• Revenge Chapitre 6

    Chapitre 6 - Casallie Lanya -

     

    « Alors ! C’est quoi que tu voulais nous dire ?» S’impatienta Ginny, qui s’était assise à côté de Luna. 

     

    L’année scolaire avait débuté voilà déjà deux semaines, et quelques jours auparavant, Harry avait fait passé le mot à certaines personnes, de venir le retrouver dans la Salle sur demande, tel jour, à telle heure. Et ils y étaient.

    Seamus, Neville, Parvati, Padma, Dean, Colin, Ginny et Luna. 

    Les personnes en qui il avait le plus confiance parmi leur promotion. 

     

    Il y avait bien Cho Chang, avec qui, après un début de relation en cinquième année, il était devenu finalement très bon ami, en venant même à lui dire certaines choses concernant Voldemort, ainsi que Sirius, mais qui avait finit son année scolaire, ayant un an de plus que lui. Mais ce n’était pas pour cela qu’il n’avait plus de contact avec elle, au contraire. Il allait aller la voir en décembre, profitant des vacances de Noël, pour lui rapporter tout ce qui serait dit. Harry savait que la jeune femme se destinait à une carrière au sein du Ministère, et cela tombait bien car il avait besoin d’espion pour surveillé cet idiot de Scrimgeour. 

     

    « Du calme Gin’. Déjà merci d’être tous venus, et je vous remercie d’avance de rester calme. Ce que j’ai à vous dire est plutôt gros.»

     

    Acquiesçant, les adolescents se turent et tendirent l’oreille. Harry ne put s’empêcher de déglutir. Faire le fier et bomber le torse devant des hommes politiques, ça il savait faire, mais devant ses amis, ce n’était plus la même chose, aussi hésita-t-il sur les mots à choisir. 

     

    « Disons que j’ai appris certaines choses sur le directeur... Dumbledore.» Commença-t-il, en essayant de contrôler sa voix pour la faire paraître la plus neutre possible. « J’ai découvert, au cours du raid d’avril dernier, où j’étais, que Dumbledore a manipulé la prophétie, de telle sorte à ce que Voldemort l’accomplisse... Et fasse de moi une arme. J’ai aussi appris que je ne pouvais tuer Voldemort sans mourir.»

     

    Les étudiants avaient une expression de stupeur sur le visage et étaient bouches bées. Ils n’auraient jamais cru cela possible de l’homme, qui faisait plus grand père bienveillant qu’autre chose.

     

    « J’étais un horcrux. Mon corps contenait un morceau d’âme de Voldemort, qu’il m’a transmis lorsqu’il a essayé de me tuer. C’est cela qui fait que je parlais fourchelangue, et qui expliquait ma connexion avec lui. Mais j’ai accomplis la prophétie, et j’ai conclu une trêve avec lui.» 

    - Quoi ?!» Ne put s’empêcher de s’exclamer Neville et Ginny en même temps. 

    - Je peux finir ?» Fit il en mimant à ses amis de se rasseoir. « J’ai conclu une trêve avec Voldemort. C’est lui qui a trouvé ce nom ronflant de Lord Black Potter, vous qui vouliez savoir.» Continua-t-il en dardant un regard amusé sur Dean et Seamus. « Il a eu l’occasion de me tuer... Et il ne l’a pas fait. Je ne lui fais pas confiance pour autant, mais on ne peut plus dire que nous sommes des ennemis mortelles... Plutôt des meilleurs ennemis si je puis dire.»

     

    Neville était blanc. Pour lui, c’était inconcevable ! Voldemort était l’ennemi à abattre ! À cause de lui, sa vie avait été gâchée avant même d’avoir eu le temps de commencer. Il se leva, tremblant, contenant difficilement sa rage envers Harry, le seigneur noir, Dumbledore, tout le monde. Le jeune homme sortit de la salle sur demande sans un regard pour le reste de ses amis présents. Harry fit signe aux autres de rester assis, et se mit à courir pour rattraper le brun. 

     

    « Neville...

    - Non Harry ! Non. N’essaie même pas de me parler.» Cracha-t-il sans même se retourner. 

    - Neville ! Écoutes moi, je t’en pris, tu es l’un de mes meilleurs amis. Mon meilleur ami...» Termina-t-il en soufflant. « Je sais que tu hais Voldemort, il t’a pris tes parents, comme il a pris les miens. Moi aussi je le déteste. Mais il n’est pas le seul coupable.»

     

    Neville s’arrêta de marcher et se retourna lentement, son visage maintenant rouge de colère, mais prêt à écouter ce qu’avait à dire le jeune Lord. 

     

    « Dumbledore est le premier investigateur de notre malheur. Voldemort a payé en quelque sorte, il a passé 13 ans sous la forme d’une ombre... Mais Dumbledore, lui, a été récompensé. Ils veulent tous les deux la guerre. C’est pour ça que j’ai un plan pour l’arrêter.»

     

    Longbottom regarda Harry avec intérêt. 

     

    « J’y ai beaucoup pensé, dans tous les sens. Ce qui fait la grandeur de Dumbledore, c’est son rôle actif dans la guerre. Et Voldemort ne cesse d’attirer de nouveaux alliés, assoiffés de sang. Si j’arrive à concrétiser mon idée, la guerre finira, et ces deux là, au mieux, iront au placard.»

     

    Le jeune homme tendit la main à son ami. 

     

    « Viens Neville, j’ai besoin de toi. On a tous besoin de toi.»

     

    Neville se laissa finalement convaincre. Si quelqu’un pouvait faire cesser cette guerre, c’était bien Harry. 

     

    « Désolé pour l’interruption.» Marmonna le gryffindor en se rasseyant sous les regards compatissant de ses amis. 

    - Je disais donc... J’ai rencontré Voldemort, à la mi-aout. 

    - Tu... Tu es vraiment incroyable tu sais ?» Fit Colin, complètement admirateur devant le courage de son aîné.

     

    Harry eut un petit sourire, tentant de ne pas rougir bêtement sous le compliment, et continua de parler, sur la prophétie, et sa trêve avec le Seigneur des Ténèbres.

     

    « Harry. Tu disais pouvoir arrêté la guerre. Comment ?

    - C’est là que la réception que j’ai organisé cet été va nous servir. J’ai invité des politiciens important, provenant de plusieurs États voisins. Les communautés européennes muggles prennent de l’ampleur. Les sorciers commencent à s’y intéresser. Ce que j’aimerai, c’est à l’instar de ce que font les muggles, c’est créer une communauté magique européenne. Cette communauté va créer des alliances autant politique que militaire. Voldemort pouvait s’attaquer aux pays un par un, mais jamais il n’osera face à un front uni. La guerre s’arrêtera d’elle même. J’ai beaucoup parlé avec ces hommes et ces femmes. J’ai gardé des contacts, et j’entretiens plusieurs correspondances, afin de savoir où tout cela en est. Cet hivers, j’aimerai me rendre à diverses réceptions à Londres, à Paris, à Berlin et d’autres villes encore si possible, pour rencontrer les dirigeants.

    - Harry... Tu veux créer une alliance sorcière européenne ? Est-ce que tu te rends compte du travail qu’il va y avoir à faire là dessus ?» Demanda Parvati, que la surprise avait figé, comme le reste du groupe. 

    - Bien sur que j’en suis conscient. Ca ne se fera pas tout de suite. À la fin de l’année scolaire, j’espère avoir assez de contact pour commencer à rédiger un premier essaie de pacte, et sûrement, dans le courant de l’année prochaine, on pourrait arriver à signer cet accord...

    - C’est...» Commença Seamus sans arriver à trouver ses mots.

    - Suicidaire !» Continua Dean, alors que les autres hochaient la tête. 

     

    Le jeune homme sourit devant les réactions. Il s’attendait à ce genre de chose. 

     

    « Je ne vous demande rien pour le moment. Nous allons former notre propre partie. Nous devrons manoeuvrer dans le plus grand secret, personne ne devra connaître nos véritables nom. On ne doit pas remonter jusqu’à nous. Maintenant, la question est : est-ce que vous me suivez ?»

     

    Les étudiants se regardèrent entre eux un instant. Oh bien sur, ils savaient déjà la réponse qu’ils allaient dire, mais ils voulaient avant tout jauger la situation. Mais ils avaient tous confiance en Harry. Il avait une âme de chef

     

    « On est avec toi.» Dit finalement Neville en se levant.

     

    OoO

     

    Harry sortit des donjons d’un pas pressé. Snape avait été particulièrement en forme ce jour là. Ron avait particulièrement souffert, et s’était attiré les foudres des autres gryffindors, pour avoir fait perdre à leur maison une bonne cinquantaine de points. Même Hermione semblait faire la tête au roux. Il ne put s’empêcher de ressentir une joie malsaine à cette constatation. Oui bon, il en voulait beaucoup à Ron pour l’an passé, et pour son comportement maintenant. Apparemment, le jeune Weasley était trop bien, et trop fier surtout, pour venir s’excuser de son comportement envers lui l’an passé, et à la rentrée. Parce qu’il était hors de question que ce soit lui qui fasse le premier pas ! Il n’allait pas supporter une fois de plus que le jeune homme lui fasse sa crise d’adolescent en l’ignorant pour des motifs futiles.

     

    Il se dirigea vers le second étage, et entra dans les toilettes des filles. 

     

    « Bonjour Harry...» Salua la voix, qui se semblait sûrement vouloir être séductrice, de Myrtle. 

    - Bonjour Myrtle. Tu as passé une bonne journée ? 

    - Oh, j’ai fais peur à des premières années. Ils sont tellement naïfs les pauvres !

    - Tu es vraiment méchante, Myrtle !

    - Mais non. Ce sont eux qui pensent pouvoir utiliser mes toilettes !»

     

    Harry sourit au fantôme de la jeune fille, et ouvrit la porte de la chambre des secrets, avant de sauter dans le tuyau. À son grand étonnement, il pouvait toujours parler Fourchelangue, alors même qu’il n’abritait plus l’âme du Lord noir. Harry en avait déduit que ce pouvoir s’était profondément encré en lui, encore plus au fil du temps puisqu’il l’utilisait à chaque fois qu’il croisait un serpent. 

    Il marcha pendant quelques minutes dans les entrailles du château avant de s’arrêter devant les restes du cadavre du Basilic. 

     

    « Monsieur Potter, toujours ponctuel.»

     

    Sortant de l’ombre, son professeur de défense contre les forces du mal sortit des ombres, habillé d’une robe corset rouge.

     

    « Toujours voyons.»

     

    Harry sourit à la sorcière. Cette première semaine avait été très intéressante pour Harry, notamment à cause de cette femme, Casallie Lanya. 

     

    Dès leur premier cours, le lundi après midi, la jeune femme avait fait l’objet de moquerie et de sifflement de la part de beaucoup de garçon de septième année, notamment des gryffindors. Les slytherins savaient se tenir à ce niveau là. Lanya avait très vite fait taire toutes ces ‘attentions’ de la part des garçons. Elle avait testé les élèves un à un, en les combattants en duel. À chaque fois, les combats ne duraient pas plus d’une minute. Leur professeur était très forte. Elle était rapide, et n’utilisait quasiment que des sorts informulés, ce qui la rendait imprévisible. Harry dû tenir quelques minutes, cinq peut être, mais pas plus, et seulement parce qu’il avait l’habitude d’être le sujet d’une tentative de meurtre. 

    À la fin de leur cours, il avait été la voir. Ils s’étaient regardés dans le blanc des yeux pendant quelques instants, avant que la jeune femme ne lui demande ce qu’il voulait. 

     

    « Je vous ai reconnu. C’était vous à la boutique.»

     

    Lanya avait sourit gentiment. Elle n’avait pas l’air prête à lâcher ses secrets, mais c’est ce qui la rendait plus intéressante. 

     

    « Que voulez vous d’autre ? 

    - Apprenez moi à être aussi fort que vous.»

     

    Le sourire de son professeur s’était élargi, mais cette fois-ci, une lueur malicieuse brillait dans les yeux ambrés. Ils s’étaient simplement donnés rendez vous dans la chambre des secrets. Il n’avait pas posé plus de question cette première fois. Lorsqu’il avait été dans la crique, elle était déjà là, et l’attendait, assise sur un siège qu’elle avait apparemment amené elle même. 

    Casallie lui avait parlé lors de cette «première séance», des livres qu’il avait acheté lors de son passage à l’Allée des embrumes. Harry les avait dévoré, et n’avait jamais réussi à en trouver d’aussi bonne qualité, et avec de telles informations sur la magie et ses origines. Elle lui avait donné de nouveaux livres à lire, et l’avait congédié. 

     

    « Qu’allons nous voir aujourd’hui ?

    - Vous avez lu le livre que je vous ai prêté la semaine dernière, n’est-ce pas ?» Harry hocha énergiquement la tête. « Parfait. Nous allons donc mettre en pratique.»

     

    Harry déglutit légèrement. Le livre qu’elle lui avait donné à leur dernier cours parlait des auras, et des différentes façons de s’en servir, notamment comme d’un bouclier. L’auteur expliquait aussi comme se servir de son saura afin d’absorber l’énergie du sort, afin de renforcer ses propres défenses. Ca avait immédiatement attiré son attention, lui rêvait de pouvoir faire ça depuis des mois. Une technique que semblait parfaitement maîtriser la femme. 

     

    Harry se tint prêt, déployant tout autour de lui son aura, de petits éclairs tournant autour de lui, et la solidifiant afin qu’elle résiste aux sorts de Lanya. Son professeur leva sa baguette, et un premier jet de lumière fusa hors de celle-ci. L’aura du Survivant trembla, et les éclairs faiblirent légèrement, mais repoussa le sortilège.

     

    « Bien ! C’est plutôt pas mal pour un premier essai.»

     

    Le sortilège suivant doubla d’intensité, et envoya cette fois-ci Harry au tapis. 

     

    « Je pense que ce serait trop cruel que de continuer comme ça. Tu dois t’entraîner à maintenir ce bouclier sur toi, sans cesse. Sa puissance, comme la tienne, croira avec le temps, et l’entraînement.  Fais attention aux éclairs autour de toi, ils sont voyants.» Elle se tut un instant avant de reprendre, un sourire en coin. « Tu devrais peut être apprendre cela à tes soldats.»

     

    Le jeune sorcier se figea et regarda avec effarement la femme aux cheveux rouges. Comment est-ce qu’elle avait ? 

    Devant son air surpris, Casallie se mit à rire. 

     

    « Bien sur que je l’ai remarqué ! Vous n’êtes pas vraiment discret à mes yeux. Cessez de vous regardez avec cet air conspirateur et fier de vous, et peut être que vous passerez inaperçu.

    - Ce ne sont pas des soldats.» Intervint Harry. Il ne participait plus à la guerre, et ses amis non plus. « Ce sont mes alliés, mais ce ne sont pas des combattants. 

    - Oh ? Donc ton but n’est pas de tuer le Seigneur des Ténèbres ?» S’étonna-t-elle. C’était la première fois que le jeune homme la surprenait ainsi. 

    - Non. Je veux arrêter la guerre, mais tuer un homme ne changera rien. Ses fidèles continueront de vivre, et de semer la terreur. Et il n’est pas le seul responsable de cette guerre. Si le ministère, si Dumbledore avait vraiment voulu la fin de la guerre, elle aurait cessé il y a longtemps.» 

     

    Lanya acquiesça et l’aida à se relever. 

     

    « C’est vrai. Tu es plus malin que tu ne sembles l’être. Vous avez un plan je suppose. 

    - En effet, mais je ne vous dirai rien. Dès fois que vous soyez un espion de Dumbledore ou Voldemort.»

     

    Harry vit avec surprise un grand sourire naître sur le visage de la femme. Elle semblait apparemment satisfaite de sa réponse. Était-ce parce qu’il se méfiait d’elle ? 

     

    « ...Que voyons nous maintenant ? 

    - Les sorts elfiques.» Le coeur du Survivant fit un bon. Il avait adoré lire le livre qu’il avait acheté à sa boutique, sans arriver cependant à mettre en pratique. « Tu auras remarqué qu’ils ne sont pas comme la magie humaine. Toute créature à sa propre magie. Très rare sont les hommes qui peuvent utiliser la magie des elfes, mais quelque chose me dit que tu arriveras à l’utiliser. 

    - J’ai essayé d’utiliser des sorts, mais ça a échoué à chaque fois.

    - C’est normal. La source de la magie n’est pas la même. Chaque sorcier a accès à sa magie, c’est un fait inconscient, mais la source de la magie utiliser par les elfes est différente de celle-ci. Il va falloir que tu te concentres pour trouver en toi cette source particulière.» D’un mouvement de baguette, un deuxième siège apparut. « Assis toi, et fais le vide dans ton esprit.»

     

    OoO

     

    Harry ressortit de la chambre des secrets tout endolori. Après avoir médité une trentaine de minute, la jeune femme l’avait entraîné au combat au corps à corps, parce que dans ce domaine là aussi, elle était douée. Elle lui avait expliqué que parfois, un bon coup de pied dans le ventre était plus efficace et rapide qu’un sortilège. 

     

    En gros, il s’était fait tapé dessus. À tous les coups, il aurait des bleus et peut être même des hématomes. Donc pas de sexe pendant une durée indéterminée. Harry pesta, et se promit de faire plus attention à leur prochaine séance. Ce serait sa motivation en quelque sorte. 

     

    D’ailleurs, en pensant à ça... Il n’avait toujours pas parlé à Draco de leur petite escapade l’an dernier. Il le voyait toujours, lui et les autres slytherins, mais il n’arrivait pas à aborder ce point avec lui. 

     

    « Harry !» S’exclama Theodore en voyant le brun arriver vers eux. « Où étais tu ? Tu as disparu tout à l’heure, et personne ne savait où tu étais. Ta petite copine rousse est même venue nous demander si nous ne t’avions pas vu.»

     

    Ginny était allée parler aux slytherins ? Voilà qui était intéressant. 

     

    « J’avais quelque chose à faire, pas d’inquiétude !» Leur sourit Harry. « Drake, je pourrai te parler ?»

     

    Le blond hocha la tête, puis se leva. Il le suivit sans rechigner, étonnamment. 

     

    « Qu’y a-t-il ?» Demanda-t-il de sa voix traînante. 

    - Ne fais pas comme si tu n’en avais aucune idée, Draco.» Le jeune homme soupira et s’appuya contre le mur. « Je veux bien qu’on ne faisait que coucher, mais bon, faire comme si de rien n’était... C’était si mauvais que ça ?

    - Non ! Non, bien sur que non Harry. Ce n’est pas ça. C’est juste que mon père l’a remarqué. À chaque fois qu’on se voyait, il y avait cette petite tension entre nous, et il l’a vu. Il m’a presque poussé à coucher avec toi ! Je crois bien qu’il veut que je t’attire de notre côté en utilisant tes sentiments... Mais je ne veux pas qu’on se serve comme ça de moi.»

     

    Harry en resta bouche bée. Alors c’était à cause de ça ? Il prit le jeune homme dans ses bras et le serra contre lui. 

     

    « Merci de me l’avoir dit Draco. Je suis vraiment heureux que tu tiennes à moi au point de ne pas obéir aux attentes de ton père.» Murmura-t-il à son oreille. 

    - Tu es mon ami maintenant, je ne peux pas te trahir comme ça.

    - Tu sais que ce que tu viens de dire fait très gryffindor ? 

    - Arg !»

     

    Le brun se sépara de son ami et se laissa glisser contre le mur, et fut vite rejoint par celui-ci.

     

    « Nous ne coucherons plus ensemble à ce moment là, d’accord ?» Draco acquiesça à nouveau la tête. « Et... J’aimerai te parler de quelque chose. C’est à propos de cette guerre. Je vois bien que ça ne t’enchante pas. Vous n’en parlez jamais quand je suis là, avec les autres. Tu es mon ami, et j’ai confiance en toi, alors je te propose une alternative à cette guerre.»

     

     

    À suivre. 


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