• Seconde Chance Chapitre 8

    Chapitre 8 - La Famille Addams

     

    Tom vint plusieurs fois à l’appartement, et à chaque fois, Harry s’éclipsait, soit sortant par la fenêtre, soit transplanant. Il ne voulait pas lui parler, pas avant de savoir quoi dire, quoi répondre aux questions qu’il allait lui poser. Il n’avait pas prévu de faire étalage de cette habilité devant qui que ce soit, et encore moins devant lui.

     

    « Harry, tu peux me dire pourquoi Thomas vient à l’appartement tous les jours pour te voir, et pourquoi tu l’évites comme la peste ?
    -Hm... Non ? Et puis ce n’est pas comme si tu me disais tout toi aussi !
    -Harry !» Cria-t-elle en l’attrapant par le col de son pull. « Tu vas arrêter de l’éviter, et me parler de ce qui ne va pas.»

     

    Harry déglutit difficilement. Angela pouvait vraiment faire peur quand elle le voulait, et la, tout de suite, il avait vraiment la trouille.

     

    « Je...» Commença-t-il avant de s’arrêter tout de suite, ne sachant par quoi commencer. Angela était sa meilleure amie dans ce monde, ce monde qui était désormais le sien, il pouvait se confier à elle, sans pour autant tout lui dire.
    -Harry !» S’impatienta-t-elle en grognant de façon menaçante.

    -Je... Je ne veux pas attirer l’attention.»

     

    Sa réponse laissa la blonde pantoise. Celle-ci le regardait avec ses deux grands yeux ronds, sa bouche ouverte de telle façon qu’elle aurait pu gober les mouches.

     

    « Que... Quoi ? Tu veux dire que tu fuis Thomas parce que tu ne veux pas être remarqué ?
    -Heu... Oui ?
    -Harryyy !» Crisa-t-elle. Angela se prit la tête dans les mains en soupirant lourdement. « C’est pas vrai... Tom est compliqué, mais toi alors, tu es pire ! Franchement ! Et pourquoi est-ce que Tom te poursuit si assidument ?
    -... Je suis fourchelangue.»

     

    Alors là, c’était le pompon !

     

    « Quoi ?! Et tu ne m’as rien dit ?!
    -Ca m’a toujours apporté plus de problème qu’autre chose.» Expliqua-t-il. « Je n’en voyais pas l’intérêt...
    -Par contre Tom le sait.» Glissa-t-elle vicieusement.
    -J’ai parlé à son serpent sans faire exprès.»

     

    De plus en plus compliqué. Depuis quand est-ce que Tom avait un serpent ? Devant son air décomposé, entre la surprise et le désespoir, Harry consentit à lui raconter l’histoire depuis le début. Sa journée désastreuse, la venue de Tom, le restaurant, puis les au revoir dans la voiture.

     

    « Par Morgane…  Et toi qui disait passer une bonne journée. Tu sais Harry, il ne va pas te manger. Il doit être curieux, et c’est normal ! Vous êtes peut être de la même famille, après tout, seul les descendants de Slytherin sont connus pour être fourchelangues.
    - Je ne suis pas un descendant de Slytherin, Angela.

    - Vous devez avoir un ancêtre commun, tu sais, ce truc d’atavisme, les caractéristiques qui sautent plusieurs générations, pour réapparaître. Peut être que vos familles sont éloignées, mais connectées.»

     

    ...Comment lui expliquer qu’il venait d’un monde où un mage noir lui avait collé un morceau d’âme dans la tête et que c’est de là qu’il tenait cette capacité, et que ça n’avait rien à voir avec les miracles de la génétique ?

     

    « Mais bref, tu vas lui parler ! Je lui donnerai ton emploi du temps s’il le faut, mais tu vas lui parler. 

    - Mais Angie...
    - Pas de ‘mais’, Harry.
    - On ne saura même pas de quoi parler si on se retrouve, ça va être juste gênant...» Juste après ces mots dit avec un gémissement de désespoir, plusieurs coups retentirent à la porte.

    - Trop tard !» S’exclama la blonde en sautant de sa chaise pour aller ouvrir. « Bonjour Tom ! Tu tombes bien. Harry, je sors, à tout à l’heure !
    - Quoi ? Angel-»

     

    Trop tard. La porte était déjà fermée, et Tom Gaunt était dans le petit salon de l’appartement, le regardant intensément.

     

    « Salut...» Fit il, gêné. Tom était toujours aussi impeccablement habillé, d’une veste longue, noir, le couvrant, qu’il retira, la posant sur la chaise en face de lui.
    -Oui, ‘salut’.» Répondit avec un rictus le jeune homme. « Je ne te connais pas très bien, mais je peux dire que tu m’as évité ces deux derniers jours. Est-ce parce que tu es fourchelangue, et que par conséquent nous sommes liés, ou parce qu’on a eu un rencard et que tu l’as remarqué après coup ?»

     

    ... Hein ?
    Comment ça un rencard ?! Non non non ! Il n’y avait eu aucun rencard ! C’était juste un concours de circonstance, et absolument rien d’autre.

     

    « Nous n’avons pas eu de rencard. » Dit il fermement.


    - Si.» Susurra Tom avec un nouveau sourire, plus luxurieux cette fois-ci. « Nous avons eu un rencard.


    - Non, j’avais faim, tu as de l’argent, j’ai juste assemblé deux et deux, et j’ai accepté d’aller au restaurant avec toi, c’est tout. C’était sympa, mais c’était pas un rencard.

    - Si tu le dis.» Harry ne put s’empêcher de laisser échapper un soupir exaspéré et roula des yeux. « Donc, si ce n’est pas à cause du rencard que tu m’évitais,» Harry se remit à grogner pour la forme. « C’est à cause de ta faculté de fourchelangue.

    - Nous ne sommes pas de la même famille, si c’est ce que tu te demandes. Et ce n’était pas un rencard.

    - Nous avons forcément un lien familial, même lointain, mais sincèrement, je m’en fiche. C’était un rencard.»

     

    D’accord. Donc, Thomas pensait qu’il fuyait parce que lui même croyait qu’ils étaient sortis ensemble, de façon sentimentale, et Harry pensait qu’il le poursuivait pour avoir des informations sur sa capacité à parler fourchelangue. Harry se prit la tête dans ses mains et poussa un nouveau soupir. Tom le regardait fixement de ses yeux rouges, l’air amusé.

     

    « Si je t’avais embrassé dans ma voiture, tu m’aurais répondu, et on aurait passé la nuit ensemble. Là tu aurais pensé que c’était un rencard.» Harry faillit s’étouffer avec sa propre salive. Alors comme ça, ce sale type bourré de fric pensait qu’il pouvait juste coucher avec lui, comme ça ? Il prit un air décontenancé.

    - Je crois pas, non.


    - Ose me dire que si tu n’avais pas parlé fourchelangue, et que si je t’avais embrassé, tu ne m’aurais pas répondu.»

     

    C’était donc ça cette atmosphère pensante qu’il y avait soudainement, le soir de leur sortie. Tom avait voulu l’embrasser, attendant juste le bon moment pour l’entraîner dans son lit.

     

    « J’aurai fui tout aussi bien, et on en serait au même point.

    - Parfait.

    - Parfait !» Conclut Harry en se levant, décidé à ne pas continuer cette conversation bizarre et sans aucun sens.

     

    Tom se leva à sa suite, et le coinça contre le mur d’un mouvement brusque. Harry se retrouva dos à Gaunt, et plaqué contre le mur, il ne put s’empêcher de réagir au quart de tour. Alors que Tom s’apprêtait à le retourner, très certainement pour l’embrasser, il lui attrapa le bras et le renversa par terre en le faisant passer par dessus son épaule, et le colla à terre. Harry se rendit compte après coup qu’il tenait fermement le bras de Tom dans son dos, complètement plié pour l’empêcher de bouger.

     

    « Je-Je suis désolé !» Harry le lâcha, la confusion se lisant clairement sur son visage. « C’était un réflexe...» Dit il en justification. Il lui tendit la main pour l’aider à se relever.

    - Angela ne mentait pas sur tes compétences au combat, c’est impressionnant. Et excitant.

    - Tu ne t’arrêtes jamais ? J’aurai dû y aller plus fort. » Grogna-t-il.

     

    - Non. Mais la prochaine fois je sais que je ne devrai pas te faire d’avance trop physique.» 

     

    Nouveau roulement des yeux. Harry n’en croyait pas ses oreilles.

     

    « Je ne sortirai pas avec toi.


    - Et pourquoi ça ? Je suis séduisant et riche.» Harry ne put s’empêcher de rire. Il était incroyable ! Est-ce que ça voulait dire que Voldemort était aussi comme ça dans sa jeunesse ? Si arrogant et sûr de lui ?

    - C’est comme ça, la vie est injuste.» Fit il simplement. « Maintenant, dehors.

    - Tu me succomberas, Harry.» Siffla Tom en fourchelangue.

     

    Il ne répondit pas à la pique, et réussit finalement tant bien que mal à mettre Tom dehors, en se trouvant plein d’excuse bidon. C’est vrai qu’en y pensant, il ne pouvait le trouver que très séduisant, il était aussi beau parleur, avec un sourire à tomber par terre -sans parler de son corps-, mais il était tout simplement hors de question qu’il envisage la moindre relation avec lui, ou avec la moindre personne pour le moment, et sa propre réaction le confortait dans ce choix. La façon dont l’avait plaqué Tom contre le mur aurait pu être très excitante, plaisante même, s’il n’avait pas eu ce réflexe de le mettre à terre immédiatement. Qu’est-ce qu’il se passerait lorsqu’il tenterait d’avoir une relation sérieuse avec un homme ou une femme ? Si son ou sa partenaire essayait de le prendre dans ses bras par derrière, est-ce qu’il lui ferait une prise d’un quelconque art martial par pur instinct combattant ? Ca n’allait pas être possible pour le moment.

     

    Se sentant sur le point d’exploser, Harry reprit son journal et se mit à écrire. Étrangement, écrire l’apaisait. Il pouvait ainsi déverser toutes ses pensées, sans que personne ne soit au courant, grâce aux divers sortilèges qu’il avait mis sur le carnet. 

     

    Quelques minutes après, River Song vint se poser sur son épaule en coassant joyeusement. Satané corbeau. Où est-ce qu’il était quand il avait besoin de lui ? Il ne pouvait pas le protéger, comme tout bon familier l’aurait fait ? N’aurait il pas été censé attaquer férocement Tom pour défendre son inexistante vertu ? Non sérieusement ! Il aurait presque pu croire qu’il avait disparu intentionnellement.

     

    Est-ce qu’il venait de sous entendre que son corbeau voulait le caser avec Gaunt ?

     

    OoO

     

    Angela revint une demi-heure plus tard, et lui sauta presque dessus, impatiente d’entendre les détails croustillants. Harry en déduisit immédiatement que cette sale petite Malfoy savait exactement de quoi Tom voulait lui parler. Il la regarda suspicieusement, et elle lui envoya un grand sourire plein de dents.

     

    « C’est bon, ne me regarde pas comme ça ! Ca se voyait à la soirée que Tom allait tenter quelque chose. Il n’a pas arrêté de me parler de toi. » Tiens, voilà qui était intéressant. « Tu as vraiment dû l’impressionner en une quelconque manière pour qu’il s’intéresse à toi ainsi. Si tu étais resté plus longtemps, je suis sûr qu’il t’aurait invité à danser ou qu’il aurait essayé de t’embrasser. Je le connais quand même !»

     

    D’accord, il était donc le seul pas au courant du fait que Gaunt voulait le mettre dans son lit.

     

    « Et maintenant qu’il sait que tu es fourchelangue, tu dois avoir encore plus attisé sa curiosité et son envie de t’avoir. Je pense qu’il ne s’arrêtera devant rien.


    - Tu ne me pousses quand même pas à coucher avec lui quand même ?

    - Mais non, juste à accepter un dîner en tête à tête avec lui.

    - Je l’ai déjà fait !

    - Tu ne t’étais même pas rendu compte que c’était un rendez vous galant, ça ne compte pas. D’ailleurs, tu viens toujours manger avec moi chez mes parents dimanche ?»

     

    Harry acquiesça, puis repartit se coucher, épuisé par toutes ces révélations.

     

    OoO

     

    Angela se garda bien de lui dire qu’il n’y aurait pas que ses parents à ce repas, et rien dans sa vie entière ne l’avait préparé à ce qui allait se passer. Était aussi présent les deux oncles et tantes de la jeune femme. Sirius Black-Gaunt et Regulus Black, ainsi que Fedora et Anastasia, leurs épouses respectives. Harry en était resté muet et choqué. Les deux hommes étaient morts dans son monde, les voir ainsi était perturbant, très perturbant.

     

    « Qu-... Qu’est-ce qu’ils font ici ?!» S’alarma Harry, prenant Angela par le bras pour l’arrêter.

    - Ce sont mes oncles. Sirius et Regulus. Bon, normalement ce sont des cousins du côté de ma mère, mais je les ai toujours vu comme des oncles.» Angela se défit de son étreinte, et sauta dans les bras de ses oncles. Difficile de dire que son amie avait vingt huit ans, on aurait pu facilement la confondre avec une adolescente de seize ans. Il pouvait très bien comprendre, elle réapprenait à vivre avec sa famille, cela faisait longtemps pour elle.

     

    Harry resta en arrière, dans l’ombre, jusqu’à ce que les deux hommes l’aperçoivent. Ils semblaient en pleine forme, dans la fleur de l’âge. Leurs cheveux noirs flottaient élégamment autour de leur visage, encerclant leurs visages pâles où brillaient deux yeux noirs profonds. Ils étaient magnifiques, et vivants.

     

    « Angie, qui est ce garç-» Sirius s’approcha lentement, s’arrêtant soudainement de parler et le regarda fixement, son visage déjà pâle blanchissant un peu plus, comme s’il avait vu un fantôme. « James ?»

     

    Le coeur de Harry s’arrêta dans sa poitrine. Son père était en vie ? Il ouvrit la bouche, mais rien ne put en sortir. Il pouvait sentir ses jambes trembler sous lui, mais il fit tout pour ne rien laisser paraitre. Tout tenter pour sembler normal. Finalement Sirius reprit la parole.

     

    « Excusez moi, vous ressemblez tellement à quelqu’un que j’ai connu. Il est mort il y a bien longtemps, désolé pour la confusion.

    - James Potter ?» Murmura-t-il. « Vous connaissiez James Potter ?»

     

    Son coeur qui s’était arrêté de battre était repartit, en un rythme effréné. Alors son père était mort ? Il ne put s’empêcher de ressentir une douleur à la poitrine à la pensée de cet homme qu’il n’avait vu que sous forme de fantôme et de spectre. Il ne l’avait jamais connu, mais il ne pouvait empêcher son coeur de se serrer à sa pensée. Il l’aimait inconditionnellement, même s’il ne savait rien de lui.

    Devant lui, Sirius avait eu l’air d’avoir le souffle coupé, et ses yeux s’étaient écarquillés.

     

    « Tu... Tu es... Harry ?»

     

    Le silence se fit dans la pièce. À ses côtés, Regulus sembla comprendre et eut la même réaction que son frère, c’est-à-dire, ouvrit grand les yeux et le fixa impudemment. Aux vues de leur réaction, Harry pouvait déduire qu’ils étaient habitués à ce que Sirius divague sur ses souvenirs de jeunesse, mais pas à ce qu’il réagisse comme ça, encore moins son frère avec lui. Narcissa et Lucius Malfoy avait aussi cessé leur conversation et les regardait, lui et Sirius.

     

    « Tu es le fils de James ?»

     

    Sirius avança une main vers son visage, et Harry frissonna lorsqu’il toucha doucement sa joue. Qu’est-ce qu’il se passait ? Est-ce que doucement, les deux mondes se mélangeaient pour lui créer une histoire ? Combien de surprise de ce genre est-ce qu’il allait avoir maintenant ?

     

    « Je...» Angela le regarda avec des yeux ronds. Il ne lui avait jamais rien raconté sur sa famille, à peine lui avait il montré quelques photos qu’il gardait précieusement dans sa chambre, elle n’avait pas pu savoir, ni deviner, à moins d’avoir déjà vu des photos de son père avant. « Oui, il était mon père...

     

    - Alors...»

     

    La porte claqua derrière eux, et Harry se retourna brusquement. Scorpius et Thomas venaient d’entrer dans la pièce avec un grand sourire.

     

    « Eh bien ! Vous en faites une tête !» Fit le blond avec un grand sourire aux lèvres. « Vous n’êtes pas contents de nous voir ?»

     

    Harry profita de ce moment où tout le monde recommença à bouger pour s’esquisser, s’enfuyait comme un voleur avant d’exploser. Ils allaient encore se demander ce qu’il avait, et ils en concluraient certainement que c’était un de ses traits de caractère, et il s’en fichait. Il n’était pas habitué à ressentir autant de chose en même temps et même s’il avait une poisse extraordinaire et une capacité presque surnaturelle à se retrouver dans les pires situations, rien n’aurait pu être pire que ça.

     

    « Attends ! Harry, je t’en pris.»

     

    Harry s’arrêta et se retourna. Sirius l’avait suivit en dehors de l’immense propriété des Malfoy. L’homme s’approcha de lui et le prit dans ses bras. Harry laissa une larme glisser sur sa joue, en même temps qu’une douce chaleur se développait dans sa poitrine. Ca faisait tellement longtemps, il voulait juste profiter un peu. Ils restèrent quelques minutes ainsi, avec seulement leur respiration pour briser le silence installé.

     

    « Tu es le fils de James... Je te croyais mort, comme lui... Tu es en vie... 

    - Quoi ? Comment ça ?»

     

    Sirius arrêta de le serrer contre lui, mais continua de le tenir par les épaules, ses yeux brillants d’émotion. Qu’il ne soit pas encore en larme relevait du miracle, tellement son coeur était serré dans sa poitrine sous la force des sentiments qu’il ressentait à ce même moment.

     

    « Il est mort quand tu n’avais que un an, tué par Peter Pettigrew.

    - Je n’étais pas au courant, j’ai été élevé par des muggles...» Fit il doucement.

    - Ton père était auror, et il poursuivait Peter Pettigrew, un de nos anciens camarades. Il t’a kidnappé en moyen de pression, et il l’a piégé. On a seulement retrouvé son corps, mais jamais toi.»

     

    Était il possible que Pettigrew ait tué sa version dans ce monde ci ?

     

    « Je ne sais pas quoi dire...» Murmura-t-il. Il ne pouvait pas inventer une histoire bidon comme ça, en quelques secondes. « Je savais que mon père était James Potter, j’ai des photos de lui mais... Je n’en savais pas plus.
    -Ta mère a eut tellement de mal à se faire à ta disparition. Oh mon dieu, il va falloir la mettre au courant.»

     

    Par Merlin, la Lily de ce monde était bien sa mère ! Ce qui faisait de Snape son... Beau père ?

     

    « Est-ce qu’elle est mariée...?» Il avala sa salive, puis dit doucement. « Et dire que je pensais que je n’avais plus personne...» C’était vrai, mais si faire croire à Sirius qu’il pensait toute sa famille décédée pouvait l’aider, alors il ne s’en passerait pas.

    - À Severus Prince, oui.

     

    - Je l’ai rencontré alors.» Soupira Harry, qui s’assit sur les marches. « Je ne savais pas que j’avais encore de la famille en vie... Je ne peux pas juste atterrir dans sa vie ainsi.» Il le pensait. C’était trop cruel. Ca ne ferait que rappeler à Lily d’horrible souvenir de sa vie, et cela gênerait probablement affreusement Severus, son nouveau mari, qui avait l’air si heureux avec.

     

    - Il faudra, Harry. Je m’en chargerai, je ne te laisserai pas seul, plus jamais.» Il s’arrêta un instant de parler, et pendant quelques minutes, ils ne prononcèrent plus un seul mot. «Tu sais ce que ça fait de toi ?» Reprit il doucement. Harry le regarda sans comprendre. « Mon filleul. Et le dernier descendant de Gryffindor.»

     

     

    À suivre.

     


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