• Revenge Chapitre 22

    Chapitre 22 - Le trio d’or

     

    Lorsque Harry sortit de la salle de bain, enfin propre et habillé, il s’attendait à voir le Seigneur des Ténèbres, l’attendant pour le raccompagner à l’aile qui était la leur, avec les Anonymes. Au delà du simple fait que Ron pourrait leur donner des informations sur Dumbledore, ils auraient pu discuter de ce qu’il s’était passé entre eux. Pas qu’il soit fleur bleu ! Ce n’était pas du tout -absolument pas- son genre, mais tout de même. Comment devaient ils agir ?

    Bien sur, il n’eut plus à se poser la question quand il découvrit la chambre vide. Harry se renfrogna légèrement, mais ne fit rien. Qu’est-ce qu’il aurait pu faire de toute façon ? Ce n’est pas comme si le Seigneur des Ténèbres pouvait ressentir quelque chose. Et puis, depuis quand est-ce que lui pensait à ressentir quelque chose pour Voldemort ? Il ne ressentait rien du tout ! Il avait apaisé ses hormones bouillonnantes, et c’était tout. 

     

    Harry sortit de la chambre et rejoignit le troisième étage du manoir, où il se savait attendu. Avant de passer la porte, il s’arrêta et souffla un moment. Il ne devait plus penser à rien. Il se concentra un instant, comme il le faisait quand il méditait pour ses barrières mentales, et se vida l’esprit. Harry tourna la poignet et ouvrit la porte.

     

    « Harry !» Cria immédiatement Hermione en le voyant. « On s’inquiétait ! On commençait à penser que Tu-sais-qui t’avait torturé puis enfermé dans ses cachots ! Qu’est-ce qu’il s’est passé ?» Harry eut la décence de rougir en repensant à ce qu’il s’était effectivement passé, dans les appartements de Voldemort, peu de temps avant. Hermione comprit rapidement à quoi il pensait quand elle vit les rougeurs sur les joues de son meilleur ami. Elle se prit la tête dans la main en le murmurant quelque chose qui ressemblait à  ‘dépravé’, puis fit signe à tout le monde que ce n’était pas la peine de le questionner. 

     

    Le jeune sorcier avança dans la pièce principale et vit Ron, allongé sur le canapé. Le rouquin avait la tête posée sur les genoux de Tonks, calé entre ses cuisses et son ventre proéminent. Il se demandait comment ça allait se passer, entre eux trois, lui, Ron et Hermione. Voilà plus d’un an que le trio inséparable était brisé, et qu’ils ne se parlaient plus, il resterait forcément des rancoeurs, même si au finale, elles n’étaient dues qu’à Dumbledore. Il avait peur de ce que le retour de Ron signifiait. Harry s’était habitué à cette sorte de solitude, au fait d’être complètement indépendant. Et si Ron décidait de ne plus le quitter, de le coller, est-ce qu’il le supporterait sans lui hurler dessus ? 

    Pourquoi est-ce qu’il pensait ainsi ? Il n’avait pas ressenti ça pour Hermione, bien au contraire, il l’avait accueilli à bras ouverts. 

     

    Hermione avait l’air d’ailleurs aussi mal à l’aise que lui. Ils avaient été en couple pendant tout ce temps où ils avaient été manipulés, elle devait se sentir aussi mal que lui, voir plus.

    Qu’est-ce qui allait se passer maintenant ? Harry s’écrasa sur une chaise et se prit la tête dans les mains en soufflant. Il ne pouvait rien faire, il était tellement impuissant, et ça le faisait rager. Encore une fois, tout était entre les mains des mêmes personnes : Voldemort et Dumbledore. 

     

    OoO

     

    Ron se réveilla quelques heures plus tard. Il avait gardé le silence, et n’osait regarder personne dans les yeux. Seamus s’était immédiatement rapproché de Hermione, allant jusqu’à prendre sa main dans la sienne. Harry était assis, sachant encore moins que les autres comment se comporter. 

     

    C’était finalement Luna qui était allée étreindre le jeune homme en lui souhaitant bon retour. Tonks l’avait pris dans ses bras juste après, comme une mère aimante aurait fait, puis un par un, ils étaient tous venus vers lui. Harry se leva finalement et s’agenouilla devant Ron, toujours installé sur le canapé. 

     

    « Harry... Je suis tellement...» Commença Ron, dont la voix était étrangement brisée. 

    - C’est bon Ron. Ce n’est pas de ta faute.» Fit il rapidement en prenant ses mains dans les siennes, avant de le prendre contre lui, incapable de résister. 

    - Non, je suis suis désolé, j’ai dis des choses que je ne pensais pas, j’ai agis comme un vrai monstre... Et tu sais, je m’en fiche que tu sois gay. Même si c’est avec ce crétin de Malfoy. Ca aurait pu tomber sur pire. Genre Snape ou Tu-sais-qui.

    - Hm... À propos de ça, je ne vois plus Draco mais...

    - Oh ? C’est cool !»

     

    Un grand silence gêné s’installa, et Ginny et Hermione se mirent à ricaner bruyamment. Harry leur envoya un regard noir, mais lorsqu’il se retourna vers Ron, celui-ci s’était mis à pâlir.

     

    « Attends. Tu sors pas avec Snape au moins ?»

     

    Cette fois-ci, se fut au tour des garçons de se mettre à rire.

     

    « Non Ron, je ne sors pas avec Snape.

    - Effectivement...» Grogna Rumpelstiltskin, installée non loin avec Luna et Neville.

    - Par contre le Seigneur des Ténèbres...» Fit innocemment la jeune Lovegood. Ron, qui avait repris quelques couleurs, les reperdit immédiatement. 

    - Quoi ?» S’étrangla-t-il avec une petite voix, choqué. « Vol...Tu-sais-qui ? Tu...

    - Je n’ai pas ce genre de relation avec lui !» gronda Harry. « Nous avons une relation ce qu’il y a de plus professionnel. Nous sommes alliés contre Dumbledore, c’est tout.»

     

    Hermione lui envoya un regard inquisiteur, que Ron intercepta, et à la tête qu’il fit, le Survivant devina qu’il avait immédiatement compris qu’il y avait plus qu’une simple relation innocente entre Voldemort et lui. Il était fichu cette fois. 

    Ron resta muet une bonne partie de la journée, tandis que Harry méditait sur les évènements à venir. Il ne pouvait pas rester ainsi, cloîtré dans le château de Voldemort, attendant la fin de la guerre. 

     

    Il savait aussi que Remus était quelque part, dehors, à la merci de Dumbledore. Sa gorge se serra en pensant à tout ce que le vieil homme pouvait lui faire subir, et il ne pouvait empêcher la rage de lui monter à la gorge. Harry était conscient qu’il ne pourrait plus partir de la base de Voldemort aussi facilement que la dernière fois, l’homme avait sûrement renforcé la sécurité du bâtiment, pour empêcher qu’on puisse en sortir aussi facilement. Surtout lui. Il avait l’impression d’être pris au piège, complètement prisonnier. Et d’ailleurs, en pensant à ça, Bellatrix Lestrange était dehors, et il n’avait pas pu demander à Voldemort pourquoi cette femme était dehors, après ce qu’elle avait fait. Il ne comprenait simplement pas. 

     

    Ron finit par s’approcher de lui, après avoir été parlé à Hermione, et l’avoir serré dans ses bras, comme pour se réconcilier. 

     

    « Hey mec...

    - Tu vas mieux ? 

    - Ouai. Merci d’être venu me chercher, et désolé si tu as eu des ennuis avec Tu-sais-qui.

    - C’est normal, tu aurais fait pareil. Tu as parlé avec Hermione ? 

    - Oui... Elle sort avec Seamus... Je pense que c’est mieux comme ça, je l’aime beaucoup mais ce n’est plus comme avant. Au moins, on pourra peut être reformer notre trio d’antan.» Harry se mit à rire, et prit Ron dans ses bras, pour frotter affectueusement son poing contre son crâne. « Hey ! Arrête idiot !» Harry lâcha son ami qui s’assit en face de lui, l’air sérieux. « Bon, je suis pas aveugle, et pas sourd. Il se passe quoi avec... Lui ?» 

     

    Le sujet épineux. Par ‘lui’, Ron voulait sûrement parler de Voldemort. Autant faire l’autruche, et faire comme si de rien n’était. 

     

    « Comment ça ?

    - Les sous entendus des autres sont plutôt explicites. Tu sors avec Tu-...Voldemort ?

    - Quoi ?! Non ! Sûrement pas non !

    - Est-ce que tu couches avec lui ?» Harry ne put retenir un monstrueux rougissement. « PAR LES SLIP DE MERLIN ! Tu couches avec ?!

    - Cris le encore plus fort je t’en pris !» Gémit-t-il en se prenant la tête dans les mains. 

     

    Les autres se retournèrent et le silence se fit. Tout le monde le regardait. Ils avaient tous entendu. Harry baissa les yeux, de peur de voir le dégoût dans le regard de ses amis. Ils savaient tous qu’il avait une relation particulière avec Voldemort, mais personne n’en parlait. Désormais, ce n’était plus un secret, mais la réaction qu’il s’était attendu à voir ne fut pas exactement celle à laquelle il avait pensé au départ. 

     

    « Hermione, tu me dois cinq gallions.» Fit la voix amusée de Seamus. « Je t’avais dit qu’ils avaient franchis le cap.»

     

    La jeune femme s’approcha du brun et lui glissa quelques pièces d’or dans la main. Puis tout le monde commença à échanger de l’argent entre eux. 

     

    « V-Vous... Vous avez parié sur Voldemort et moi ?» Demanda-t-il d’une petite voix, incrédule. Il observa ensuite, dubitatif, Neville donner une poignet de pièce à Luna. Non ! Pas elle ! « Mais...

    - On s’y attendait en fait, mais on ne savait pas quand, alors les paris ont été pris.» Rajouta Ginny en souriant. « Bravo Ron, je ne pensais pas que tu arriverais à lui faire cracher le morceau.

    - Ca n’a pas été bien compliqué, petite soeur, il reste mon meilleur ami, malgré tout.»

     

    Harry fit le poisson avec sa bouche. Même Ron, à peine réveillé, faisait partit de ce traquenard ?! C’était un complot, un véritable complot !

     

    OoO

     

    Voldemort regarda les plans posés devant lui. Ceux du Ministère de la magie. Bientôt, l’attaque aurait lieu. Tout ce qu’il avait à faire, c’était de tuer Dumbledore, et il n’aurait plus qu’à prendre la place laissée. Les humains étaient des créatures si versatiles, qui s’agenouillaient si facilement devant leur nouveau Maître. Tout était prêt. Ses hommes étaient sur place, beaucoup occupant des postes clefs dans le Ministère, et ils n’attendaient plus que ses ordres pour faire de cette organisation un véritable gruyère incapable de fonctionner. Tout allait s’effondrer de lui même. 

     

    La plus grande erreur de Dumbledore, selon lui, avait été de se mettre Potter à dos. Ce vieux fou avait certainement pensé que faire du Survivant un criminel unirait le peuple anglais dans la haine, et qu’ainsi, réunissant les sorciers sous son égide, il vaincrait. Sauf que beaucoup croyait encore en lui. Beaucoup pensait qu’il était leur sauveur. 

     

    Et lui avait ses propres pions. Tout était parfait, car cette fois-ci, il avait Harry Potter dans son camp. 

     

    « Lucius.»

     

    Malfoy entra dans la pièce immédiatement, et s’agenouilla devant l’homme, sans laisser paraître un seul sentiment. 

     

    « Maître. 

    - Va chercher Potter. Il est tant que nous parlions sérieusement de cette guerre.»

     

    Lucius acquiesça et disparut dans la seconde. Il revint quelques minutes plus tard, avec à sa suite, Harry Potter. Le blond quitta la pièce juste après, laissant les deux bruns seuls. Le regard de Harry était étrangement indescriptible pour Voldemort. Il n’arrivait pas à lire sur son visage, pas qu’il soit impassible, Potter était généralement un livre ouvert, surtout pour lui qui lisait si bien les Hommes. Non, il y avait peut être trop de chose sur le visage du jeune homme pour arriver à en tirer quoique ce soit. Trop de chose qu’il ne comprenait pas. Il se mordillait la lèvre avec angoisse, mais en même temps se tenait droit, fier, et ses yeux pétillaient d’une douce lueur, qu’il n’avait encore jamais vu auparavant posé sur lui. Ses joues étaient légèrement rouges, comme s’il était... Heureux ? Non, ce n’était pas possible. 

     

    « Nous devons parler. Je vais attaquer le Ministère pour tuer Dumbledore.» Les étincelles dans les yeux émeraudes disparurent et son regard se durcit. « Tout est prévu, tout ce que tu auras à faire, c’est me suivre. 

    - ... C’est tout ? 

    - Oui, j’ai juste besoin que tu te montres, que tu fasses comprendre que tu es avec moi, et contre Dumbledore. C’est tout ce que je te demande. Tu m’aideras à le tuer bien sur.

    - Je ne tuerai personne.» Harry était catégorique sur ce point. Il n’était pas un meurtrier. Il voulait que Dumbledore soit jugé, que tout le monde voit son véritable visage, à quel point il était monstrueux, mais il refusait de tuer qui que ce soit. Il ne pouvait pas. 

    - ... Très bien, alors tu me laisseras puiser dans ta magie autant que je le désire.» Avant que l’adolescent ne puisse répliquer, il rappela d’une voix froide. « N’oublie pas tes dettes de vie. Ce sera ça, ou je te priverai de ta magie définitivement.» 

     

    La déclaration fit l’effet d’une douche froide à Harry. Alors c’était comme ça. Finie la tendresse du moment qu’ils avaient passé ensemble, une journée auparavant. Il n’était plus question de caresses, ou de baisers brûlants. 

     

    « Très bien, je serai ta réserve magique.» Grogna-t-il. « Mais je veux que les dettes de mes amis soient supprimées aussi. 

    - J’ai des projets pour eux. Je veux qu’ils participent à l’attaque, ou du moins, je veux qu’ils puissent mettre à l’abris tout personnel qui ne montrera par de signe d’hostilité envers moi ou mes Death Eaters. Je ne veux pas un bain de sang, ça ferait un mauvais début pour mon règne. Les Lestrange s’occupent des entraînements au combat. Tu iras avec ton groupe, je ne veux pas d’une bande d’amateur dans les pattes. Leurs dettes seront réglées ainsi, et pas autrement. 

    - Ils doivent vraiment venir ?

    - Je ne cracherai pas sur un groupe d’une dizaine de personne qui connaissent la façon de penser de l’Ordre, et par extension, des Aurors, surtout les Anonymes. Alors oui, ils viennent. Fais passer le mot. L’attaque aura lieu dans une semaine. Tu peux y aller.»

     

    Le jeune homme semblait dégouté, mais ne demanda pas son reste, et se dépêcha de partir du bureau. Voldemort se permit de s’affaler sur son siège, en soupirant. Par Salazar, il n’allait pas tenir ainsi. Il avait pensé qu’une fois aurait suffi à éteindre le feu qui le rongeait de l’intérieur à chaque fois que le garçon se trouvait près de lui, mais non, il était toujours présent, toujours aussi dévorant qu’avant. Il le voulait encore. Il voulait encore se perdre dans ses chairs brûlantes, et à présent il comprenait, en repensant à son arrivée dans son bureau, que Harry le désirait tout autant, mais quelque chose lui disait qu’il serait plus farouche à leur prochaine rencontre, avec le discours qu’il venait de lui tenir. 

     

    « BELLATRIX !!»

     

    OoO

     

    Les jours suivants furent difficiles pour tous les Anonymes. Harry les avait prévenu dès son retour de son entrevu avec Voldemort que celui-ci les voulait sur le champ de bataille, pour sécuriser les lieux après le passage des troupes, afin que personne ne puisse les surprendre par derrière. 

     

    Il avait beaucoup parlé avec Ron, de tout ce qu’ils avaient fait pendant l’année, de Rumpelstiltskin, des Anonymes, de Dumbledore et de Voldemort. Ils réapprenaient à se comprendre, tout en se laissant du temps, et de l’espace. Ils ne passaient plus leur temps collé ensemble, comme ils l’avaient fait pendant cinq ans. Ron parlait aussi beaucoup avec Hermione, et avec Seamus. Harry était heureux de voir qu’il n’y avait pas de malaise entre ses deux amis, et encore moins entre lui et Seamus. Tout allait dans le meilleur des mondes. 

     

    Enfin presque. Ils avaient dû aller à «l’atelier Lestrange», comme l’appelait Rodolphus et Rabastan, deux à trois heures par jour, pour s’entraîner. Les deux hommes étaient de bons professeurs, durs, très durs, mais qui avaient de nombreuses connaissances en matière de duel, et les Anonymes en profitaient au même titre que les autres Death Eaters. Harry avait eu ainsi le plaisir de retrouver ses amis slytherins, en particulier Draco. Quant à Bellatrix... Elle leur lançait des crucio afin qu’ils courent. Bellatrix, qui hors les crucio le regardait avec un regard fier d’elle, avec supériorité... Comme s’il n’était qu’un déchet. Était-ce parce que Voldemort l’avait libéré des cachots rapidement ? Il n’en savait rien, et il s’en fichait pour tout dire. Mais elle s’acharnait sur lui. Elle s’amusait à parler de sa voix nasillarde, à lui lancer bien plus de sortilège que les autres, jusqu’à le frôler avec des Avada Kedavra. Là, par contre, il avait mis un hola. Il l’avait vite stupefixié, excédé par son comportement; elle avait beau dire qu’elle ne le tuerait pas parce que leur Lord avait besoin de lui, il y avait des limites à ne pas franchir, surtout venant d’elle. Étrangement, son époux n’avait absolument rien dit, et n’avait pas levé le petit doigt pour aider sa femme. Il ne comprit qu’un peu plus tard pourquoi Rodolphus ne réagissait pas : parce qu’elle le trompait. Avec Voldemort. Et qu’elle le criait sur tous les toits. 

     

    Oh il ne l’apprit pas par un bruit de couloir, non, ça aurait été bien trop simple pour Harry. Il l’apprit lorsqu’il ouvrit la porte de la chambre du Lord. 

     

    Harry voulut parler à l’homme. Il avait longuement réfléchis sur cette relation bizarre qu’ils entretenaient, en fait, il ne pensait qu’à ça, à la façon dont ils s’étaient découverts, leur désir physique, ce jeu qui s’était instauré entre eux. Il voulait lui parler de tout ça, de ses doutes, de ses peurs. Harry avait eu envie de se confier à Tom, en espérant que cela pourrait peut être faire avancer leur relation dans le bon sens, et ne pas juste rester un plan comme ça. Harry resta quelques secondes devant la porte, puis préféra entrer directement dans la chambre, sans prendre la peine de frapper, de peur de ne pas avoir le courage de l’ouvrir après. 

     

    Il pensait avoir prévu tous les scénarios catastrophe. Dumbledore gagnant, Tom mourant, lui même enfermé puis tué, ses amis torturés... Il avait déjà imaginé tout. Sauf le pire. Harry ne s’était pas attendu à voir Bellatrix, occupé à se balancer sur le corps de Voldemort, qui se laissait aller, allongé sur le lit, les deux gémissants leur plaisir. Il eut soudainement la nausée, son repas du midi remontant dans sa gorge et les larmes lui montèrent aux yeux. Il resta un instant à regarder le couple, les yeux écarquillés et la gorge sèche. 

     

    « Tiens mais c’est bébé Potter !» 

     

    La voix de Bellatrix était rauque et sifflante. Son visage tourné vers lui arborait un sourire immense. C’était une scène horrible, et Harry sentit quelque chose se briser en lui. Voldemort ouvrit les yeux et tourna son regard vers lui. S’en fut trop pour lui. Il se retourna et partit en courant.

     

    À suivre.

     


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