• Lorsqu’il sortit de sa chambre le lendemain matin, Ianto se fit discret, autant dire tout de suite qu’il était invisible. Le paquet sur la table avait disparu, Jack avait certainement dû le prendre. Il avait tant de chance d’être adulé par toutes ces femmes... À coup sûr il trouverait chaussure à son pied, quoiqu’il le soupçonnait de préférer malgré tout les hommes aux femmes. Il n’était pas le genre à s'embarrasser de personnes embêtantes, et à ne pas vouloir se compliquer la vie avec une vie sentimentale.

     

    «Salut toi.»

     

    Ianto releva la tête et rougit en voyant Jack, appuyé contre l’encadrement de sa porte de chambre, un pantalon noir en toile et sa chemise blanche ouverte sur son torse musclé juste comme il le fallait. Sur le coup, il était redevenu visible.

     

    «Bonjour.

    - Désolé pour hier, tu nous as entendu ?

    - ... Oui. 

    Et tu nous as vu ? John m’a dit que la porte s’était fermée toute seule. C’était toi ?

    Oui, je suis désolé si je vous ai interrompu, je-

    Ne t’en fais pas, on sera plus discret la prochaine fois, et ce n’est pas de ta faute, désolé.»

     

    Le jeune homme déglutit. La prochaine fois ? Il ne voulait pas de prochaine fois ! Il allait encore les entendre et il aurait encore une... Une... Érection. Rha ! Rien que de le penser le gênait ! Il n’était pas censé être excité par les ébats d’hommes après tout. 

     

    «Je vais me laver...» Souffla-t-il en disparaissant dans la salle de bain, sans même attendre une hypothétique réponse du jeune homme.

     

    Jack leva un sourcil en le voyant se glisser dans la salle d’eau. Ce garçon était bien trop timide pour son bien, mais il était gentil, la preuve, il avait prit le cadeau d’une de ses groupies, dont il ne se souvenait déjà plus le nom, et en plus il s’excusait pour les avoir surpris. En revanche, tout ce qui l’intéressait maintenant, c’est qu’il avait une écriture adorable, ainsi que des yeux à tomber. Il l’avait remarqué déjà hier, les yeux de son colocataire devenait plus clairs quand il était troublé, devenant presque transparent. Il sourit. La chasse était ouverte.

     

    OoO

     

    Ianto sortit invisible de la sale de bain, quand il avait vu Jack, il avait juste pensé à sortir de là, et il s’était jeté dans la pièce, oubliant ses vêtements et même sa serviette. Il avait froid, il était trempé et d’ailleurs cela commençait à se voir par terre, il gouttait.

     

    «Ianto, tu aurais pu te servir de ma serviette !»

     

    Il sursauta, manquant de peu de relâcher sa concentration et de se rendre visible.

     

    «Hey, je te vois, tu gouttes !»

     

    Jack lui lança sa serviette en souriant. 

     

    «Merci...» dit il avant de s’enfuir dans sa chambre, la serviette avec lui. 

     

    Ianto redevint visible une fois la porte fermée, et s’essuya, il remarqua alors l’odeur si particulière qu’elle portait. L’odeur de Jack, pensa-t-il en rougissant brusquement. Il jeta soudainement la serviette sur son lit; il sut dès lors que l’odeur le suivrait toute la journée, l’embaumant délicieusement. Il s’habilla à la vite, et sortit de sa chambre, il avait perdu assez de temps, et il voulait déjeuner avant d’aller rejoindre ses amis. 

     

    Jack était attablé, buvant un café. Ianto avait tellement été troublé par le personnage qu’il n’avait même pas remarqué qu’une machine a café était installée.

     

    «...Nous avons une machine à café ?»

     

    Harkness releva la tête. Pour une fois que c’était son cadet qui lui adressait la parole, il était surpris, surtout pour parler café !

     

    «Oui, je ne survis pas sans café, alors j’en ai acheté une. Dis moi, c’est quoi ton accent ?

    - Gallois, pourquoi ?

    -Comme ça, pour savoir.»

     

    Sa nouvelle proie était donc galloise, intéressant ! Il lui sourit gentiment. 

     

    «Tu es américain, non ?

    - Oui, pourquoi ?

    - Curiosité. Je peux me servir du café ?

    - Oui vas y ! Je t’en pris !»

     

    Ianto prit une tasse et se servit immédiatement de ce nectar divin. Il adorait boire du café, il en faisait d’ailleurs un très bon. Mais là, quand il porta ce qui devait être une boisson exquise, il devint blême. Il s’en fallu de peu pour qu’il recrache ce qu’il venait tout juste d’avaler.

     

    «... Tu as fait toi même le café ? Demanda le gallois.

    - Oui pourquoi ? 

    - Il est imbuvable.

    - Quoi ?!»

     

    Jack releva la tête, l’air choqué.

     

    «Mon café n’est pas imbuvable ! Le café en lui même est imbuvable.

    - Non c’est faux ! Tu n’es juste pas doué pour faire le café ! Ne t’approche plus de cette machine !» Répliqua Ianto, écoeuré.

    - Mais c’est MA machine !

    - Si tu fais un café pareil, je plains cette machine !

    Très bien, je t’en pris, fais en !»

     

    Ianto alla fouiller dans son sac et s'affaira autour de la machine, jusqu’à obtenir le liquide noir tant désiré.

     

    «Combien de sucre ? Demanda-t-il sans se retourner.

    -Deux.»

     

    Une minute plus tard, le jeune homme se retournait et tendait la tasse. Jack la prit, soupçonneux, et la porta à ses lèvres. Une expression de surprise se peint sur ses traits.

     

    «Whoa !

    -Ah, voilà ! Ton café est horrible ! Le mien est bon.» Fit triomphalement Ianto.

    -Je m’avoue vaincu pour cette fois !» Abdiqua Jack en buvant son café d’une traite. «Encore !» Dit il en tendant sa tasse.

     

    OoO

     

    Ianto sortit de la chambre sous forme invisible. Il ne voulait pas tomber nez à nez avec une des groupies de Jack. Finalement, ils s’entendaient assez bien, le jeune homme avait le contact facile, et restait toujours naturel, Ianto ne se souvenait pas avoir parlé aussi facilement avec quelqu’un qu’il connaissait à peine. 

    Jack lui avait proposé de rester avec lui aujourd’hui, pour lui présenter ses amis. Il avait décliné gentiment. Il n’avait aucune envie de rencontrer John Hart, cet homme que semblait exécrer au plus au point Owen. De toute façon, Owen n’aimait que très peu de monde. Il n’était pas sûr qu’Owen l’appréciât vraiment lui même. De toute façon, il ne voyait pas pourquoi Jack voulait lui faire rencontrer ses amis. Peut être qu’il le faisait avec tous ses colocataires ? 

     

    Ils étaient en vacance pour deux semaines. Le rythme étant relativement lent et facile à suivre, leurs vacances étaient rares, trop pour qu’il perde son temps avec Harkness et sa bande. Sa soeur devait venir le voir aujourd’hui, cet après midi normalement. Elle avait quelque chose d’important à lui dire, il espérait juste que ça n’allait pas être grave. 

     

    Il rejoint la chambre de Toshiko, celle-ci lui avait demandé de passé pour qu’ils se voient un peu avant qu’elle ne parte quelques jours avec Mary. Il n’était pas jaloux, il le répétait, mais c’est vrai qu’il se sentait délaissé par son amie. Il se sentait seul, pas dans le sens où il n’avait pas d’ami aussi proche qu’elle, mais surtout parce qu’il était seul sur le plan affectif. Il n’avait jamais eu de petite amie, et voir tous ses amis proches sortir avec quelqu’un... Il n’y avait que Rhys, mais Rhys venait tout juste de rompre avec sa dernière petite amie en date, alors que lui... Lui n’avait jamais eu personne. Et maintenant la seule fille qu’il désirait vraiment faisait du charme à son colocataire. Injuste, complètement.

     

    Ianto passa une heure en compagnie de son amie, qui lui épargna tous les aspects très peu catholique de sa relation avec Mary, ayant sentie tout de suite le désarroi du jeune homme quant à son célibat.

     

    «Hey... Tu vas trouver chaussure à ton pied, j’en suis certaine.

    - Merci de me remonter le moral Tosh, mais ne t’en fais pas pour moi, rejoins plutôt ta copine, elle va t’attendre !»

     

    Elle l’embrassa sur la joue avant de repartir préparer ses dernières affaires. Elle se sentait triste pour lui, mais elle ne pouvait rien y faire, en tout cas pas pour le moment, mais elle était prête à jouer les entremetteuses quand il le faudrait, et elle était sûre que Gwen se laisserait tenter par cette aventure.

     

    Ianto rejoint la cafétéria où il prit un sandwich qu’il grignota tandis que Rhys et Owen qui l’avait rejoint parlait football. Le gallois s’étonna de l’absence de la petite ami de ce dernier.

     

    «Où est Gwen ?» Demanda-t-il.

    - Chez ses parents pour la semaine, elle revient mardi prochain !

    - Les filles nous ont laissé tomber !» Fit dramatiquement Rhys. «On est entre mec ! Hm, Alors Ianto ! Comment était ta première nuit avec Harkness ?»

     

    Pourquoi fallait-il toujours qu’on lui rappel Jack ? Il avait beau être sympa, il ne digérait toujours pas que Lisa craque pour lui de cette façon. Il l’avait trop idéalisée, mais ça lui restait en travers de la gorge.

     

    «Plutôt bien, si on omet que cette nuit il-

    - Ah !» Cria presque Owen, l’air triomphant. «Il s’est fait qui cette fois-ci ?

    - Hart. Mais sinon il est plutôt gentil et-

    - Gentil ? Ianto, tu es trop naïf ! Harkness n’est pas le genre gentil ! Et ce Hart ! Je peux pas le piffer vraiment !

    - Et il aime bien mon café.» Continua le jeune homme en ignorant l’autre.

    - Tout le monde aime ton café !» Pouffa Rhys.

     

    La discussion prit fin avec l’arrivé de Rhiannon. Celle-ci était sur le pas de la porte de la cafétéria et lui souriait. Il laissa ses deux amis et la rejoignit, souriant lui aussi.

     

    «Qu’est-ce qu’il se passe ? Tu avais l’air sérieuse au téléphone et je-

    - Hey ! Calme toi petit frère ! Tu pourrais déjà m’embrasser, non ?»

     

    Ianto s’excusa en souriant et l’embrassa chaleureusement.

     

    «Ca fait plaisir de te voir Rhia... Tout ce passe bien avec nos parents ?

    - Tu les connais, égal à eux mêmes ! Mais c’est justement de ça que je voulais te parler. Je quitte la maison, je m’installe avec Johnny.

    - Tu... Quoi ? Mais pourquoi tu ne m’en as pas parler avant ? Enfin, Félicitation ! Je suis content pour toi !

    - On va se marier Ianto.»

     

    La révélation créa un blanc. Ianto avait les yeux grands ouverts, la bouche ouverte sans pourtant parler. Il était conscient qu’il devait ressembler à un poisson hors de l’eau, mais il ne savait pas quoi dire.

     

    «Mais...

    - Je suis enceinte. Nos parents m’ont fichue à la porte en l’apprenant.

    - Quoi ?! Attends, ça fait trop pour moi !»

     

    Ils allèrent s’assoir à une table, à l’écart, Ianto tenait à peine debout, il n’était pas choqué, mais tellement surpris que sa soeur ne lui parle de rien, qu’elle lui fasse une cachoterie de cette taille.

     

    «Depuis combien de temps tu le sais ?

    - À peine deux semaines, on a tout prévu à la va vite avec Johnny, mais on s’est dégoté un appart super pas très loin de Cardiff, tu pourrais même venir habiter avec nous si tu le veux ! Tu pourrais quitter cette école, continuer tes études là bas et-

    - A-Attends ! Tu veux que je quitte Torchwood ?

    - ...Oui, c’est ce que j’aimerai Ianto, que tu sois plus proche de moi, que tu connaisses ton futur neveu ou ta futur nièce !»

     

     

    À suivre

     


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  • Ianto : 18 ans. À l’institut depuis ses 15 ans.

    Toshiko : 18 ans. À l’institut depuis ses 15 ans

    Gwen : 19 ans. À l’institut depuis ses 13 ans.

    Owen : 19 ans. À l’institut depuis ses 14 ans.

    Rhys : 19 ans. À l’institut depuis ses 13 ans.

    Jack : 20 ans. À l’institut depuis ses 9 ans.

     

    OoO

     

    BONNE LECTURE

     

    OoO

     

    Comment avait il pu en arriver là ? Non vraiment, il se posait la question. Qu’est-ce qu’il avait bien pu faire pour qu’on lui fasse ça à lui ? Tosh dirait certainement qu’il avait dû faire quelque chose de vraiment horrible dans une vie antérieure, mais ce n’était pas de sa faute, Ianto n’avait pas mérité ça.

     

    Reprenons depuis le départ. 

     

    Les cours venaient tout juste de finir, et ils s’étaient tous précipités dans l’entrée de l’institut pour voir dans quelle chambre ils étaient et surtout, avec qui. La plupart des élèves désiraient être dans la même chambre d’élèves populaires, comme le groupe de Harkness, Hart et Jones, ou le HHJ. Un surnom stupide, disait Owen, qui ne supportait pas ce groupe de bellâtre. Tosh quant à elle, désirait juste être avec Mary, sa petite amie officielle depuis maintenant deux semaines. À ce moment même, elles se tenaient la main, malheureusement, elles se virent séparées, mais constatèrent tout de même que leurs chambres n’était pas trop éloignée l’une de l’autre, ce qui leur permettrait de se voir souvent le soir. 

     

    Les trois autres membres de leur groupe, Gwen, Owen et Rhys, se virent affectés à des personnes qu’ils ne connaissaient pas. Ianto cherchait son prénom mais ne le trouvait pas, trop de personnes étaient devant lui et ne lâchait pas leur place. Finalement il vit son prénom, il était si rare, pas difficile à repérer. C’est à ce moment qu’il vit le nom de nouveau colocataire. Son visage se décomposa.

     

    Harkness Jack-Jones Ianto -

     

    C’est pas vrai... Pensa le jeune homme, se sentant devenir invisible sous le choc. Il relut au moins dix fois la ligne pour être sûr qu’il ne se trompait pas. Peut être y avait il un autre Ianto Jones dans l’école ? Il y avait beaucoup de Jones, comme Martha Jones, l’ami de Harkness, oui ça ne pouvait être que ça. Il ne pouvait décidément pas être dans la même chambre que Jack Harkness, il ne voulait pas être dans sa chambre ! 

     

    «Ianto ? Ca va ?» Lui demanda Toshiko par la pensée.

     

    Tosh avait fait énormément de progrès avec son pouvoir, réussissant à envoyer des mots, des phrases courtes, associés à des émotions. Celles-ci étaient inquiètes. Ianto se tourna vers elle et fit non de la tête et la laissa accéder à ses émotions. La japonaise écarquilla les yeux, ses lèvres formant un «oh» de surprise. Il finit par la rejoindre, et ils s'éclipsèrent avec leurs amis. Il leur expliqua son angoisse. Gwen ne comprit pas son inquiétude. Beaucoup aurait adoré être à sa place, dans la même chambre que Jack Harkness !

     

    «Je ne veux pas Gwen, tu sais bien que je déteste être regardé, et je pari qu’il va y avoir plein de filles qui vont vouloir me donner des cadeaux pour lui... Cette année va être horrible !

    - Tu ne peux pas changer ?» Demanda Rhys. «Va voir l’administration, trouve quelqu’un avec qui échanger, et demande leur !

    - Ca ne marche pas comme ça» intervint Owen. «J’ai essayé de changer une année, ça n’a pas marché, ils ne veulent pas qu’on puisse changer, ça reviendrait à faire changer tous ceux qui ne sont pas contents de chambre et ce serait l’anarchie. Désolé pour toi Ianto.»

     

    Ils restèrent ensemble encore une heure puis partirent chacun de leur côté récupérer leurs affaires et faire l’échange de chambre. Ianto prit ses affaires et arriva vers sa nouvelle chambre. Il était sûr que Jack serait déjà là, avec ses groupies, à faire la fête. Harkness était connu pour faire des fêtes du tonnerre, ce qui voudrait aussi dire que lui ne pourrait pas toujours dormir... Il pourrait toujours essayer d’aller dormir dans la chambre de Rhys ou d’Owen au pire, se dit il.

     

    À sa grande surprise, quand il arriva devant la chambre, personne ne s’y trouvait. Il sortit sa clef et ouvrit la porte, fermée à double tour. Il entra prudemment et détailla la pièce. Une table trônait au milieux, et deux portes étaient en face l’une de l’autre, donnant sur deux chambres composées d’un lit et d’un bureau. Une autre porte se trouvait sur le troisième pan du mur, celle-ci devant être celle de la salle d’eau et des WC.

     

    «Salut, tu es Ianto Jones ?» Fit une voix grave, satinée et sensuelle.

     

    Le jeune homme se tourna vers la chambre de gauche et en sortit une seconde après un homme, grand, plus que lui, brun, un regard perçant, séducteur.

     

    «Alors ?» Demanda-t-il à nouveau. 

    Oui, je suis Ianto...» 

     

    Jack s’approcha de son nouveau camarade de chambré. Il semblait intimidé, par lui ? C’était souvent le cas, sans se vanter, il provoquait des réactions étranges chez les gens l’entourant. Pour lui, c’était de la faute des phéromones qu’il dégageait. Il lui tendit sa main en signe de bienvenu. Ianto lui serra sa main et il sentit un bref courant le parcourir. Voyant sa réaction, Jack s’excusa.

     

    «Excuse moi, j’ai tendance à devenir électrique.» Voyant que l’autre ne comprenait pas, il continua. «Champ magnétique, quand j’en crée trop je deviens électrique.

    Oh...» Fit seulement Jones. «Je vais m’installer.»

     

    Ianto le laissa seul, allant dans sa nouvelle chambre. Jack l’y rejoint après quelques minutes.

     

    «Besoin d’aide ?

    Non c’est bon.» Répondit-il précipitamment.

     

    L’aîné sourit en pensant qu’il faisait décidément trop d’effet aux autres hommes, et ce à son plus grand plaisir. Il reluqua sans pudeur le fessier délicieusement moulé de son nouveau colocataire, celui-ci penché sur sa valise. Il était mignon et il avait une tête de garçon à être embêté par les autres et à se laisser faire. 

     

    Il finit par le laisser seul, sortant de leur chambre. Ianto rangea ses affaires et s’écroula sur son lit. Il comprenait l’enthousiasme que tout le monde avait, maintenant qu’il l’avait eu devant lui. Jack dégageait un charisme fou, et en plus, il était électrique, donnant des sensations de fourmillement dans sa main, là où il l’avait touché. Indépendamment de cela, il était amical, peut être voulait il devenir ami avec lui ? Non, il secoua la tête, il voulait juste bien s’entendre pour ne pas avoir de problème, se le mettre dans la proche pour pouvoir faire des soirées facilement dans le dortoir. Il fallait qu’il se mette ça en tête. 

     

    Après avoir finit de ranger toutes ses affaires, il sortit de la chambre pour rejoindre celle de ses amis. Ils avaient décidé de se rejoindre dans celle de Gwen. À coup sûr celle-ci voudrait connaître des détails sur Harkness. De toute façon, il ne savait rien de particulier, mais il était sûr qu’elle connaissait déjà tout de lui ! Pauvre Owen, pensa-t-il.

     

    Quand il arriva, Tosh était déjà là, ainsi que Rhys. Ils lui demandèrent comment ça s’était passé, et il répondit en quelques mots qu’il était un type normal avec un charisme débordant, ce qui était proche de la vérité, si on omettait le fait qu’il envoie des signaux électrique dans le corps des gens qu’il touche. Comme il l’avait prévu, Gwen lui sauta dessus, et heureusement pour lui, Rhys la ceintura avec sa force et la força à s’asseoir normalement et à le laisser tranquille.

     

    Owen arriva dix minutes plus tard, laissant sa rage éclater. 

     

    «J’arrive pas à y croire ! Je vous jure j’ai faillis faire un arrêt cardiaque !

    Qu’est-ce qu’il se passe Owen ?» 

     

    Gwen le prit dans ses bras et l’embrassa sur la joue pour le calmer. 

     

    «Hart ! John Hart, il était dans ma chambre, avec mon colocataire, entrain de faire des galipettes dans la pièce principale ! Je vous jure que je vais le tuer !»

     

    Tout le monde connaissait la sulfureuse réputation de Hart, le meilleur ami de Jack Harkness, et ils ne cachaient absolument pas qu’ils couchaient ensemble, ce n’était un secret pour personne, ils s’en vantaient même. Mais Hart était sûrement plus vicieux que son ami. Si Harkness était plus ou moins discret sur ses prouesses sexuelles - à chaque fois, c’était ses amant(e)s qui vantaient ses louages -, Hart tenait un petit cahier avec le nom et le prénom de chaque personne avec qui il avait couché, et mettait pour chacun une note et une appréciation. Autant dire qu’il allait crier sur tous les toits qui était un bon coup et qui ne l’était pas. 

     

    «Oh c’est bon, il ne pas sauté dessus au moins ! Rit Gwen.

    - Je suis sûr qu’il aurait aimé que je me joigne à eux vu le regard qu’il m’a lancé ! Je te jure ! Je dois attirer toutes les tapettes de ce bahut ! Déjà Harkness, puis lui, c’est un cauchemar !»

     

    Ianto sourit légèrement. Avec les dires de Owen, il avait pensé que Jack serait plus... Arrogant, qu’il le dénigrerait ou qu’il se croirait supérieur, c’était la description que leur avait fait le jeune homme. Il était plutôt gentil, ça devait être la réputation de Hart qui déteignait sur la sienne. Mais il ne préférait ne rien dire, vu la rage qui l’habitait à ce moment là, tous les mots qu’il pourrait dire serait méticuleusement décortiqués, analysés et retournés contre lui sans aucune pitié et sans aucun avertissement.

     

    OoO

     

    Ianto revint à sa chambre aux alentours de 20 heures. Il avait mangé avec ses amis après avoir longuement discutés sur leurs nouveaux camarades de chambres respectifs. Il s’était sentit un peu seul, Toshiko était partie plus tôt pour retrouver sa petite amie Mary. Il n’était pas jaloux, mais il aimait être seul avec elle, parce qu’ils pouvaient parler sans ouvrir une seule fois la bouche.

     

    «Excuse moi ?»

     

    Le jeune homme se retourna en entendant la voix féminine qui venait de le sortir de ses pensées. C’était Lisa Hallet. Il se concentra de toutes ses forces pour ne pas rougir. Pour lui, Lisa représentait la femme parfaite. Bien sur elle devait avoir des défauts, mais Ianto s’était persuadé qu’ils ne pouvaient être qu’adorables et mignons, comme elle. Il l’avait remarqué depuis qu’il était arrivé, en fait, il s’était bousculé par les anciens caïds de l’institut, et c’était elle, Lisa Hallet, de deux ans son aînés qui l’avait aidé à ramasser ses affaires, utilisant sa télékinésie. 

     

    «O-Oui ? 

    Tu es bien Ianto Jones ?»

     

    Le coeur du jeune homme fit un bond dans sa poitrine. Elle connaissait son nom. Pour beaucoup ce n’était rien, mais pour quelqu’un d’aussi timide et effacé que lui, c’était énorme.

     

    «Oui, c’est moi... Pourquoi ?

    - Est-ce que tu pourrais donner ça à Jack Harkness de ma part ? Je suis Lisa Hallet.»

     

    Ianto tomba des nus. La femme de ses rêves venaient lui parler et tout ce qui l’intéressait, c’était son colocataire, Jack Harkness. Ce qu’il craignait le plus venait de se réaliser. 

     

    «Bien sur !» 

     

    Rien d’autres ne put sortir de ses lèvres, il ne voulait pas faire de la peine à Lisa. Pour le remercier, elle l’embrassa sur la joue et partit en souriant. Ianto rougit comme s’il avait été une tomate trop longtemps restée au soleil, puis soupira. Il avait peut être le coeur en miette, mais il n’aurait jamais pu parler à Lisa si Harkness n’avait pas été son colocataire, et jamais elle ne l’aurait embrassé sur la joue. Il entra dans le petit appartement et déposa le petit paquet sur la table qui trônait au milieu de la pièce principale. Il prit une feuille et marqua quelques mots avant d’aller dans sa chambre s’y enfermer.

     

    Il se déshabilla et se glissa tel quel dans les draps frais. Il n’avait aucune envie d’aller prendre une douche maintenant, il aurait trop peur de croiser Harkness en sortant ou quelque chose comme ça, ça avait un côté... Intimidant, peut être parce que son aîné couchait autant avec des femmes qu’avec des hommes et qu’il avait un peu honte de sa maigre expérience - ou plutôt inexistante expérience - en matière de sexe. Pas facile de faire face à un homme comme lui.

     

    Il fut réveiller au milieu de la nuit par des gloussements et bruits de ressorts trop sollicités. Il mit quelques minutes à émerger, les bruits continuants de plus belle. Ianto finit par sortir de son lit, énervé, bien prêt à dire à Jack de faire moins de bruit avec sa conquête de la nuit. Il prit sa chemise qu’il mit à la va-vite pour sortir de sa chambre et se diriger vers celle de son camarade. 

     

    La porte étant entre-ouverte, il regarda à l’intérieur et ce qu’il vit le fit disparaître, tellement il était gêné. Sur le lit, deux hommes nus s’entrelaçaient, se mélangeaient dans un concert de soupirs et de gémissements avalés par leurs bouches collées l’une à l’autre. Leurs deux corps trempés de sueur se collaient, s’entrechoquaient, l’un pénétrant l’autre de savants coups de reins lents et maîtrisés, certainement pour faire durer le plaisir et les mener tout deux au septième ciel. Jack accéléra ses coups de bassin, collant le corps de John contre le matelas, le dominant complètement, sentant la jouissance proche. Hart se cambra une dernière fois avant d’éjaculer entre leur deux ventres dans un cri muet. Il s’écroula sur le lit tandis que Jack jouissait en lui, collant leur deux corps pour apprécier le moment. Il entendit un vague bruit, couvert par la sensation de son coït final.

     

    «Ton colocataire est un voyeur Jack ?

    - Hmm ? Je ne pense pas pourquoi ?

    - Parce que la porte ne s’est pas fermée toute seule et que je n’ai vu personne...

    - Je lui demanderai demain si tu veux bien...»

     

    John se leva après quelques minutes à reprendre son souffle. Il prit ses affaires et s’apprêta à sortir de la chambre.

     

    «Tu restes pas ?

    - Non, j’aimerai prendre une douche, t’a pas mis de préservatif crétin, et je pense qu’il vaut mieux pour les nerfs de ton colocataire que j’aille la prendre dans ma chambre.»

     

    Jack sourit, fier de lui. L’année commençait bien.

     

    OoO

     

    Ianto regardait les deux hommes jouir, quand il vit le regard de Hart sur lui, il regardait dans sa direction, comme s’il le voyait, ses yeux le transperçait littéralement. Sur le coup, il faillit redevenir visible, il ferma la porte alors brusquement pour aller s’enfermer dans sa propre chambre. 

     

    Il était complètement stupide, il n’aurait pas dû aller voir, maintenant Jack allait savoir qu’il les avait observé, quelle erreur ! 

     

    Ianto retira sa chemise et se recoucha en serrant les cuisses. Il ne s’était même pas rendu compte qu’il était en érection tellement il avait eu peur sur le co-... Il était en érection. Il avait été excité par les deux hommes qui s’envoyaient en l’air de l’autre côté de l’appartement. 

     

    Oh mince... Pensa-t-il en mordant dans son oreiller.

     

    L’année commençait bien mal.

     

    À suivre...

     


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  • Auteur : Sedinette Michaelis

    Disclaimer : Torchwood ne m’appartient pas, la série appartient à Russel T. Davies son créateur et je n’en retire aucun bénéfice.


     

    Résumé : Ianto n’aime pas attirer l’attention sur lui même, ce qui est bien puisqu’il peut devenir invisible, mais lorsqu’on lui apprend que son nouveau camarade de chambre est Jack Harkness, la coqueluche de Torchwood Institut, école pour les jeunes dotées de don, il sait instinctivement qu’il peut dire adieu à sa tranquillité.

     

    OoO

     

    BONNE LECTURE

     

    OoO

     

    Dans les couloirs vides de l’Institut Torchwood, un jeune homme courrait à en perdre haleine, sa chemise mal fermée, ses cheveux légèrement en bataille, et le visage encore fatigué. Il s’arrêta devant la salle de classe et ouvrit discrètement la porte. Il se glissa furtivement dans la salle, et soupira mentalement en voyant qu’aucun élève n’avait remarqué son arrivé. Le jeune homme s’enfonça dans les allées et arriva sans un bruit à sa table, au fond. Il s’assit tout doucement quand la règle du professeur claqua contre le bois de son bureau.

     

    « Ianto Jones ! »

     

    Tous les élèves se tournèrent vers sa table, et lui, encore surpris par la brusquerie du geste, relâcha sa concentration et se rendit visible aux yeux de tous. En voyant les yeux -rieurs et étonnés- de ses camarades, il ne put s’empêcher de rougir de gêne. Ianto avait toujours détesté être au centre de l’attention des autres, c’est pourquoi il bénissait son don d’invisibilité.

     

    « O-Oui ?  Bégaya-t-il laborieusement. 

    - Vous êtes en retard !

    - Je suis désolé Monsieur, ça ne se reproduira plus. »

     

    Finalement Bilis Manger (1), le professeur, le laissa en paix pour repartir sur ses notions d’arithmétiques qu’il tentait d’inculquer à ses élèves. Ianto se détendit puis se fustigea. Il avait oublié que leur professeur de mathématique avait la manie de se téléporter toujours au mauvais moment. Sans doute le vieil homme avait il vu la chaise bouger ? Il tourna la tête et vit Toshiko Sato, sa meilleure amie, lui sourire.

     

    « Panne de réveil ?

    - Oui, je me suis couché tard hier, ou ce matin, je ne sais plus trop à quelle heure je me suis endormi… 

    - Devoir ?

    - Oui. »

     

    Leur conversation pouvait paraître fade, trop simple pour des amis si proches qu’eux, mais la jeune femme était douée d’empathie, et pouvait aussi retransmettre ses sentiments, ce qui les arrangeait bien tous les deux, ils n’avaient jamais aimé parler, sauf quand ils en avaient vraiment besoin, et où l’empathie de Toshiko ne suffisait plus. Un lien très fort s’était crée entre eux dès leur arrivé. Ils s’étaient rencontrés dans le bus les amenant à Torchwood, d’abord à côté de deux bruyants personnages, Ianto devenant invisible et Toshiko envoyant des ondes négatives autour d’elle, les deux élèves se retrouvèrent l’un à côté de l’autre. La japonaise d’à peine 15 ans alors avait compris leur ressemblance et avait tout de suite communiqué, pas sous forme de mot, mais sous forme d’émotion, ils ne s’étaient réellement parlés que plusieurs jours après leur rencontre, et pouvaient passés plusieurs heures l’un à côté de l’autre à communiquer sans jamais prononcer la moindre parole.

     

    Malgré qu’il ne parle qu’à très peu de personne, Torchwood était la meilleure chose qui était arrivée à Ianto, et il le savait. Ses parents n’avaient jamais compris son pouvoir et en avait peur, il avait surpris sa mère dire qu’elle avait peur qu’il la fasse disparaître si jamais il la touchait. Seule sa grande soeur, Rhiannon, l’acceptait tel qu’il était et c’était elle qui s’était occupée de lui, elle l’avait pratiquement élevé. C’était encore elle qui avait contacté l’Institut pour qu’il reçoive une éducation correcte et qu’il apprenne à contrôler son invisibilité. Cela faisait maintenant trois années qu’il était arrivé. Toshiko avait suivi le même parcours que lui, ses parents l’avaient rejetée et elle avait trouvé refuge ici, comme un certain nombre d’adolescent. 

     

    À la sonnerie, les élèves se précipitèrent dehors, fuyant leur terrifiant professeur qui malgré ses airs durs, se faisait farceur et disparaissait au gré de ses envies pour réapparaitre devant les élèves distraits. Il savait à quel point ces enfants avaient pu souffrir de leur différence, il se disait avant de découvrir tardivement ce don - le directeur de l’institut, le Docteur, appelait ça un don, le Don, même si pour certains cela constituait une malédiction - que lui même aurait peur de cette différence, qu’il rejetterait quiconque l’approcherait si il avait un pouvoir. Tous les enfants de Torchwood étaient spéciaux. Depuis l’air victorienne, l’Institut accueillait des enfants par centaines, leur apprenant à contrôler leur pouvoir, à les cacher aux yeux du monde. Mais malgré leur enseignement, il arrivait que des élèves tournent mal, et c’est là qu’intervenait l’équipe spéciale de Torchwood, l’UNIT. Celle-ci était chargée de trouver l’élément perturbateur et de l’emprisonner, voir de le tuer si elle n’avait d’autre choix, entre autre. Elle s’occupait aussi de mission spéciale commandée par les différents gouvernements, l’équipe était détachée de tout gouvernement. L’UNIT puisait ses membres au sein même de l’école, elle prenait les membres qui maîtrisaient le mieux leur pouvoir, ou ceux qui avaient un don tellement rare qu’il était impossible de s’en passer, et beaucoup d’élève inspirait à rentrer dans cette équipe. C’était un honneur.

     

    Ianto et Toshiko rêvaient aussi de faire parti de l’Unit, ils fantasmaient tous les deux sur les ordinateurs à la pointe de la technologie, le matériel avant gardiste, et ces personnes exceptionnelles qui étaient dans l’équipe, oui, tout cela relevaient du rêve. Ils savaient tous les deux que jamais ils ne pourraient entrer dans l’équipe, c’était impossible, pas pour deux adolescents comme eux. 

     

    Après la fin de la matinée, tous leurs cours ne se passants que le matin, ils rejoignirent sur l’herbe du parc de l’institut leurs amis, Rhys Williams et Gwen Cooper. Était présent ce jours là Owen Harper, le petit ami de Gwen et l’ancien camarade de chambre de Ianto. 

     

    « Tosh ! Ianto ! » S’exclama Gwen, apparemment toute excité. « Ils ont mis le tableau d’affichage ! Vous ne devinerez jamais qui est tout en haut ! »

     

    Le tableau d’affichage était une sorte de classement, avec le nom des élèves qui avaient le plus de chance de rentrer dans l’équipe de l’Unit. C’était aussi ce qui déterminait la popularité de chacun. Ceux tout en haut du classement était respectés, acclamés et bien sur populaires auprès de la gente féminine ou masculine. Tosh, qui était pourtant si maîtresse de ses émotions à ce moment là, prit une expression de surprise mêlée à de l’excitation. Elle se dépêcha de s’asseoir à côté de son ami.

     

    « Qui ? Dis nous vite Gwen ! 

    - Jack Harkness ! »

     

    Owen roula des yeux tandis que Rhys se renfrogna. Jack Harkness. Rien que le nom leur tirait une moue de dégoût. Ce type attirait toutes les filles à lui comme des abeilles attirés par le miel, et pas que, puisqu’il sautait aussi sur les hommes, Owen en avait déjà fait l’amer expérience, mais après le coup de poing qu’il s’était pris à ce moment là, il n’était pas prêt de recommencer. Jack était sûrement le plus vieux pensionnaire, dans le sens où il était arrivé à ses 9 ans, alors que normalement on ne prenait des élèves âgés d’au moins 12 ans. Harkness était intelligent, rusé, et son don - celui de contrôler le métal (2), comme quoi il n’attirait pas que les humains… - était utile en toute circonstance. Le fait qu’il soit en plus beau gosse n’arrangeait rien bien sur, il était la coqueluche de ses professeurs, à 20 ans, il était celui qui avait le plus de chance de devenir le prochain membre de l’Unit, bien qu’il doive attendre encore une année pour le savoir, la sélection ne se faisant qu’entre les élèves de 21 ans.

     

    « Je déteste ce type ! » Fulmina Rhys. « Il est d’une arrogance… Rha ! Je lui arracherai bien la tête !» Lâcha le jeune homme, conscient que sa force herculéenne, son don, pourrait certainement l’y aider. 

    - Je suis avec toi mon pote !» Continua Owen en serrant par la taille sa petite amie, qui, il le savait, craquait complètement pour Harkness. «Et toi Jones ? Qu’est-ce que tu en penses ? » Demanda-t-il en le voyant muet.

     

    Owen savait maintenant par expérience que le jeune homme d’un an son cadet ne parlait que très rarement et que pour qu’il ouvre la bouche, il fallait l’y pousser.

     

    « …Tant mieux pour lui, ça ne me concerne pas. Vous devriez vous aussi passer au dessus, il doit adorer qu’on parle de lui. »

     

    Gwen pouffa en lui envoyant une oeillade, voyant que les mots que le jeune homme venait de prononcer avait définitivement fermé le caquet aux deux autres. Tosh posa sa main sur l’épaule de son ami, le remerciant télépathiquement d’avoir fait taire les deux autres membres de leur groupe. La jeune femme ne supportait pas qu’on dise du mal d’autres personnes. Elle croyait dur comme fer au Karma et à ses conséquences : toutes les mauvaises actions accomplies se retournent contre soi un jour ou l’autre.

     

    La sonnerie finit par retentir. L’après midi était toujours consacré aux travaux pratiques, sport, ou activités extra-scolaires. 

     

    «Ianto, Tosh ! Attendez moi !» Leur cria la deuxième jeune femme du groupe. Ils s’arrêtèrent à peine, sachant pertinemment qu’elle les rejoindrait en moins de temps qu’il le faut pour leur dire. Alors qu’ils étaient à l’autre bout du terrain, Gwen se mit à courir aussi vite que l’éclair et arriva à côté d’eux, boudant. «Vous ne m’avez pas attendu !

    À quoi bon ?» Demanda Ianto en souriant. «Tu es la personne la plus rapide de cette école !

    Ah ah, oui je sais !» Minauda-t-elle, finalement un grand sourire éclatant sur son visage.

     

    Tosh et Ianto appréciait énormément la jeune femme. Gwen était toujours de bonne humeur et ne leur tenait jamais rigueur de leur mutisme, elle était d’ailleurs la seule qui arrivait à les faire parler naturellement, mais ils avaient toujours peur de la voir en colère, parce qu’elle avait tendance à fumer, des volutes de fumer pouvaient sortir des pores de sa peau. On lui avait expliqué que c’était à cause des molécules de son corps qui frémissait à cause de son don de rapidité, évaporant l’eau de son corps (3). Pour ça elle gardait toujours une bouteille d’eau sur elle, ce phénomène avait la fâcheuse tendance de la déshydrater.

     

    «Vous avez entraînement cet aprem non ? Leur demanda-t-elle.

    - Oui.» soupira Ianto. 

     

    Il détestait les entraînements, parce qu’il était au centre de l’attention pendant plusieurs longs et interminables instants pendant lesquels il devait montrer les progrès accomplis avec son pouvoir, ce qui se résumait à pas grand chose puisqu’il maîtrisait parfaitement, ou presque, son don d’invisibilité. 

     

    «Allez, c’est amusant !» Rit Gwen. «La dernière fois j’ai battu mon propre record ! J’ai fait 10 fois le tour de Torchwood en seulement 20 secondes !

    - La dernière fois j’ai fait pleurer tout le monde...» S'apitoya Toshiko, qui souvent envoyait des ondes négatives.

     

    Les trois jeunes gens se séparèrent finalement quand ils arrivèrent au bâtiment. Gwen alla à son activité extra-scolaire - la course, on se demandait bien pourquoi -, tandis que les deux autres se dirigeaient vers la salle d’entraînement.

     

    Le professeur qui s’occupait d’eux changeait souvent, pas parce qu’ils étaient insupportables, non, c’était parce que le Docteur en avait décidé ainsi. Cela leur permettait d’avoir des avis différents sur leur pouvoir, d’avoir de la diversité. 

    Aujourd’hui le professeur qui s’occupait d’eux était Bridget Spears (4), ancien membre de l’UNIT à la retraite. Elle était toujours de bon conseil et bien que dure et sévère, ses élèves l’adoraient pour toute l’aide qu’elle pouvait leur apporter. Elle-même aimait aider ses élèves, et elle trouvait intéressant de découvrir tous ces dons, elle faisait d’ailleurs un rapport détaillé sur les élèves qui pouvaient être utile à l’Unit.

     

    Ianto regarda ses camarades passés devant lui, attendant anxieusement son tour. Toshiko était juste derrière lui, encore plus inquiète. Elle ne maîtrisait pas bien son pouvoir quand il s‘agissait d’en faire une démonstration publique et tous les autres élèves étaient du même avis, ils ressortaient tous dépressif généralement de la démonstration de la jeune femme. 

     

    «Jones, Ianto.» Appela Bridget.

     

    Le jeune homme s’approcha timidement.

     

    «Invisibilité alors ? Demanda-t-elle en souriant. 

    Oui.» Répondit-il simplement, disparaissant. 

     

    La femme fit quelques annotations sur son carnet, souriant légèrement. L’invisibilité était complètement, on ne voyait plus rien du jeune homme, pas de différence avec le fond, une disparition parfaite.

     

    «Vous pouvez faire disparaître des objets ? Demanda-t-elle ensuite.

    Des objets ? Je ne crois pas... Juste moi.

    Expliquez moi comment vous faites disparaître vos vêtements alors.»

     

    La professeur venait de lui poser une colle. Jamais il n’y avait pensé. Il voyait son corps comme un ensemble, et tout ce qu’il portait faisait partit de ce tout, ses vêtements, son sac, tout.

     

    «Je vais essayer.». 

     

    Bridget lui tendit son carnet et Ianto le fit disparaître.

     

    «Vous avez compris le concept, entraînez vous sur des objets plus gros, et voyez combien de temps vous tenez, on en reparle la semaine prochaine.»

     

    Ianto retourna à sa place, content de ce qu’il venait d’apprendre. Jamais ses autres professeurs n’avaient fait de remarque aussi pertinente et il se trouvait bête de n’avoir jamais pensé à essayer. 

     

    «Sato, Toshiko.»

     

    La japonaise s’avança rapidement, anxieuse.

     

    «Vous faites de l’empathie ?

    Oui, je peux aussi envoyer ce que je ressens aux personnes autour de moi.

    Montrez moi.»

     

    L’assistance fut prit d’un frisson en voyant Toshiko si anxieuse, à coup sûr qu’elle allait leur retransmettre. En voyant la réaction des autres élèves, Bridget demanda à la jeune femme de retourner s’asseoir, et qu’elle viendrait la voir à la fin du cours.

     

    OoO

     

    Ianto avait attendu Toshiko pendant 30 minutes après la fin de l’entraînement. Quand elle sortit finalement de la salle, elle avait un grand sourire sur les lèvres.

     

    «Alors ?» Lui demanda-t-il, curieux de ce qui avait pu se passer dans la salle.

     

    Encore dans le coup de son cours particulier avec Bridget, Tosh lui répondit par voie d’onde, lui envoyant une sorte de résumé télépathique. Pendant tout le temps où elles avaient été seules, la femme lui avait expliqué qu’elle ne devait pas se cantonner à des émotions, mais envoyer aussi des images, elle devait à tout prix humaniser son don. Elle avait ensuite essayer de lui faire deviner ce que elle même pensait, ce qu’avait réussi à faire la japonaise au bout de quelques essaies. 

     

    «C’est fantastique Tosh !» sourit son ami, fier de ses progrès. 

    - Tu devras me montrer ce que tu arrives à faire disparaître toi aussi !» Lui fit promettre la jeune femme.

     

    La fin de l’après-midi approchait. Ils se rendirent une fois de plus dans le parc où ils installèrent leurs affaires pour travailler. Il faisait beau et chaud, l’été était là, autant en profiter, d’ailleurs cette période annonçait le changement d’une autre. Bientôt ce serait la fin de l’année scolaire, et les changements de chambre. L’administration s’arrangeait toujours pour que deux personnes de deux années différentes soient ensembles. C’est comme ça que Ianto avait rencontré Owen, dès sa première année ils avaient été dans la même chambre. Le jeune homme était dans troisième année ici, mais n’avait qu’une année de plus que lui. Owen avait un don très particulier, celui de guérison. Il désirait par dessus tout devenir médecin et aider les autres, malgré le fait qu’il soit grognon la plupart du temps. C’était quelqu’un de brave et de gentil, Ianto l’aimait pour ça, et par dessus tout, Owen était l’une des rares personnes à ne pas vouloir rejoindre l’UNIT. La compétition était rude et les coups bas pouvaient fuser lorsqu’il s’agissait d’intégrer cette équipe. 

     

    «Je ne veux pas changer de chambre...» Souffla Tosh. «J’aime bien ma colocataire... Mary est vraiment gentille avec moi, elle est honnête et-» La jeune femme s’arrêta en rougissant légèrement. «Et toi Ianto ?

    - Je m’en fiche tu sais ? Je n’ai jamais réussi à parler au mien, la plupart du temps je ne me rappel même pas de son nom en entier ! Je suis certain que lui aussi. Ca fera du changement.» Il prit une pause, puis continua, piqué dans sa curiosité. «Tu es vraiment proche de Mary, non ?»

     

    Tosh lui envoya sa réponse par pensée, lui envoyant une image d’elles s’embrassants. La japonaise avait les joues entièrement rouges de gêne. Elle ne l’avait jamais dit à son ami, ayant peur de sa réaction. Ianto finit par lui sourire, un sourire dans lequel transpirait la joie et la sincérité.

     

    «Je suis vraiment heureux pour toi Tosh, tu le mérites !

    - Merci Ian...»

     

    Ainsi Toshiko sortait plus ou moins avec sa colocataire. Leur séparation lui servirait à savoir si leur relation pouvait durer plus qu’une année, ce serait un bon test, elle le savait bien, et elle espérait qu’elles pourraient se voir autant que possible, dans la mesure où elle aimait passer du temps avec ses autres amis.

     

    À suivre

     

    (1) Episode 1x12 : Le vieil homme qui traverse le temps quand Jack et Tosh sont coincés en pleine guerre mondiale.

    (2) Pour moi, Jack a la classe, donc il ne peut avoir le pouvoir d’un personnage de bd qui a une classe internationale, j’ai nommé Magneto (et c’est aussi en partit parce que Michael Fassbender est sublime en Magneto, c’est bon je sors).

    (3) Cette explication foireuse sort tout droit de mes maigres connaissances en physiques, ne m’en tenez pas rigueur :P

    (4) Apparaît dans la saison 3.

     


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  • "Major Kururugi !!

    -Madame Viletta ? Que se passe t'il ? La femme avait l'air bien heureuse.

    -Nous avons arrêté Zéro !"

     

    "Quoi ?! Comment ?! Qui est-ce  ?!

    -Doucement, Kururugi ! Nous avons interrogé des suspects, et il semblait que une personne s'était toujours trouvé plusieurs fois sur le lieu du cambriolage, quelques jours avant que Zéro apparaisse. En montrant la photo aux témoins, des travailleurs surtout, ils l'ont tous reconnu, nous sommes allées chez lui il y a à peine une heure, le costume de Zéro s'y trouvait.

    -Mais qui est-ce alors ?!

    -Lelouch Lamperouge"

     

    OoO

     

    Suzaku s'était senti mourir quand Viletta lui avait dit que Lelouch était Zéro. Lelouch… Est-ce qu'il s'était servi de lui ? Non, il ne lui avait jamais rien demandé sur la police, et il ne savait pas qu'il travaillait pour. Non !! Ce n'était pas possible… Lelouch ne pouvait pas être cette personne après qu'il il avait couru…  Il était allé chez lui, il n'avait rien remarqué d'étrange…

     

    "Vous… Vous en êtes vraiment sûr…?

    -Bien sur ! Zéro ne sévira plus ! mais on a pas retrouvé les autres oeuvres volés, mais je suis certaine que ce n'est qu'une question de temps !"

     

    Ils rejoignirent ainsi le poste de polices, où derrière les barreaux, gisaient le voleur, enchaîné. Suzaku le regarda de longs instants, avant de détourner son regard, déçu.  Non ! Il ne devait pas ! Lelouch devait lui expliquer, il lui laisserait la chance de pouvoir lui dire.

     

    "J'aimerai lui parler, si cela est possible. Dit il au chef Gottwald.

    -Bien sur, allez-y."

     

    Le japonais entra dans la cellule, isolé de tout le monde. Lelouch, attaché, incapable de bouger, ne fit que relever tristement la tête. Finalement, incapable de se retenir, il ne put que laisser sa rage, sa colère et sa déception ressortir:

     

    "Suzaku… Je…

    -Tais toi ! Tu… Tu es Zéro… Comment ?! Pourquoi ?! Lelouch… ! Tu… Est-ce que tu m'as utilisé ?!  Bordel… Je t'aime !! 

    -Suzaku… Lelouch, rougissant, avala durement sa salive. Jamais je ne me suis servi de toi… J'ai appris que tu étais policier en lisant le journal…

    -Mensonge ! tu l'as su quand je t'ai couru après, lors de ton cambriolage, avant hier ! Je n'arrive pas à y croire…

    -Je ne t'ai jamais utilisé !! Arrête de dire ça !! Je t'aime aussi… Mais… Je ne vais pas abandonner comme ça…

    -Alors tu avoues que tu es bien Zéro ?

    -Je… Oui ! Je suis Zéro, le méchant voleur qui dévalise les banques pour s'enrichir, qui vole des objets d'arts pour le plaisir et qui s'amuse à faire souffrir les autres, oui, c'est bien moi !" Lui cria presque Lelouch, au bord des larmes.

     

    Le jeune homme sortit de la cellule avec hâte, sans répondre, laissant le prisonnier s'abandonner à ses larmes.

     

    OoO

     

    Suzaku ne dormit pas de la nuit. C'était impossible. Sa tête était remplie par des pensées sur Zéro, sur Lelouch, sur leur sois disant amour… Le lendemain, il alla voir Nunnally. Il devait lui annoncer que le voleur fantôme n'était autre que son propre frère, mais que lui, il prendrait soin d'elle a sa place, pendant qu'il purgerait sa peine. 

     

    Alors qu'il allait rentré dans la chambre de la jeune fille, une main se posa sur son épaule. Il se retourna, et reconnut la femme aux cheveux verts qui discutaient avec Lelouch.

     

    "C'est pourquoi ?

    -Où est Lelouch ?"

     

    Ca avait l'avantage d'être direct au moins…

     

    "En prison.

    -Oh ? Alors il s'est fait prendre ?

    -Quoi ? Comment… Comment vous le savez ?

    -C'est notre secret, à Lelouch et à moi. Racontez moi ce que vous êtes pour Lelouch, et peut être que je vous dirai ce que je suis pour lui."

     

    C'est ainsi qu'il raconta tout à cette femme qu'il ne connaissait que depuis quelques minutes. Il lui dit tout pour leur rencontre, comment il était tombé amoureux de lui, comment ils s'étaient embrassés, comment ils avaient fait l'amour. Il travaillait provisoirement pour la police, et Lelouch était le voleur qu'il avait pour mission de capturer.

     

    "Je vois… C'est compliqué votre histoire, il a fallu que tu rencontres Lelouch… Mais peut être se serait il fait attraper quand même ? Il n'a pas été très prudent… 

    -Arrête de parler pour rien, et dit moi ce qui te lies à Lelouch ! La somma t'il.

    -C'est bon, c'est bon… Je suis infirmière ici, depuis toujours, et je suis souvent avec Nunnally, c'est moi qui en est la charge, mais, depuis quelques mois, l'hôpital à des problèmes… Si Lelouch a commencé à voler, c'est pour Nunnally, pour qu'elle puisse rester ici.

    -Quoi ? Mais c'est le gouvernement qui paie la chambre d'hôpital de Nunnally ! Argumenta t'il, l'air incertain.

    -Tu m'as écouté, oui ou non ? L'hôpital a des problèmes, le gouvernement s'en fiche que l'hôpital s'effondre, même s'il paie une chambre pour une handicapé. L'hôpital aurait dû fermer il y a de cela deux mois. Grâce à Lelouch, il a tenu encore trois mois ! 

    -Comment ça ? Comment a-t'il fait…?

    -Il vole, il revend, et il fait des dons. S'il avait réussi à voler l'émeraude, l'hôpital aurait pu survivre et se remettre à flot, mais grâce à un certain policier, tous les malades qui vivent ici vont se retrouver à la rue. Nunnally y comprit. Et puisque son frère est en prison, elle va surement mourir d'ici une ou deux semaines… Personne ne voudra s'occuper d'elle."

     

    Suzaku comprit enfin. Lelouch ne volait pas pour de mauvaise raison. Il essayait de sauver l'hôpital. Mais il y avait des raisons plus simples ! Pourquoi voler ?

     

    "Mais… Pourquoi ne pas avoir contacter le gouvernement ?

    -Mais il l'a fait ! Ils lui ont répondu que les faibles n'avaient qu'à mourir. C'est comme ça à Britannia, Seul les plus forts survivent... C'était son seul recours. Ce n'était pas avec son salaire de misère qu'il allait pouvoir sauver l'hôpital…"

     

    Suzaku se sentit mal. Il avait parler si mal à Lelouch, il l'avait traité comme un moins que rien, comme un criminel, alors qu'il le faisait dans un but lucratif. Lelouch devait tellement lui en vouloir. Non, il ne voulait pas ! il voulait simplement être avec lui. Il devait prendre une décision. Il regarda C.C, avec un regard désespéré. Elle lui sourit mystérieusement et lui fit signe de le suivre…

     

    OoO

     

    Lelouch, seul dans sa cellule depuis le départ de son amant, désespérait. Il avait envisagé le fait d'être arrêté, et il s'était dit qu'il arriverait à s'en sortir, mais là, ce n'était pas seulement sa liberté qu'il avait perdu, il avait peut être bien perdu pour toujours la confiance de Suzaku, et peut être même son amour… Il ferma ses yeux qui le picotait. Non, il ne devait pas se remettre à pleurer, on ne devait pas le voir dans cet état honteux. Suzaku était bien la seule personne devant laquelle il avait montré des signes de faiblesses. Il s'en voulait tellement, oui il s'en voulait d'avoir pensé que le japonais comprendrait, il travaillait pour Schneizel après tout, ce salaud irresponsable.... Perdu dans ses sombres pensées, il n'entendit pas les policiers venir vers sa prison. Ils le déplacèrent puis on le libéra de ses liens et on le laissa dans une cellule simple : Une planche en bois en guise de lit et un cabinet de toilettes. Il alla s'asseoir sur la planche, qui craqua immédiatement, l'entraînant contre le sol dur. Il s'y assit finalement, dans un coin de sa cellule. Il repensa à Suzaku, et les larmes lui vinrent automatiquement aux yeux. Jamais il n'aurait dû tombé amoureux de lui, jamais il n'aurait dû avoir d'ami, ils n'étaient qu'une source de problèmes. 

     

    Une larme coula sur sa joue, larme qu'il essuya immédiatement. Il ne devait pas pleurer. Il n'avait pas le droit, Suzaku ne le méritait pas.

     

    Ainsi, trois jours et trois nuits passèrent, durant lesquelles Lelouch se morfondait sur lui même, ne mangeant rien, maigrissant à vu d'oeil, dormait à peine, restait prostré sur lui même, contre son mur, se déplaçant un minimum. Puis au bout du quatrième jours, il entendit du grabuge de l'autre côté de la cellule. Il s'approcha distraitement, et entendit des brides de mots. "Zéro", "cambriolage", "émeraude", et d'autres. Quelques jours après, on vint le voir. On ouvrit la porte de la cellule et on lui dit qu'il était libre.

    Il avait ouvert grand les yeux. Il était surpris, très surpris, mais n'en laissant néanmoins rien paraître de plus. On lui expliqua brièvement que Zéro était réapparu en ville, et que puisque les oeuvres n'étaient pas chez lui, ils n'avaient pas assez de preuve, et d'autres contradictions… On lui rendit ses affaires, et quelques instants plus tard, il était dans la rue. Libre. 

     

    Il se dirigea vers sa maison, mais quand il entra dedans, il remarqua tout de suite que tout était saccagé. Évidemment, il avait tout mis sans dessus dessous pour trouver les oeuvres d'arts voler, mais sans rien remettre en place. Quelques murs présentaient des entailles, le mobilier avait été cassé. Il se dirigea vers sa chambre, mais même là, son lit avait été mis en pièce, de même que l'armoire. Il ramassa ses vêtements éparpillés par terre. Il n'avait plus qu'à tout ranger. 

    Ce n'est que le lendemain qu'il commença à se poser des questions. Qui s'étaient déguisé en Zéro ? Dans quel but ? Était-ce C.C ? Non, elle n'aurait pas risquée sa liberté. Alors qui ? Personne ne savait qu'il était Zéro, à part… Suzaku. Que devait il faire maintenant ? Il ne pouvait pas aller le voir. Il devait aller voir Nunnally, la rassurer. Oui, c'est ce qu'il ferait aujourd'hui. En suite, il irait au restaurant, où il expliquerait la situation à son patron, Shirley lui sauterait dessus en lui demandant comment il allait, Milly se moquerait de lui et Rival se conduirait comme un frère. Peut être reverrait il Suzaku, dans la rue, il l'ignorerait, après lui avoir lancé un regard noir. Il soupira. Il commença par se changer, il ne pouvait pas se rendre à l'hôpital dans cet état lamentable. Il lava son visage avec les moyens du bords, puis sortit de la maison saccagé. 

     

    Il arriva à l'hôpital quelques dizaines de minutes après. Il monta les escaliers. Il n'aperçut pas C.C. Elle seule pouvait lui donner des réponses, c'est ce qu'il supposait. Il ouvrit la porte de la chambre de sa soeur, pour y voir un brun étranger, assit sur la chaise qu'il occupait en temps normal. En reconnaissant son ancien amant, il recula d'un pas. Suzaku se retourna et le vit. Il eut un sourire pour lui. Il n'y avait pas de haine dans ses yeux, juste une étincelle bienveillante. Il se leva et murmura quelques mots à la jeune fille. Il marcha dans sa direction, et le poussa hors de la pièce. Il l'emmena dans une pièce vide. 

     

    "Lelouch, je suis tellement heureux de te revoir...

    -Ce n'est pas le sentiment que tu m'as donné la dernière fois… Répondit il d'une voix faible, un peu sifflante.

    -Je m'en veux tellement de ne pas avoir compris plutôt ! C'est pour ça que je me suis fait passé pour toi !

    -Alors c'était toi ?

    -Oui. 

    -Comment ?"

     

    Suzaku se rapprocha plus près de lui, il colla leur deux corps ensemble, il passa ses bras autour de sa taille.

     

    "C.C, elle m'a dit, et elle m'a fourni le costume.

    -Je vois… Donc si elle ne te l'avait pas dit, tu me détesterais encore, n'est-ce pas ? Lelouch chercha à se dégager, mais le brunet raffermi sa prise.

    -Je t'aime Lelouch ! Si je ne t'aimais pas vraiment, jamais je n'aurai cru C.C, jamais je n'aurai revêtu le costume de Zéro pour te sortir de prison… Crois moi, je t'en supplie."

     

    Le britannien soupira, puis finalement, se laissa aller dans les bras de son sauveur. Suzaku sourit grandement, et serra plus fortement le jeune homme dans ses bras. Il déposa un baiser sur ses lèvres.

     

    "Tu as maigri Lelouch…

    -Je sais...

    -Tu ne t'es pas lavé non plus ?

    -Pas d'eau chez moi, pas de douche à la prison." Fit il simplement. 

     

    Le japonais soupira à son tour et entraîna son amoureux en dehors.

     

    "Hey ! Attends !! Et Nunnally ?!

    -Je lui ai dit que tu allais bien et que tu irais la voir demain ! 

    -On… On va où ?!

    -Chez moi, je vais te laver." Dit il, des coeurs dans les yeux.

     

    OoO

     

    Dans une immense baignoire, Lelouch se reposait dans l'eau brûlante, son dos contre le torse musclé de Suzaku. Celui-ci s'amusait à dessiner les anciennes courbes du corps maigre de son amant. Il déposa un baiser dans son cou.

     

    "Tu vas bien manger, maintenant ?

    -Mmmh… Grommela t'il.

    -Je veillerai au grain."

     

    S'en suivit d'une autre ribambelle de baisers, qui faisaient chavirer Lelouch. Il finit par craquer aux avances de son amant; Il se retourna et s'offrit simplement à lui, collant leur deux corps entièrement. Suzaku prit les hanches du brun et le pénétra lentement, s'attirant quelques grognements de douleurs, qui se transformèrent au fur et à mesure en plaintes et gémissements de plaisirs. Leurs deux corps bougeaient en rythme, s'unissaient et se séparaient pour mieux se revenir, et ce jusqu'à la jouissance. 

    Suzaku porta Lelouch, épuisé, jusqu'à leur lit, le recouvrit par les draps frais et le laissa se reposer en paix. À lui maintenant de nettoyer l'eau ayant débordé de la baignoire durant leurs ébats…

     

    Le lendemain, Lelouch se réveillait lentement. Il était bien, enserré dans un cocon de chaleur. Il ouvrit paresseusement un oeil et vit Suzaku, le tenant contre lui, dormir encore. Il sourit et déposa un baiser sur sa joue, puis il joua avec une mèche de ses cheveux, souriant, heureux. 

     

    "Bonjour toi… Fit le japonais en ouvrant à son tour ses yeux.

    -Bonjour…" Répondit il d'une voix fatigué.

     

    Le britannien se serra plus dans les bras musclé, et déposa sa tête sur le torse puissant. Il voulait dormir encore, mais Suzaku en avait décidé autrement, et se leva, souriant aux jurons que Lelouch lançait à son oreiller humain.

     

    "Hey… Tu vas où ? Demanda t'il finalement, en se levant à son tour, enfilant un drap autour de son corps dénudé.

    -Travailler.

    -Hm… Pour qui ? La police ? Schneizel ?"

     

    Suzaku soupira. Il sentait de la rancoeur dans la voix de son amant. Il se tourna vers lui et alla le prendre dans ses bras.

     

    "Lulu, sans lui, jamais on aurait pu se rencontrer, car jamais je ne serai venu à Britannia, et jamais tu ne serais aller voir ta soeur à l'hôpital… 

    -Même, je peux pas le supporter."

     

    Ah ! Que son amant était borné.

     

    "Tu devras t'y faire !

    -Pff…

    -Va dormir, et mange ! Je reviens ce soir mon ange." Finit il, un grand sourire aux lèvres, comme s'il parlait à son épouse. 

     

    OoO

     

    Une semaine passa. Tout était redevenu normal. Lelouch avait repris son travail, il retournait voir Nunnally, l'hôpital était sauvé grâce à l'intervention de Zéro, qui ne donnait plus signe de vie. 

    Il vivait à présent avec Suzaku, ayant vendu son logement. Évidemment, il n'aimait pas l'idée de savoir que c'était Schneizel qui avait fait construire cette maison pour son amant, mais il devait s'en accommoder, le japonais ne lui avait guère donné le choix. Il voulait qu'ils vivent ensemble.

     

    "Lulu-chan je suis rentré !" retentit une voix dans la grande maison. 

     

    Lelouch se dirigea vers l'entré, mais il se fit happé par une tornade brune et des lèvres impétueuses.

     

    "J'adore le vendredi… Murmura t'il contre les lèvres douces.

    -Parce que je ne travaille pas ?

    -Hmm… Oui… Les lèvres dérivèrent vers le cou. Je peux te faire plein de truc, et j'adore te faire plein de truc…

    -Pervers… Lelouch étouffa un gémissement de plaisir lorsqu'un langue mutine vint lécher son cou.

    -Je sais, mais tu aimes ?"

     

    Il ne répondit pas et se laissa entraîna vers la chambre où ils n'en sortirent qu'au petit matin.

     

    Fin

     


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  • "Bravo Kururugi ! vous avez réussi à récupérer l'émeraude ! Fit Jeremiah, un sourire aux lèvres

    -Merci… Répondit l'intéressé.

    -Qu'y a t'il ? vous n'avez pas l'air heureux ?

    -C'est que… Je ne l'ai pas attrapé… Il m'a eu en traitre, ce lâche…

    -Zéro est comme ça ! mais maintenant que vous le connaissez, vous pourrez l'avoir plus facilement !

    -Sûrement, oui…"

     

    Suzaku avait réussi là où ils avaient tous échoué. Il avait récupéré l'objet volé, c'était pour les autres un exploit, mais pour lui, ce n'était qu'une semi-victoire, une presque défaite. Il se souvenait encore du sourire arrogant de Zéro. Il l'avait surpris quand il l'avait frappé au ventre, mais il ne se laisserait plus faire désormais. Oui, il attendrait avec impatience sa future rencontre avec le voleur, il l'arrêterait et cette fois, il lui retirait ce masque et lui enlèverait ce sourire suffisant du visage. 

     

    OoO

     

    Le japonais se tenait maintenant devant la porte de la maison à Lelouch. Il avait apporté des fleurs. Peut être que cela faisait de trop ? Non ! Il allait déclarer sa flamme à Lelouch ! Mais… Peut être que c'était trop tôt ? Il se connaissait depuis seulement une dizaine de jours… Il ne voulait pas brusquer son ami, mais en même temps, quand il l'avait embrassé, il ne l'avait pas repoussé, il avait même répondu à son baiser… C'était lui qui lui avait pris la main ! Justement ! peut être que c'était lui qui attendait ça ? Non ! Il ne devait pas le faire attendre ! Il allait lui déclarer son amour pour lui ! 

     

    Il frappa trois fois à la porte et attendit quelques instants, avant que le brun lui ouvre la porte. Il l'invita à entrer dans sa demeure, silencieusement, un peu gêné. Ils s'assirent, ils discutèrent, de tout et de rien, et Suzaku ressentit un malaise, un mur nouveau entre eux deux. 

     

    "Lelouch…

    -Oui ?

    -Qu'est-ce qu'il se passe ?

    -Hein ? Rien du tout, je vais très bien. Nia t'il.

    -Allons, je ne suis pas aveugle ! Raconte moi...

    -Je n'ai rien à te dire !" conclut Lelouch, en haussant le ton.

     

    Le britannien se leva, suivit  de Suzaku qui lui attrapa le bras. Il le tourna vers lui et l'embrassa. Surpris, l'autre ne se dégagea pas.

     

    "Est-ce le fait que je t'ai embrassé la dernière fois qui te gêne ? Ca n'a pourtant pas l'air de te déplaire ! 

    -Quoi ? Ca n'a rien à voir ! Lâche moi !

    -Non ! Si tu ne me parles pas, je ne pourrai pas savoir…

    -Tu m'as menti !"

     

    Il le lâcha, abasourdi. Il lui avait menti ? Quand ? Sur quoi ?

     

    "De quoi est-ce que tu parles…?

    -Tu ne travailles pas pour le gouvernement, tu es policier !" s'exclama t'il en lui mettant le journal du jours sous le nez.

     

    Suzaku prit le journal entre ses mains et lut en première page "Première entrave à Zéro : Suzaku Kururugi", avec en plus une photo de lui ramenant l'émeraude, arborant son uniforme de la police.

     

    "Pourquoi tu me l'as caché ?

    -Je… Je ne t'ai pas menti, je travail vraiment pour le gouvernement, on m'a confié la mission d'attraper Zéro, c'est pour ça que je travail en collaboration avec la police. Je suis aux ordres du Prince Schneizel."

     

    Alors c'était ça. Suzaku devait l'attraper… Vu comment c'était partit, à sa prochaine apparition, il était fait. Mais, ce qui l'énerva à ce moment là, ce fut la prononciation du nom du Prince.

     

    "Ne prononce pas son nom, s'il te plaît.

    -Lelouch… 

    -Quoi ?

    -Qu'est-ce que tu as contre la police ? Et contre le Prince ?

    -Je… Tout ça, c'est de leur faute… 

    -Quoi ? 

    -Tout ça parce qu'ils n'ont pas su protéger leur Prince de pacotille !! Tout ça parce que Monsieur voulait sortir sans protection !! Je le hais ! Ce n'est qu'un égoïste !! Cria Lelouch, hors de lui.

    -Je t'interdis de parler du Prince comme ça, Lelouch !!

    -Il est responsable de la mort de mes parents et de l'hospitalisation de Nunnally !"

     

    Suzaku se tut. Le brun était au bord des larmes, et se mordait la lèvre, sûrement pour s'empêcher de pleurer devant lui. Il avait été trop loin. Mais que voulait il dire par ça ? Pourquoi Schneizel était responsable de la mort de la famille de Lelouch ?

     

    "Lulu… Commença t'il. Le japonais passa sa main sur la joue de son vis-à-vis. Je ne voulais  pas te faire de la peine… Excuse moi…"

     

    Il tourna son visage vers le sien, et à nouveau, il l'embrassa. Lelouch passa ses bras autour de sa nuque, répondant à son baiser, et se collant à lui. Suzaku passa un bras autour de sa taille, le tenant fermement contre son corps. Ils se regardèrent un instant, leurs yeux plongés les uns dans les autres, leurs fronts collés.

     

    "Je t'aime Lelouch… Je ne voulais pas te rendre triste… Je t'aime…" Lelouch sursauta presque à la déclaration. Il sourit doucement et se serra contre l'autre homme.

     

    OoO

     

    Lelouch s'assit dans son lit, mettant le drap autour de son corps nu. Il regarda son amant dormir à côté de lui. Il avait l'air heureux, heureux et comblé. Ca, après ce qu'il lui avait fait, il avait le droit. Il prit une des mèches de cheveux folle du japonais entre ses doigts et la tripota quelques minutes avant de se rallonger, se mettant dans les bras de son amour.

     

    "Tu n'arrives pas à dormir, Lulu ?

    -Hm ?"

     

    Suzaku avait ouvert les yeux et le regardait tendrement.

     

    "Je ne suis pas fatigué…

    -Ah bon ? Fit il, surpris, après tout ce que je t'ai fait ? Tu devrais être épuisé, dit il malicieusement.

    -Pervers, va !"

     

    Après ça, ils s'embrassèrent longuement, amoureusement, restant dans les bras l'un de l'autre.

     

    "Tu vas devoir partir… Dit Lelouch, triste.

    -Oui… Nous devons trouver Zéro...

    -Que… Qu'est-ce qu'il se passera quand tu l'auras capturé…? Tu partiras ?

    -Je… Je ne sais pas… Je ne sais pas du tout, Lelouch"

     

    OoO

     

    Lorsqu'il sortit de chez Lelouch, la nuit était tombée. Mieux valait il le laisser tranquille pour le moment. Il avait passé un merveilleux moment avec son nouvel amant, la sensation d'être en lui était tout bonnement… Délicieuse ! Jamais il ne s'était senti aussi complet qu'en étant dans le corps du brun, mais il devait voir le Prince, maintenant, pour lui demander des précisions sur la mort des parents de Lelouch, et sur l'handicap de Nunnally.

     

    Il arriva devant le palais impériale. Il demanda une audience auprès de son Prince, audience qu'il obtenu sans aucune difficulté, son nom aidant. 

     

    "Suzaku-kun, entre donc. Lui dit Schneizel, souriant.

    -Ne vous sentez pas obligé d'employer le japonais, Your Highness. Nous sommes à Britannia après tout.

    -Très bien, alors, que me vaut ta visite ? J'aurai pensé que tu reviendrais après avoir capturé Zéro. Je suppose donc que ce n'est pas pour cela.

    -Je… Vous supposez bien, Votre Majesté. Je viens pour vous parler d'une affaire qui m'a intrigué. Je me suis fait un… Un ami en ville. Et lorsque j'ai prononcé votre nom, il s'est mis dans une colère noir. Il dit que vous êtes responsable de la mort de ses parents, et de l'hospitalisation de sa soeur.

    -Oh… Je vois… Comment s'appelle ton ami ?

    -Lelouch Lamperouge."

     

    Schneizel, qui s'était assis entre temps, se releva en soupirant. Lamperouge. Il se souviendrait à jamais des yeux haineux qui s'était posé sur lui. Ces yeux améthystes, plein de larmes et de rage. 

     

    "En effet… Il y a de cela 9 ans, j'ai été visé par une attaque de rebelle, qui était contre la monarchie. Il y a eu beaucoup de blessés, et de morts, évidemment. Ce jours là, je me promenais sans protection car je pensais qu'ils n'étaient là que pour m'embêter et me priver de ma liberté… Mais les passants ont été pris dans l'attaque, et une famille a été presque entièrement tué. La famille Lamperouge était là. La mère a protégé ses enfants, mourant pour eux, mais la fille a été touché, ainsi que le garçon, qui était tombé inconscient. La jeune fille a été touché irrémédiablement aux jambes, le garçon juste à l'épaule. Le père m'a protégé. Il m'a sauté dessus. Il m'a sauvé la vie, au détriment de la sienne."

     

    Suzaku comprenait maintenant, il comprenait la tristesse de Lelouch, sa haine envers le Prince et ses paroles. Si la garde du Prince avait été là, ses parents ne seraient peut être pas mort. 

     

    "Évidemment, nous avons pris en charge leur hospitalisation, et en apprenant que la jeune fille était aveugle et incapable de marcher, mon père, l'Empereur a décidé de payer pour le restant de la vie de la jeune fille, cet hôpital pour qu'elle puisse y rester. J'ai même été la visiter, quelques années après le drame, pour m'excuser. Elle m'a pardonner, cette jeune fille n'avait aucune haine en elle, c'était un honneur de savoir que ses parents avaient aidé la monarchie à prospérer, car comme tu le sais, je suis voué à succéder à mon père… Mais son frère est arrivé, et quand il m'a vu, il m'a insulté, de tout les noms. Je comprends sa colère. Il m'a ordonné de ne plus jamais venir les voir, sinon il finirait ce que les rebelles n'avaient pas réussi à faire."

     

    Il s'étonnait de cette violence. Ca ne ressemblait pas à Lelouch, mais il ne pouvait remettre en doute la parole de Schneizel. Sous le coup de la colère, on pouvait dire des atrocités sans noms.

     

    "Je ne lui en veux pas… Est-ce que ça répond à ta question, Suzaku ?

    -… Oui, répondit il après une hésitation. Merci de m'avoir parlé, et désolé de vous avoir rappelé de mauvais souvenir."

     

    Peu de temps après, Suzaku était dehors, marchant dans la rue.

     

    "Major Kururugi !!

    -Madame Viletta ? Que se passe t'il ? La femme avait l'air bien heureuse.

    -Nous avons arrêté Zéro !"

     

     

    À suivre…

     


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