• Revenge Chapitre 1

    Auteur : Sedinette Michaelis

    Disclaimer : Rien ne m’appartient, tous les personnages appartiennent à J.K Rolling, ainsi que l’histoire, et je ne tire aucun revenu de cette fanfiction.

     

    Couple : Lord Voldemort/Harry Potter, Harry Potter/Draco Malfoy.

     

    Attention : Cette fanfic ne tient pas compte du tome 6.

     

    OoO

     

    Bonne lecture

     

    OoO

     

    Harry Potter, 16 ans, regardait avec attention sa montre. Ils étaient le 30 juillet, et il était 23h24. Bientôt, il serait débarrassé de la Trace, et il pourrait enfin faire de la magie sans être menacé de se faire renvoyer de Hogwarts. Quoique, ce n’était pas exactement ce qui l’embêterait. Sa sixième année ne s’était particulièrement bien déroulée. Elle n’avait pas été de tout repos non plus. 

     

    La mort de Sirius Black lui avait porté un coup dur, très dur. Il avait été anéantit, après avoir été traîné dans la boue pendant une année, traité de menteur à qui voulait l’entendre, personne ne voulant croire au retour de Lord Voldemort. Le plus dur, c’est qu’on l’acclamait, et toute la communauté des sorciers s’attendait à le voir victorieux, souriant, et plus encore, or la seule chose qu’il avait eu envie de faire sur le coup, c’était pleurer, hurler sa rage et sa tristesse au reste du monde, quelque chose qui lui était interdit, car on ne pleurait pas un ennemi, un criminel, bien qu’il soit son parrain. 

     

    Une fois chez les Dursley, il était resté enfermé dans sa chambre, tout l’été. L’oncle Vernon avait eu vent de la mort de Black, et le traitait rudement, n’ayant plus de menace sur le dos pour l’en empêcher. Il avait préféré rester dans la petite pièce qui lui servait de chambre, et sortir la nuit sans faire du bruit pour récupérer de la nourriture. Il en avait prévu, dans sa valise, acheté discrètement alors qu’il rentrait de Hogwarts jusqu’ici. 

     

    Devant la menace que représentant le Lord, Dumbledore avait refusé qu’il reçoive ne serait-ce qu’un Hibou. Le directeur avait expliqué que toute lettre pouvait être un piège tendu par l’ennemi, et que l’Ordre ne pouvait pas prendre de risque. 

     

    Harry l’avait... Très mal pris. Il s’était posé beaucoup de question, peut être trop, lui qui était le symbole du camp de la Lumière, contre celui des Ténèbres. Pourquoi Dumbledore avait il réagit ainsi déjà. S’il était si important, il serait dans la maison des Black, à Square Grimmaurd, aux côtés de l’Ordre, de Dumbledore, et tous les autres combattants. Pourquoi le voyait on toujours comme un enfant ? Pourquoi...

     

    23h28. Harry soupira et appuya son front contre la rambarde rouillé mais fraîche en cette nuit d’été. Oui, pourquoi. C’était une question importante, cruciale même ! Il n’était pas assez bon, c’était la réponse qui s’était imposé à son esprit. Dumbledore avait tenté de lui donner sa chance, avec Snape, et les cours d’Occlumancie. Il l’avait déçu, et il ne voulait pas avoir dans les pattes un gamin incompétent. 

     

    Le survivant avait alors obéit, et était resté chez sa famille, se remémorant tous les ‘cours’ qu’il avait appris avec le maître des potions, et avait médité, tous les jours, essayant de s’isoler dans un autre monde, le sien, oubliant tout autour de lui. Il devait se protéger. Contre Voldemort, et ses attaques, comme celle qu’il avait subit au Ministère, le soir de la mort de Sirius. Plus jamais il ne se laisserait manipuler. 

    À nouveau, il avait été impuissant. Dumbledore avait beau dire que c’était l’amour... L’amour ne suffisait pas lors d’une bataille. Surtout par contre lui

     

    Il y était alors parvenu. Harry avait essayé de visualiser un mur, mais avait échoué. Un mur n’était pas solide, alors qu’une personne... Il avait alors matérialisé dans son esprit un gardien. Une gardienne, sa mère. L’image de Lily Potter serait la gardienne de son esprit. Elle serait là, toujours, pour le protéger. 

     

    Une fois arrivé à Hogwarts, à la rentrée, il était allé trouver le professeur Snape, et lui avait demandé d’essayer d’entrer dans son esprit. Celui-ci, trop surpris pour réagir, avait, pour une fois, simplement obéit. L’homme s’était retiré de son esprit presque aussitôt, pâle comme la mort. 

     

    La surprise s’était lu sur le visage de l’homme, qui l’avait viré brutalement de son bureau. Un grand sourire aux lèvres, Harry était repartit vers la grande salle où se trouvait ses amis. 

     

    Ses amis... Ron et Hermione avait toujours été les plus proches de lui, et ce depuis la première année. Ils partageaient tout, ils se disputaient, riaient, et se battaient ensembles.

     

    Cette année avait tout changé entre les trois amis. Harry avait murit pendant l’été de sa seizième année. La mort de Sirius, le combat au ministère contre Voldemort, la maîtrise de son esprit, tout cela l’avait fait grandir. Ron et Hermione s’étaient aussi montrés distant avec lui, suite à ces deux mois de séparation. Ginny lui avait dit que la jeune femme avait passé tout le mois d’aout avec eux, et que les deux Gryffindor s’étaient énormément... Rapprochés. Bien sur, il avait été heureux pour eux, terriblement ! Il ne leur reprochait pas du tout.

     

    Sa montre affichait 23h35. Il se leva silencieusement et fit les cents pas dans sa chambre, pensant aux deux adolescents. Il leur en voulait tellement ! Harry aurait tout fait pour eux, mais petit à petit, Ron et Hermione l’avaient mis de côté. Ca avait commencé pendant les cours. Le jeune couple était toujours ensemble, puis lors de leurs activités, ou même des sorties à Hogsmeade. Ils y allaient sans cesse seuls. Au début il s’était dit que c’était normal, après tout, ils voulaient passer du temps seul, puis ils avaient arrêté de lui parler, tout doucement, et en décembre, ses deux amis le regardaient avec un air gêné. 

     

    C’était aussi vrai qu’il n’avait pas fait beaucoup d’effort pour les approcher. Il avait mis à disposition tout son temps libre à la recherche de moyen pour augmenter sa puissance, et cela passait par l’apprentissage de nouveaux sorts, de nouvelles connaissances, que ce soit en potion, en astronomie, botanique, et surtout, défense contre les forces du mal. 

     

    Il avait vite appris que cette matière était bien limité dans leur programme scolaire. Il avait fouillé la bibliothèque de fond en comble, pour trouver la moindre chose qui pourrait lui être utile. Le moindre sort, la moindre potion ou information était lu, décrypté et apprise. Il allait ensuite s’entraîner dans la salle sur commande, jusqu’à ce que la maîtrise du sort soit parfaite. Harry s’était énormément entraîné, notamment sur le contrôle de son aura. Il avait vite découvert au cours de ses recherches que tous les sorciers avaient une aura, même les squibs, puisque descendant de sorciers. Toute personne entraîné pouvait sentir l’aura de quelqu’un, alors pendant un combat, un effet de surprise pouvait être annihilé ! Surtout face à Lord Voldemort, un sorcier extrêmement puissant et intelligent. En apprenant à contrôler son aura, il serait moins prévisible. Et un ennemi imprévisible était un ennemi plus dangereux. 

     

    23h41. Oh oui ! Il leur montrerait tous à partir de maintenant qu’il pouvait être dangereux, et ce pour les deux camps. Plus jamais il ne serait une marionnette que l’on souhaite utilisé contre quelqu’un. Voldemort l’avait cru en prenant possession de son corps pour atteindre Dumbledore, et ce dernier l’avait utilisé toutes ces dernières années pour tuer le mage noir, l’ignorant la plupart du temps et allant le voir lorsqu’il avait besoin de lui.

     

    Harry siffla dangereusement. Il n’était pas un objet, ou un vulgaire animal ! 

     

    Mais d’autres évènements avaient marqué son année. Très vite il s’était rendu compte que ses barrières d’Occlumancie fonctionnaient, il n’avait plus aucune vision du Lord noir, ou quelque ce soit. Plus de moyen de le manipuler. Or, entre ça et Dumbledore qui ne lui parlait plus du tout, il ne savait plus quoi faire. Il voulait se rendre utile dans cette guerre ! Sinon, quel aurait été son but ? Et son avenir ? Sa vie entière n’aurait plus aucun sens ! 

     

    C’était à ce moment là de sa réflexion que Harry avait en quelque sorte ‘buguer’. Sa vie n’avait jamais eu aucun sens, et il avait été manipulé et orienté dans cette guerre de telle façon à ce qu’il n’est rien d’autre à côté ! La guerre déboucherait sur la mort de Voldemort, mais aussi sur la sienne. Il s’était sentit mal à ce constat. Dumbledore devait le savoir, qu’à la fin, il n’aurait plus rien. Plus d’espoir, plus de rêve, plus de but. L’arme aurait servi, et elle serait rangée après la guerre, ressortit seulement dans quelques occasions. 

     

    Harry avait accentué ses entraînements, autant magiquement que physiquement et avaient rattrapé en quelques mois toutes ces lacunes dans les matières dans lesquelles il n’avait jamais brillé, potion en premier. Snape avait bien été obligé de s’incliner pour une fois. Oh oui, il revoyait parfaitement ses petits yeux noirs le fixer avec stupeur et étonnement, avec un peu de rage, quand il lui avait rendu sa copie annoté d’un A-. Neville l’avait tout de suite félicité. Lui aussi avait réussi à s’améliorer, et était devenu plus fort, plus puissant. Le petit garçon joufflue avait laissé place petit à petit à un homme. Ils s’entraînaient ensemble à l’occasion, et ils passaient beaucoup de temps ensemble, avec Dean et Seamus. Hermione et Ron eux, restaient de leur côté. 

     

    Le survivant s’assit par terre, fatigué de marcher pour rien. Il était 23h46. Bien entendu, sa sixième année à Hogwarts n’avait pas été que mauvaise. Il s’était donc rapproché de plusieurs personnes de sa maison, et surtout, il avait perdu sa virginité. Il y avait eut une soirée à Hogsmeade, normalement interdite aux élèves, mais qui pouvaient empêcher justement un étudiant d’aller à une fête ? Les passages secrets étaient là pour ça après tout ! 

    Avec Dean et Seamus, ils s’étaient infiltrés à la fête, constitué au final de presque seulement des élèves de Hogwarts. Une fille de Ravenclaw l’avait dragué presque dès son arrivé à la fête. Une heure plus tard, après avoir un peu parlé et beaucoup bu, ils s’examinaient mutuellement les amygdales. Une trentaine de minute encore plus tard, les deux étudiants avaient annexé une chambre à l’étage et en étaient ressortis pas très frais vingt minutes après s’y être enfermés. Pour une expérience, s’en était une, il n’avait pas vraiment aimé, ça avait été mécanique, et pas du tout passionné. Bon il avait été soigneux, juste pour la fille, mais sinon... Bwarf. C’est ce qu’il s’était dit. 

     

    Il était retourné au bar en baillant, fatigué tout de même par son orgasme, et avait à nouveau bu. Harry s’était ensuite tourné vers la piste de danse, toujours assit sur son siège et était tombé, littéralement, dans les yeux gris de Draco Malfoy, habillé très sexy, et le fixant avec un regard brûlant. La suite était un peu flou. Il se souvenait juste qu’il avait chevauché le Slytherin toute la nuit, et qu’il avait adoré ça. 

     

    C’est à ce moment là que le minuscule lien qui le liait encore à Hermione et Ron s’était brisé. La nouvelle de lui et Malfoy s’était répandu en moins d’une journée, et les deux Gryffindors l’avaient... Insultés. Harry avait répliqué qu’il se fichait de leur avis, surtout depuis qu’ils l’ignoraient. Outré, le couple était parti. Bon débarras ! Le brun avait fait une croix sur eux. Définitivement.

     

    Bref, il avait perdu sa virginité. Il était retourné dans le lit Malfoy à l’occasion. Ce type avait juste un cul... Ce n’était pas possible d’être aussi con et bon en même temps. Il était définitivement gay. 

     

    23h50. Son esprit quitta ce souvenir plus que plaisant de lui entrain de soumettre Draco dans la  maison de Slytherin. 

    Dumbledore était resté quasiment toute l’année sans lui reparler. Il lui avait demandé une fois de ne pas se mêler des affaires de l’Ordre du Phoenix, alors même qu’il n’avait rien fait pour. C’était cette demande qui lui avait mis la puce à l’oreille. Pourquoi lui demander cela ? Parce que Voldemort préparait quelque chose de gros ! Harry avait alors abaissé ses protections afin d’espionner le Lord noir. Il avait découvert que celui-ci avait pour projet d’attaquer le chemin de traverse. Apparemment, cela devait servir à faire un exemple. Certains de ses Death Eaters étaient retenus à l’hôpital Ste Mangouste pour être mieux torturés. Harry avait été dégouté parce qu’il avait entendu. On, le camp de la «Lumière», lui avait toujours dit qu’ils ne devaient pas utiliser les méthodes du Lord noir, parce que ce n’était pas digne d’eux, alors pourquoi les torturer ? Pourquoi ne pas utiliser du Veritaserum ? C’était un des rares raid qui aurait lieu là où il pouvait aller. Il n’avait prévenu personne, et encore moins Neville et Ginny, qui seraient venus avec lui immédiatement, le suivant même à son insu.

     

    Pour une fois, la chance avait été de son côté. Le raid était prévu pendant la semaine de ‘vacance’ de Pâque. Ayant toutes les données qu’il fallait, Harry se rendit sur le chemin de traverse quelques minutes avant l’attaque, planqué dans le magasin des jumeaux Weasley. Il n’avait pas vraiment de plan. Il voulait juste s’informer, et regarder. Peut être même verrait il le Lord ? Il avait camouflé son aura magique et avait attendu les premiers signes d’une attaque. 

     

    Ceux-ci n’avaient pas tardé. 

     

    Les explosions se firent entendre et le magasin fut secouer brutalement.   Harry se raccrocha à une étagère attaché au mur. Il sortit rapidement du magasin, sa baguette sortit. Il rabattit sur son visage la capuche noir de sa cape pour se cacher et se fondit dans les ombres, observant les Death Eaters courir dans les allées et tuer les sorciers qui ne se soumettaient pas immédiatement devant eux. Le survivant ne fit pas un seul mouvement, se contentant de regarder. Il distingua quelque uns des mages noirs, dont Lucius Malfoy. Draco avait une aura semblable à la sienne, un peu plus floral dans l’odeur peut être. L’homme était en première ligne, ce qui fit sourire le brun. Il avait lu quelques traités de stratégie militaire, que ce soit muggles ou sorciers, ils n’étaient pas si différents, mais ce qu’il avait retenu était que les soldats dont on voulait se débarrasser étaient toujours envoyés en première ligne.

     

    Quelques minutes plus tard, des dizaines d’Aurors apparurent et les combats débutèrent avec une rare violence. Les Death Eaters affluaient en nombre, et les cadavres s'amoncelaient sur la chaussée. Dumbledore fit son apparition un peu après. Certains mages noirs s’arrêtèrent pour le regarder, ce qui leur valu leur vie. Harry détourna le regard du carnage. Le directeur de Hogwarts venait de les tuer d’un seul sort. Il se demanda brièvement pourquoi il ne les capturait pas au lieu de les tuer, avant de se traiter mentalement d’idiot. Ces hommes étaient envoyés à l’abattoir, et ils ne devaient absolument rien savoir, à par qu’ils devaient se battre autant pour la gloire de leur Maître que pour leur survie. 

     

    Il arriva enfin. Lord Voldemort, dans toute sa gloire. Son visage au teint blafard était déformé par un rictus de haine adressé à son ennemi juré. Ses yeux rouges lançaient des éclairs. Harry se colla plus au mur, un sentiment de peur et de colère s’insinuant en lui, alors que sa cicatrice pulsait douloureusement. Il ne devait pas se lancer dans cette bataille. C’était trop dangereux, et il ne pouvait pas perdre le contrôle qu’il avait sur sa magie et son esprit. 

    Le jeune sorcier se retourna brusquement quand il sentit quelque chose prêt de lui. Le Death Eater l’avait sans doute repéré à l’oeil nu, bien qu’il soit caché dans les ombres. Il leva sa baguette et murmura un «Incarcerem» pour immobiliser l’homme. Il l’approcha ensuite et lui donna un violent coup à la tête. Il fit disparaître le corps, le rendant invisible, et retourna au combat qui faisait rage au milieu du chemin de traverse. Les sorts s’enchaînaient entre les deux mages. C’était impressionnant, et étaient bien plus puissant que lui. Harry se mordit la lèvre en y repensant. Comment était il supposé vaincre le Seigneur des Ténèbres s’il n’avait même pas le niveau de Dumbledore, qui avait acquis sa force en il ne savait combien de décennie ?! 

     

    « Albus, quand comprendras tu que tu ne peux pas me vaincre ?» Ricana le Lord en envoyant une nouvelle valse de sortilège, inconnu au jeune homme. 

    - Je ne le peux pas, mais je peux t’empêcher de faire du mal, Tom. 

    - Ne m’appelle pas comme ça, vieux fou.» Siffla l’homme au visage de serpent. 

    - Harry te tuera, il te vaincra.»

     

    L’assurance qu’il y avait dans la voix du vieil homme rassura le survivant. Dumbledore croyait vraiment en lui alors ? 

     

    « Tout ne se déroulera pas toujours comme tu l’as prévu, Dumbledore. Toutes les manipulations que tu as effectué, pensais tu vraiment que je ne le verrai pas un jour ou l’autre ?»

     

    Dumbledore ne répondit pas, se contentant de jeter un sortilège de feu en direction de Voldemort. Harry tendit l’oreille. Que voulait il dire par là ?

     

    « Allons Albus, nous savons tous les deux que tu te sers de cette prophétie à ton avantage. C’est un moyen pour toi de créer une arme. Potter. 

    - Tu ne sais pas de quoi tu parles Tom. 

    - Oh si. Tu as fais en sorte que je sois au courant pour cette prophétie, que je tue les Potter,  et que je fasse de ce gamin un Horcruxe.»

     

    Dumbledore siffla dangereusement, faisant perdre quelques degré de plus à Harry qui était devenu aussi pâle qu’un cadavre, alors qu’il écoutait Voldemort parler. 

     

    « Tu as fais en sorte que je veuille m’emparer de la prophétie. Tout est bon pour faire croire à ce gamin qu’il doit me tuer, n’est-ce pas ? Sait il que pour me tuer il devra mourir ? Car s’il me tue avant que je ne l’ai débarrassé de ça, je renaîtrais en lui. Tu le savais, non ? 

    - Tom, cher Tom. Rien ne m’empêchera de me débarrasser de toi.»

     

    23h57. Harry était rouge de colère en repensant aux mots du directeur. Il n’avait jamais été qu’un instrument dans une guerre, non pas entre deux camps, mais entre Dumbledore et Voldemort. Une machination parfaitement orchestré par le vieil homme pour se débarrasser d’un ennemi. 

     

    Les sortilèges avaient continué de fuser, jusqu’à ce que Dumbledore trouve une faille dans la protection du Lord et l’envoie voler dans une vitrine du chemin de traverse, non loin de lui. Harry passa par la boutique des Weasley et arriva près de Voldemort. Celui-ci le remarquant enfin, et darda son regard grenat sur lui. Le jeune homme retira sa capuche, ses yeux verts brillants de rage. 

     

    « Ce que vous avez dit, est-ce la vérité ?» Demanda-t-il simplement, son visage légèrement crispé par la douleur qu’il ressentait à la tête, plus forte maintenant qu’il se trouvait à peine un mètre de lui.

    - Potter...» Fit le seigneur des Ténèbres, surpris de ne pas avoir senti sa présence avant. 

    - Est-ce la vérité ?» Répéta-t-il, sa voix moins contrôlé. 

     

    Le mage noir considéra l’adolescent trop vite grandit, et un sourire fleurit sur la bouche sans lèvre. 

     

    « Ça l’est.»

     

    Quelque chose craqua dans sa poitrine. Il s’était sentit trahit, bafoué, piétiné. Harry remit sa capuche et recula de quelques pas. 

     

    « C’est tout, Potter ?»

     

    Harry s’arrêta et leva la tête vers le mage qui était à nouveau debout. Le sorcier ne voyait que les deux orbes vertes briller. 

     

    « Oui. Je ne travaille pas pour les manipulateurs.» 

     

    Et là, il fit quelque chose qui était selon lui particulièrement dangereux. Il se retourna et partit. 

     

    Voldemort aurait pu le tuer, mais il ne l’avait pas fait. Au lieu de cela, il était retourné à son combat. 

     

    Harry était repartit ensuite à Hogwarts, où il avait évité Dumbledore comme la peste. Il avait bien sur découvert ce qu’était qu’un Horcruxe, un morceau d’âme détaché de l’âme principale, et enfermé dans un objet. Il contenait un morceau d’âme de Voldemort. C’était... Réjouissant ? Au moins il pouvait expliquer la connexion qu’il avait avec le Seigneur des Ténèbres. Cela expliquait tout.

     

    Minuit. 

     

    « Joyeux anniversaire Harry.» Murmura-t-il pour lui même. 

     

    La Trace disparut, le jeune homme ouvrit sa fenêtre, libéra Hedwig, saisit la valise qui n’attendait que lui et transplana. 

     

     

    À suivre. 


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