• Défie moi Chapitre 6

    Harry ne sut pas exactement à quel moment il se rendit compte qu'il était réveillé. Il savait juste que sa tête était vraiment lourde, mais qu'il était bien au chaud, dans un lit confortable, manifestement pas le sien. Il tenta à plusieurs reprises d'ouvrir, les yeux, mais se découragea vite. Il était trop bien installé, et juste rester comme ça, tout juste à la limite de la conscience lui donnait l'impression d'être sur un nuage. 

     

    "Hadrian ? Tu es réveillé ?" Entendit il au loin.

     

    Il ne répondit pas, et s'enfonça un peu plus dans les couvertures, bougeant à peine. La couverture se souleva, le faisant gémir de mécontentement, mais bientôt ce fut une masse chaude qui se colla à lui, plus les couvertures qui se refermèrent sur lui. Deux bras passèrent autour de sa taille, et il fut attiré contre un torse ferme et confortable. Harry se serra contre lui, et soupira de plaisir quand des mains douces et chaudes passèrent sous ses vêtements et parcoururent le haut de son corps. Il gémit faiblement, sans arriver à s'en empêcher, et les mains se firent plus baladeuse, plus sensuelle. Elles frôlèrent ses tétons qui se durcirent ainsi que son nombril sensible. Des lèvres trouvèrent les siennes, et il se laissa embrasser docilement, répondant avec paresse. Il ouvrit les lèvres quand il sentit la langue de l'autre contre elles, l'autorisant à venir contre la sienne. Il sentit l'excitation monter, le réveillant complètement. Harry passa ses bras autour du cou, et ses jambes se mêlèrent à celle de l'autre homme, et leurs excitations se frottèrent délicieusement l'une contre l'autre, lui envoyant d'agréables vagues de plaisir dans tout le corps…

     

    Un instant… 'L'autre homme' ? 

     

    Harry ouvrit les yeux, et vit ceux bleus de Riddle. Il se sentit chavirer quand il lut tout ce qui se trouvait dans les orbes presque noir de désir et de plaisir. 

     

    "Riddle…" Gémit-il. 

    "Riddle ?" Se moqua-t-il d'une voix étrangement rauque. "Appelle moi par mon prénom, je suis certain que tu le connais." Il mordit son cou tendrement, et roula des hanches contre lui. 

    "Toom…" Ronronna-t-il presque, se cambrant longuement. Harry ne put se retenir et passa ses jambes autour de la taille de Rid-Tom, et ondula son bassin contre le sien, cherchant à tout prix la friction, et le plaisir qui l'accompagnait à chaque mouvement. 

     

    Harry ne pouvait pas s'en empêcher. Il aurait voulu s'éloigner, partir, mais tout était trop fort, il ressentait tout trop puissamment, ses sensations étaient décuplées, et son sang bouillait dans ses veines. 

    Les mains de Tom s'agrippèrent à son pantalon qu'il retira rapidement. Forcé de lâcher sa taille, Harry remit rapidement ses jambes en place, et les mains de son amant se mirent à parcourir la peau sensible de ses cuisses. C'était bon, c'était animal, brutal, sans tendresse, ce n'était que des mouvements saccadés, leurs sexes gonflés se frottant l'un contre l'autre, cherchant la jouissance, Tom sur lui, ses yeux ancrés dans les siens, et lui refusant de les baisser, de le laisser entièrement le dominer. Les bouches étaient à peine à un centimètre l'une de l'autre, et ils avalaient leurs souffles erratiques. 

    Finalement, il ferma les yeux quand la jouissance le faucha, un cri s'échappant de ses lèvres. Perdu dans le plaisir qui lui vrillait les tempes, Harry sentit à peine Tom se tendre contre lui pour jouir à son tour. 

     

    Ils retombèrent ensemble sur le lit défait, accroché l'un à l'autre. Harry peinait à reprendre une respiration normale, alors que Tom semblait déjà remis. Il le regardait même avec un grand sourire, ses doigts se promenant dans ses cheveux probablement encore plus en bataille que d'habitude. 

     

    "Hmm…" Gémit Harry, assommé par son orgasme. "Comment est-ce que j'ai atterri ici ?"

    "Tu étais malade, et tu t'es évanoui dans mes bras, quand nous nous embrassions, tout à l'heure. Ce n'est pas prudent de sortir avec de la fièvre, tu sais ?" Harry fut étonné de l'inquiétude qu'il pouvait entendre dans la voix de l'homme. 

    "Je n'étais pas autant malade quand je suis sorti ! C'est de votre faute !" Se plaint-il. "Vous vous êtes mis à me-"

    "Tu me vouvoies encore ? Tutoies moi, Hadrian." L'interrompit Tom en déposant un baiser sur ses lèvres.

     

    Harry ne put s'empêcher de rougir. Pourquoi est-ce qu'il voulait à ce point se rapprocher de lui ? 

     

    "Je ne comprends pas." Grinça-t-il. "Pourquoi… Être comme ça ? Des fois brutale, puis gentil après…" Étrangement, Tom se mit à sourire. 

    "Je suis un dominateur, pas un sadique." Harry s'empêcha de laisser échapper une remarque désabusée. "Dominer et contrôler est ce qui me plaît, et tu es très stimulant, tu ne te soumets pas facilement, et c'est justement ce que j'adore chez toi. Mais si le dominateur en général domine, comme son nom l'indique, une personne, il la contrôle, la guide, que ce soit seulement sexuel, ou dans la vie pour certains, ils doivent aussi prendre soin de leur soumis. Je t'ai choisi, et je te veux en tant que mon soumis. Tu es à moi." 

     

    Alors que ses joues étaient déjà rouge, il le savait, Harry les sentit le brûler encore plus. Jamais personne ne s'était soucié de lui ainsi. Ses amis bien sur, se souciaient de lui, mais ses amis ne voulaient pas faire tout ça ! Olalala ! Qu'est-ce qu'il était censé répondre à ça ? Il ne s'était jamais retrouvé dans ce genre de situation !

     

    "Je…Je…" Balbutia-t-il pitoyablement, regardant partout sauf Tom. Son regard traînait dans l'appartement, essayant de savoir ce qu'il ce qu'il pourrait dire. Puis son regard se posa sur l'horloge. "Dix neuf heures ?!" Hurla-t-il presque en repoussant soudainement Tom. "Pourquoi vous ne m'avez pas réveillé plus tôt ?!" Son service commençait à vingt heure, mais il fallait encore qu'il retourne chez lui pour se changer, et mettre des vêtements plus convenables. 

    "Quelque chose de prévu ?" Gronda Tom, qui se relevait, regardant le jeune homme se rhabiller rapidement. "Avec cette fille, peut être ?" La jalousie était palpable dans sa voix. 

    "Non, je ne la reverrais plus… Elle a voulu se servir de moi." Conclut-il, espérant qu'il arrêterait de s'en faire pour ça. "Et j'ai un travail, je ne peux pas me permettre d'être en retard."

     

    Tom ne sut pas s'il était heureux de savoir que Hadrian ne reverrait plus cette fille, ou en colère qu'elle ait voulu le manipuler. 

     

    "Reviens ici après ton travail, alors." C'était un ordre ferme, mais Harry ne put s'empêcher de sourire. 

    "Non, demain je dois me lever tôt pour rattraper le retard d'aujourd'hui." Il finit de mettre ses chaussures, puis se dirigea vers la porte. "…Merci pour avoir pris soin de moi." Rajouta-t-il, les joues rougissantes, avant de s'enfuir de l'appartement. 

     

    OoO

     

    Harry se sentait mieux. La 'sieste' dans les appartements de son chargé de travaux dirigés l'avait soulagé. Il était reposé, sa fièvre était partie, et il pouvait travailler sans avoir la tête lourde. Il était aussi moins stressé et tendu. Peut être était-ce parce qu'il avait réglé cette histoire bizarre avec Vane, ou peut être parce que ce qu'il s'était passé avec Tom l'avait soulagé sexuellement. Ou bien était-ce parce qu'il avait commencé à envisager de s'engager dans une vraie relation avec lui ? 

     

    Ses joues devinrent rouges. Il ne pouvait pas vraiment penser ça… N'est-ce pas ? Riddle était un homme ! Un homme déviant, une personne publique, riche, intelligente, puissante… Harry soupira. Ca ne devait être que pour s'amuser, après tout, pourquoi, malgré tout ce qu'il pouvait dire, s'encombrerait il d'un gamin tel que lui ? Il était pauvre et endetté. À la fin de ses études, il serait probablement redevable de plusieurs dizaines de milliers de livres envers son oncle, comment pouvait il vouloir de lui ? Tom n'était pas au courant, bien entendu, et heureusement. Il avait beau être un être incroyable, il était aussi humain. Son ventre se tordit d'angoisse à la pensé qu'il pourrait se désintéresser de lui à cause de ça, ou pire, qu'il le prenne en pitié. 

     

    Il était pire qu'une adolescente. Tom Riddle lui plaisait, énormément. Il avait pourtant fui cette relation, ainsi que l'homme, mais toutes les attentions qu'il avait eu de sa part, jusqu'à ce qui était arrivé le matin même dans les appartements de l'homme, l'avaient enchaîné à lui. C'était étrange, parce qu'il ne s'était jamais imaginé avoir de tels sentiments ni de tels pensées envers un autre homme. 

     

    "Harry, tu peux y aller." L'appela le patron du bar. 

     

    Il regarda l'heure. Il était déjà vingt trois heures. 

     

    "Mais je finis dans une heure !"

    "Tu as fini tard déjà hier soir, c'est pour te remercier."

     

    Harry eut un sourire éclatant, et ne demanda pas plus son reste pour partir. 

     

    Ce à quoi il ne s'attendait pas, c'était de voir Tom Riddle, marcher vers le bar, un sac plastique en main, et un parapluie dans l'autre. 

     

    "Tiens, la personne que je cherchais." Sourit Riddle. "Tu finis tôt."

    "Qu'est-ce que vous faites ici ?"

    "Je viens te voir, et je t'ai dis de me tutoyer. Tu auras le droit de me vouvoyer une fois au lit." Répondit il avec un sourire autant charmeur que carnassier, qui lui fit lever les yeux au ciel, et rougir délicatement ses joues. 

    "Ne rêvez pas !" Gronda-t-il. "Vous ne m'avez pas dit ce que vous faisiez ici."

    "Je t'ai ramené à manger, je suis sur que tu ne t'es pas nourri." Cette fois-ci, Harry rougit franchement, et il entendit son ventre grogner lourdement. "Mais finalement, tu vas pouvoir manger chez moi."

     

    Tom lui attrapa le bras et l'attira sous le parapluie, puis se mit à marcher, l'emmenant avec lui jusqu'à son appartement de fonction. 

     

    "Franchement, ce n'est pas la peine." Tenta-t-il, mais Riddle raffermit sa prise sur lui. 

    "J'insiste." 

     

    Ils arrivèrent rapidement à l'appartement de l'homme, et il se retrouva bien vite dans le petit salon, attablé, un sandwich devant lui, et Tom à côté de lui. 

     

    "Qu…Quoi ?" Demanda-t-il en le voyant l'observer attentivement. 

    "Rien."

     

    Riddle se leva et quitta la table pour partir vers sa chambre, le laissant manger seul. Il avala rapidement l'encas, et il rejoignit la chambre pour voir ce que l'homme fabriquait encore. 

     

    "Excusez m-"

     

    Oh non. Est-ce que Riddle tenait des menottes ? Il recula et rejoignit l'entrée, prêt à partir pour échapper à ce qu'il avait prévu pour ce soir. 

     

    "Hadrian." Harry se retourna et la première chose qu'il vit fut le sourire concupiscent de Tom. "Puis-je savoir ce que tu fais ?" Il le poussa contre la porte et plongea sa tête au creux de son cou, mordant la peau tendrement. "Tu essaies de partir ?"

    "Je dois me coucher tôt pour travailler demain…" Se plaignit-il en tentant d'échapper à l'étreinte. 

    "Tu restes ici." Siffla Riddle. 

     

    Il fut soudainement décollé du sol, et il finit sur l'une des épaules de l'homme, qui le porta jusqu'à la chambre où il fut allongé sur le lit sans autre forme de procès, malgré ses cris de protestations. 

     

    "Mais ! On l'a déjà fait ce matin !" 

    "Tu appelles ça coucher, toi ? Ce n'est pas vraiment mon cas, vois-tu ?"

     

    Harry rougit de gêne, et laissa Tom se positionner à quatre pattes au dessus de lui. Il retira avec dextérité son pull et son T-shirt, puis réunit ses mains au dessus de sa tête et les attacha avec les menottes. 

     

    "Je-"

    "Silence." Ordonna Riddle. Harry fut pris d'un frisson. Tom n'était plus le même, il était désormais le dominateur, et lui n'était plus que son soumis. Son ton était ferme, et ne laissait pas la possibilité de pouvoir répondre. "Silence, Harry, la seule chose que je souhaite entendre sortir de ta bouche, ce sont tes cris de plaisir." 

     

    Il frissonna à nouveau, et il se mordit la langue pour éviter de gémir pitoyablement, excité rien que par les mots qu'il venait de prononcer. Seigneur, comment était il possible d'être aussi excité alors que rien n'avait commencé ? 

    Tom déboucla la ceinture de son pantalon, puis enleva tout ce qu'il portait. Les chaussures, le pantalon, et son sous-vêtement, se retrouvant complètement nu, soumis à son regard. Il tira légèrement sur les menottes qui tintèrent doucement. Tom planta ses yeux dans les siens, plein de désir, bien que son air soit fermé. Est-ce que ce son l'excitait ? Il bougea à son nouveau ses poignets, le bruit du métal raisonnant dans la pièce, tandis que les yeux de Tom finissait de se réduire à deux fentes. 

     

    La nuit s'annonçait très longue. 

     

    Tom commença par découvrir lentement son corps de ses lèvres et ses dents, laissant des traces de morsure un peu partout sur sa peau, dont une sur sa cuisse gauche, qui resterait probablement plusieurs jours, le rendant peu à peu fou. Très vite, Harry fut incapable de retenir ses gémissements, appréhendant chaque petit pique de douleur, une claque sur ses fesses, une morsure, ou ses tétons pincés douloureusement. À côté de ça, il le masturbait lentement, et l'embrassait langoureusement, profitant du fait qu'il ne pouvait pas se défendre pour littéralement faire l'amour à sa bouche. Sa langue suçait la sienne, et l'enfonçait toujours plus loin dans sa bouche, et lui pouvait à peine répondre, trop occupé à ressentir.

     

    Un doigt humide vint taquiner son intimité, faisant le tour de l'anneau de chair, appuyant dessus doucement, sans pour autant le pénétrer, mais pourtant, plus Tom avançait, plus il le voulait. 

     

    "Plus…" Souffla-t-il finalement, en cambrant ses hanches, ses mains tirant sur les menottes, mourant d'envie de plonger ses mains dans les cheveux bruns de son amant. 

    "Je ne t'avais pas dit que je ne voulais pas entendre un seul mot sortir de ta bouche ? Ne t'inquiète pas, je vais faire en sorte de te l'occuper."

     

    Tom cessa complètement de le toucher. Au lieu de cela, il le releva légèrement, et il vint se mettre, à genoux, juste devant son visage, son sexe lui touchant la joue. 

     

    "Maintenant, tu peux ouvrir ta jolie petite bouche." Voyant que Harry ne réagissait pas, Tom le pressa. "Dépêche toi, si tu ne veux pas me mettre en colère."

     

    Harry, pris au dépourvu, écarta les lèvres timidement, et prit le membre imposant en bouche, détendant sa gorge du mieux qu'il pouvait. Le sexe gonflé s'enfonça dans sa bouche, glissant plus facilement que ce qu'il aurait pu imaginé. Tom s'enfonça en lui jusqu'à la garde, et Harry se retrouva complètement collé à son bassin, respirant son odeur viril, et entendant sa respiration qui était plus laborieuse. C'était excitant, décida-t-il en sentant son bas ventre le brûler furieusement. Il sentait le sexe lourd sur sa langue, l'étouffant lentement, la peau tendue mais douce, le remplissant complètement. Tom bougea. Il recula ses hanches, faisant glisser son membre dans sa bouche comme dans un étau, puis se ré-enfonçant en lui, jusqu'à venir dans sa gorge, puis recommençant, s'enfonçant à chaque fois un peu plus profondément, et un peu plus vite. Harry ferma les yeux, sa langue accompagnant le mouvement. 

     

    Après un instant, Tom se retira de sur lui, et revint entre ses jambes, le laissant rougissant et haletant. La main de l'homme se perdit entre ses cuisses, caressant son entrejambe sensible, puis allant à nouveau jusqu'à son anus. Un doigt appuya doucement dessus, puis une phalange passa, faisait sursauter de surprise Harry. Le doigt s'enfonça entièrement en lui, et cette fois-ci, il bougea d'inconfort. 

    Il leva les yeux sur Tom, qui le regardait attentivement, scrutant son visage d'un air sérieux. Le doigt bougea en lui, d'abord doucement, sortant, puis entrant à nouveau, et ainsi de suite, lui envoyant de délicieux frisson dans tout le corps, et le doigt se plia, écartant ses chaires serrées. Harry sentit à peine un second doigt le pénétrer, rejoignant le premier, pour recommencer les mêmes mouvements. Entrer, sortir, entrer, plier, puis écarter par des mouvements de ciseau. Un long gémissement quitta ses lèvres, tous les mouvements se  répercutaient dans son corps, comme un échos, particulièrement dans ses reins qui le faisaient se cambrer, ses bras tendus et ses poignets meurtris à force de tirer sur les menottes. Son érection était douloureuse, et ne demandait qu'à être soulagé. Il en était au point où juste la caresse de l'air le faisait gémir. Il aurait tout donné à cet instant pour avoir satisfaction. 

    Un troisième doigt, Harry râla de plaisir, alors que Tom demeurait silencieux, ne laissant pas un seul son lui échapper, même si son érection fièrement tendue ne pouvait pas mentir sur le fait qu'il était diablement excité. 

     

    Les mouvements continuèrent, et Harry laissa tomber sa tête sur l'oreiller, subissant en gémissant, des larmes de plaisir glissant sur ses joues rouges. C'était si bon, si incroyablement bon. Même en faisant l'amour avec une fille, il n'en avait pas tiré un tel bien être, un tel plaisir. Il pouvait clairement le sentir en lui, appuyant sur ses chaires, devenant tour à tour brutal, doux, immobiles, l'obligeant à s'empaler lui même sur ces doigts démoniaques qui le rendaient fou. 

    Tom les enfonça un peu plus loin, probablement autant qu'il le put, et au même moment, son corps fut complètement court-circuité, Un plaisir sans nom déferla dans ses veines et sa vue se voilà de blanc. Son corps se tendit de plaisir, puis après avoir été pris de spasme d'extase, il  se détendit. Ca avait été le plus grandiose orgasme de sa vie, littéralement. 

     

    Tom regarda le corps détendu sous lui, les membres mous, et le visage rougie de plaisir, les yeux fermés dans l'extase, et sa bouche entrouverte, invitant aux baisers les plus sulfureux. Grondant d'envie, il écarta largement les cuisses du corps offert devant lui, et guida son membre rigide vers l'entrée détendue. Il le pénétra facilement, les muscles encore engourdie à cause du plaisir. Il se mordit la langue pour s'éviter de gémir de plaisir. Hadrian était délicieusement serré, malgré la préparation et son état de détente extrême, et se resserrait parfois autour de lui, l'obligeant à s'arrêter dans la conquête de son corps. Hadrian reprit conscience, et son corps se tendit sous lui, faisant tinter les menottes. Les yeux s'ouvrirent, et Tom put se noyer dans l'émeraude voilé de ses iris. Il se jeta sur ses lèvres, terminant de le pénétrer d'un coup sec, et noya ses cris et halètements en les avalant. Il avait tendance à oublier que son jeune amant était encore vierge de ce côté là, et qu'il n'avait jamais eu le bonheur de connaître le plaisir que procurait une relation purement virile. Il passa entre les lèvres du jeune homme sa langue et il alla taquiner celle de Hadrian qui répondit mollement, se laissant aller à sa tendre domination. Il relâcha les lèvres pleines, et il entreprit un lent mouvement de va et viens avec ses hanches, se retenant difficilement de le pilonner violemment comme il l'aurait fait normalement. Non, avant de commencer une réelle relation déviante, il devait faire connaître le plaisir d'une relation tendre et douce à son amant , pour qu'il puisse lui apprendre à apprécier la douleur dans un rapport sexuel. 

     

    Il se releva légèrement, dominant de toute sa hauteur le jeune homme menotté, et commença enfin à se faire plus rude. Son sexe vint plus vite en lui, plus fortement, et plus profondément, jusqu'à heurter sa prostate, le corps de Hadrian se cambrant violemment à chaque coup de butoir. Tom se lécha les lèvres d'envie. Le jeune homme était d'une nature terriblement sensuelle, une nature qu'il cachait sous des vêtements amples et d'horribles lunettes sans qu'il ne comprenne pourquoi. 

     

    Ses reins le brûlèrent violemment, alors qu'il sentait son orgasme approcher. Tom s'empara du sexe à nouveau tendu de Hadrian, et le masturba rapidement, y calquant ses coups de reins qu'il ne parvenait plus à retenir désormais, et perdant toute retenue, gémissant même en sentant les chaires se refermer à nouveau sur lui, le compressant délicieusement, et jusqu'à le forcer à éjaculer en lui. 

     

    Harry gémissait de plaisir sans discontinuer, trop embrumé par le feu qui courait dans ses veines pour arriver à prononcer un seul mot, se concentrant sur tout le plaisir qu'il tirait à sentir le sexe dur bouger en lui et toucher profondément son corps. Cette fois-ci, Riddle jouit avant lui, lui venant après avoir senti l'homme se répandre violemment en lui, criant sûrement à nouveau. 

     

    Tom resta à genoux devant lui, son sexe toujours profondément encloué en lui, sa respiration chaotique. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas pris un tel plaisir en faisant l'amour aussi simplement à quelqu'un. Sans y faire attention, il détacha son amant, et le prit dans ses bras, s'installant à côté de lui, tout en restant ancré dans son corps. 

     

    "Tu as aimé ?"

    "Hmm…" Soupira seulement Hadrian, tandis qu'il collait intimement leurs corps ensemble. 

     

    Tom sortit enfin de son corps, et soupira de bien être. Leurs deux corps nus s'accordaient parfaitement l'un à l'autre. Hadrian était déjà endormi, épuisé, emboîté contre lui, sa tête posée sur sa poitrine. Il était parfait, pensa-t-il, en sentant toujours un feu consumant entre ses reins, il  absolument parfait. 

     

     

    À suivre. 


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