• La semaine passa rapidement pour Lelouch. Il était déjà mardi, et il attendait dans le parc, là où Suzaku lui avait donné rendez vous. Comme il s'y attendait, le japonais ne lui avait pas donné de nouvelle. Il lui avait dit qu'il serait occupé à cause de Zéro, mais il se demandait pourquoi il était si préoccupé par cette histoire, après tout, il ne travaillait pas pour la police, mais pour le gouvernement, mais peut être que c'était un peu la même chose, après tout. Mais il n'avait pas envie d'impliquer Suzaku dans cette histoire de vol, car après tout, c'était lui Zéro, le voleur qui sévissait dans la ville depuis plusieurs mois. Mais bientôt, il n'aurait plus besoin, son but était presque atteint, encore juste un peu…

     

    "Lulu !"

     

    Lelouch se retourna, en soupirant, un sourire aux lèvres. Suzaku n'allait pas le lâcher avec ce surnom stupide !

     

    "Bonjour Suzaku !

    -Excuse moi du retard, de la paperasse à remplir !

    -Je viens d'arriver, ce n'est rien." Mentit-il en bon acteur.

     

    Il ne voulait pas faire culpabiliser le beau brun, ça lui aurait sûrement fait mal au coeur. Oui, oui ! ce n'était pas bien de craquer comme ça pour un homme, un étranger, et surtout un homme travaillant pour le gouvernement, mais il n'y pouvait rien, Suzaku le faisait complètement chavirer.

     

    "Tant mieux ! qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ? nous allons voir Nunnally ?

    -Oui ! elle te réclame, je crois qu'elle s'est attachée à toi, ça me rend si heureux, elle est si timide, et avec son handicape, elle n'a que de rares amis… Les miens en général, alors, quelqu'un de nouveau, ça la rend plus lumineuse...

    -Je suis heureux de savoir que je suis la cause de ce changement, Lulu-chan.

    -Ah ! Arrête avec ce surnom stupide, par pitié !

    -Lulu ! Lulu !"

     

    Suzaku continua de l'embêter avec ça, jusqu'à ce qu'ils arrivèrent à l'hôpital. 

     

    "M. Lamperouge ? L'interpella une infirmière.

    -Oui ?"

     

    Il se retourna pour parler avec la femme, jeune, et aux étranges cheveux verts.

     

    "Suzaku, va tenir compagnie à Nana, je reviens tout de suite.

    -Que se passe t'il ?

    -Rien d'important, des formalités, de la paperasse comme tu dis !"

     

    Le japonais se laissa convaincre, et rejoignit la jeune fille dans sa chambre.

     

    "Nunnally ?

    -Suzaku ? Vous êtes là ? Où est mon frère ?

    -Il remplit des papiers, il m'a dit que ce n'était rien. Tu vas bien ?

    -Tu m'as manqué dimanche, quand Lelouch est venu me voir. Il me parle beaucoup de toi ! j'ai l'impression de te connaître autant, alors qu'on se voit moins…

    -Il… Il te parle de moi ? fit le jeune homme, très intéressé par le tournant de la conversation.

    -Oui, je crois qu'il t'aime énormément ! Il ne me dit que du bien de toi, ce qui est rare venant de Lelouch.

    -Ooh..."

     

    Alors il intéressait Lelouch ? C'était important à savoir pour l'avenir ! Il sentait son coeur battre plus fort et son visage prendre des couleurs.

     

    "Suzaku…

    -Oui, Nunnally ?

    -Il faut prendre soin de mon frère, parce qu'il ne s'attache qu'à très peu de personne, et il ne prend pas bien soin de lui. Si toi aussi tu l'aimes, alors ne le blesses pas, s'il te plaît."

     

    Nunnally était vraiment très perspicace. Il lui prit la main, la serrant légèrement.

     

    "Je te le promets"

     

    OoO

     

    "C'est dommage qu'on ne puisse pas rester ensemble encore un peu, se plaignit Lelouch, en prenant le bras de son ami, prétextant avoir froid.

    -Oui, j'aimerai rester aussi, mais j'ai encore beaucoup de travail, après jeudi, ça devrait se calmer.

    -Parce que l'affaire Zéro sera passer ?

    -Oui, vendredi, tu ne travailles pas, c'est ça ? je viendrai te chercher, chez toi.

    -Oh ? d'accord… Tu as le temps de me raccompagner ?

    -Je crois…"

     

    Lelouch glissa sa main dans celle de Suzaku, tout en évitant son regard. Le japonais, surpris au début, la serra tendrement, et colla son épaule à la sienne. 

    Alors qu'ils marchaient, aucun des deux ne dire mots, ils restèrent juste l'un à côté de l'autre, à se tenir la main. Une fois arriver devant chez le jeune britannien, ils se lâchèrent la main.

     

    "Eh bien… Commença Lelouch, gêné.

    -Lelouch… 

    -À vendredi alors ?

    -Oui… Oui, à vendredi." conclut Suzaku, en s'approchant de son ami.

     

    Le brunet déposa alors délicatement ses lèvres sur celles du jeune homme, avant de partir, en courant presque.

    Lelouch rentra chez lui, et alla s'allonger sur son lit, rouge comme une pivoine, heureux. Alors Suzaku ressentait la même attirance que lui. Il était si heureux. (1)

     

    Mais pendant son cambriolage, il devra se concentrer, et oublier Suzaku, pendant ces quelques heures décisives. La police allait être aux aguets. Il ne pouvait pas se désister maintenant, C.C lui avait tout préparé. C.C était une amie. Infirmière, elle avait été élevé par une bonne soeur, et l'aidait dans ses manigances. Elle disait que ça "l'amusait". Tant mieux. Elle était sa complice après tout.

     

    OoO

     

    Jeudi. Il était exactement 22h. Zéro était sur le toit de l'hôtel de ville, vêtu de son costume violet et de son masque qui couvrait ses yeux et son nez; sa cape voletait autour de lui, lui donnant cet air sûr de lui qu'il adorait tant. Il avait réussi à berner ces imbéciles de policier. Il les avait attirer dans sur une fausse piste, et à l'heure qu'il était, ils devaient être attacher, des pieds à la tête, lui laissant ainsi le champ libre. Grâce à un outil spécialement conçu, il fit un trou assez large pour lui dans le toit vitré. Il accrocha sa corde à l'accroche qu'il avait fixé contre le partie en pierre du bâtiment, et glissa jusqu'au sol. Il laissa la corde, comme à son habitude. C'était juste pour narguer ces policiers si fiers d'eux. Il aimait bien les embêter. Bref, il parcourut la salle discrètement, tout en évitant les différents pièges posés par la sécurité, jusqu'à arriver à l'émeraude qu'il voulait voler. Lelouch observa bien le bijoux, sur quoi il était posé. À tout les coups, ils avaient piéger le joyaux pour qu'il ne puisse pas le voler. En effet, il remarqua que si il déplaçait le joyaux, une cage lui tomberait dessus, l'empêchant ainsi de s'enfuir. La prison était au dessus de lui, recouverte d'un long tissu de couleur sombre. 

     

    Il prit un petit sac accroché à sa ceinture. Du même poids environ que l'émeraude. Il n'aurait qu'à la remplacer, et le tour serait joué… Mais il prenait un risque. Est-ce que si le poids était supérieur à celui de l'émeraude, le piège se déclencherait quand même ? Non, ces policiers n'étaient pas aussi intelligent… Mais il ne voulait prendre aucun risque… Il s'éloigna légèrement et c'est du bout des doigts qu'il déposa sur l'émeraude. Une fois le sac lâché, Lelouch fit un bon en arrière pour éviter d'être pris dans le piège… Qui ne se déclencha pas.  Zéro lâcha un sourire. Il avait réussi. Il remplaça alors habilement l'émeraude par le sac, et mit le joyau dans sa sacoche. Il n'avait plus qu'à s'enfuir. Il retourna à sa corde, tout de même content de pouvoir s'échapper par là où il était arrivé. Il s'y agrippa et commença à grimper, ce qui fut une chose difficile. Il détestait le sport. Sa seule compétence utile était sa souplesse, mais il détestait faire de l'exercice. 

    Il pesta contre lui même. Il aurait dû l'accrocher plus prêt du mur, il aurait pu s'en servir comme appuie pour ses jambes. 

     

    "Zéro !!"

     

    Il tourna la tête vers l'entré principal. Le chef Gottwald était là et le regardait effaré.

     

    "Oh mince ! je me suis fait prendre ! fit le voleur, d'un air dramatique. Je n'aurai pas eu le temps de prendre l'émeraude ! quel dommage !"

     

    Après ces quelques mots, il se remit à grimper, difficilement, et lorsqu'il arriva au toit, il aperçut que les policiers avaient commencé à le suivre, grimpant, bien plus vite que lui, la corde. Il s'assit sur le toit en verre, qui n'allait pas tarder à se fissurer. Ces hommes étaient trop lourds ! Il sortit un poignard et coupa la corde, étouffant un rire en les voyant tous tomber.

     

    "Non !! il a volé l’émeraude !! Il est sur le toit ! Attrapez le bon sens !!"

     

    Qu'est-ce qu'il pouvait crier ! ll ne le supportait plus. 

     

    "Adieu les minables !" 

     

    Lelouch sauta du toit, et atterrissant sur un autre, courra de maison en maison, son butin en poche. Il l'avait bien mérité ! ll pouvait être fier de lui.

     

    "Arrête toi tout de suite, Zéro !"

     

    Le voleur se retourna en jurant. Qui pouvait bien l'avoir suivi jusqu'ici ? Il fit alors face à son poursuivant, et il sentit ses yeux s'écarquiller quand il reconnut Suzaku, habillé de l'uniforme de police. Non… Suzaku travaillait pour le gouvernement, pas pour le police ! ce n'était pas possible ! 

    Il se reprit bien vite, et s'exclama, un sourire suffisant aux lèvres.

     

    "Oh ! bravo ! tu es nouveau ? tu es bien plus fort que ces autres policiers qui ne savent rien faire par eux même !

    -Rends l'émeraude ! Tout de suite !

    -Pourquoi je t'obéirai, petit policier ?

    -Parce que ce que tu fais est malhonnête ! C'est cruel de dépouiller ta propre nation seulement pour toi !

    -Tu apprendras, policier, que la vie est injuste et cruelle."

     

    Lelouch, ne pouvant faire face une seconde de plus à celui qu'il aimait, s'enfuit, courant le plus vite possible pour lui échapper. 

    Suzaku se lança à nouveau à sa poursuite, et c'est alors que le voleur montait pour aller sur un toit plus haut qu'il réussit à l'attraper. Sa main serra sa cheville.

     

    "Aah ! fit le voleur en se sentant attirer vers le bas. Lâche moi !!

    -Non, hors de question !"

     

    Le japonais réussit à attraper sa sacoche, là où se trouvait l'émeraude.

     

    "Pardon, Suzaku" pensa Lelouch avant de mettre un coup de pied dans la poitrine de son ami.

     

    Malheureusement, il ne réussit pas à rattraper l'émeraude, qui finit dans les bras du policier. Il jura une énième fois. Suzaku se relevait déjà. Tant pis pour cette fois. 

     

    OoO

     

    Lelouch arriva chez lui, épuisé. Il enleva ses vêtements et les cacha sous son matelas. Il avait raté son coup. C'était la première fois qu'il se faisait avoir. Il s'était fait avoir par Suzaku… Comment allait il bien pouvoir réagir devant lui, maintenant ?

     

    À suivre...

      

     

    1. Écrit en regardant "L'homme bicentenaire", le moment où Porcia et Andrew flirtent, c'est tellement romantique x3

     


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  • Suzaku s'allongea sur son lit. Il vivait dans un hôtel, payé intégralement par le Prince Schneizel. Il était vraiment chanceux. Le Prince lui avait promis que cela ne durerait pas et qu'il lui faisait en ce moment même construire une résidence, certes modeste, mais où il pourrait vivre, un endroit plus grand et plus confortable qu'un l'hôtel. Oui, le Prince était si bon avec lui. C'est pour cela qu'il devait arrêter ce Zéro. Oui, dans six jours à peine, il l'arrêterait, son bienfaiteur lui ferait complètement confiance, et il lui donnerait plus de responsabilité. Il n'attendait que ça.

     

    Il pensa encore une dizaine de minutes à Zéro, et bien entendu, il repensa à sa discussion avec Lelouch. Aah… Lelouch… Oui, le beau Lelouch qui l'avait embrassé sur la joue. Rougissant encore, il tapa sa tête dans son oreiller en poussant un petit cri, étouffé par le tissu. Lelouch était réellement mignon. Un corps manifestement fin, une peau blanche, sans aucun doute douce, de magnifiques yeux améthystes… 

     

    Oh non !  il était loin d'être homophobe, comme lui avait suggéré son ami pendant leur visite à l'hôtel de ville. Il le trouvait vraiment à croquer ! Il ne pouvait pas se cacher qu'il l'attirait, du moins physiquement. Lelouch était sinon vraiment amusant, attentionné envers sa soeur, donc envers les personnes qu'il aimait. Il sentait déjà qu'il serait quelqu'un d'important pour lui plus tard. Évidemment, les relations d'ordres homosexuels étaient, non pas complètement bannies, mais mal vues. Non, il serait son ami. Si jamais il lui venait d'autres sentiments que de l'amitié pour Lelouch, eh bien… Il aviserait ! tout simplement !

     

    OoO

     

    Et arriva ce qui devait arriver. 

    Suzaku ressentit plus que de l'amitié durant leur troisième rencontre. Le lendemain, après avoir été voir Nunnally, alors que Lelouch avait l'air un peu gêné, il ne sut pas pourquoi, il l'invita au restaurant. C'était le vendredi, le jours où le brun ne travaillait pas. Celui-ci avait accepté avec plaisir. Alors qu'il le regardait manger, le japonais se surpris à le détailler. Il était tellement mignon, si adorable… Oui, il avait plus de sentiment pour lui qu'une simple amitié naissante. Et ça ne faisait que quelques jours qu'ils se connaissaient.

     

    "Suzaku ?

    -Hm ?

    -Tu te sens bien ?

    -Hein ? bien sûr ! pourquoi cette question ?

    -Tu n'as pas encore touché à ton repas…"

     

    Il faillit répondre: "c'est parce que ta contemplation m'absorbe de trop !" mais ce retint à temps.

     

    "Je… J'avais l'esprit ailleurs, c'est tout ! je pensais… À Zéro !" 

     

    Suzaku commença à manger, espérant que son excuse était satisfaisante. Au bout de quelques minutes, Lelouch reprit la parole :

     

    "Il a l'air de t'obséder, ce Zéro !

    -C'est pas ça… Vu que je travail pour le gouvernement… Ils sont assez énervés par l'histoire de ce voleur, et ça me tracasse !

    -Je vois… Ca les perturbe tant que ça ? Ils ne leur en faut pas beaucoup dis donc !

    -C'est important je trouve ! 

    -Il y a des choses plus importantes que des bijoux et de l'argent, Suzaku !

    -Mais, c'est l'histoire de votre nation !

    -Il y a des gens qui meurent de faim dehors, et eux, ils s'empiffrent et jouissent de privilège ! c'est insupportable ! ils ne font rien pour aider les pauvres ou les handicapés…"

     

    Lelouch se tut. Suzaku sentit son coeur lui faire mal alors que son ami regardait la table, d'un air gêné et triste. Évidemment, il devait penser à sa jeune soeur qui ne pouvait rien faire à part rester allongée, sans rien faire d'autre que l'attendre. 

     

    "Excuse moi, Lelouch, je pensais pas que tu le prendrais comme ça…

    -C'est rien…

    -Lulu ?"

     

    Lelouch sursauta et se retourna. Dans l'encadrement de la porte, se tenait deux jeunes femmes et un jeune homme, de leur âge. L'une des jeunes filles était blonde, grande, plantureuse, avec un regard pétillant, tandis que l'autre était rousse, toute aussi bien proportionné que son amie, un grand sourire heureux sur le visage.

     

    "Lulu ! qu'est-ce que tu fais ici ? demanda la rousse en s'approchant.

    -Shirley ! ça devrait être à moi de demander ça…

    -Mon père a des affaires aujourd'hui, le restaurant est fermé pour la journée, tout le monde est en congé ! fit à son tour la blonde. Tu nous présentes à ton ami, peut être ?"

     

    Suzaku, resté en retrait, se leva et les salua.

     

    "Bonjours, je m'appelle Suzaku Kururugi, je suis japonais, je suis arrivé à Pendragon depuis quelques jours, je travail pour le gouvernement. Enchanté."

     

    Lelouch fut surpris de l'accueil solennel que fit le brunet à ses amis. Il n'avait pas été comme ça avec lui pourtant.

     

    "Enchanté ! je suis Milly Ashford, je suis la fille du patron de notre Lelouch ! se présenta la blonde, un grand sourire aux lèvres.

    -Je suis Shirley, je suis serveuse, dans le restaurant Ashford. Se présenta à son tour la rousse.

    -Moi c'est Rivalz, apprenti cuisinier." fit finalement le garçon, aux cheveux noirs-bleuit, resté lui aussi en retrait.

     

    OoO

     

    Ainsi, Suzaku fit la connaissance des amis de Lelouch. Ils repartirent une dizaine de minutes après leur arrivé, au plus grand soulagement du japonais. Non pas qu'il ne les pas aimé ou apprécié, au contraire, ils étaient gentils et sympathiques, mais… Il était terriblement jaloux de la relation qu'ils partageaient, alors que ça ne faisait que quelques jours qu'ils se connaissaient, c'était totalement normal qu'ils ne se parlent pas comme ça. Ah ! il devait vraiment se remettre les idées en place !

     

    "Lulu…

    -Hm ?

    -Je peux t'appeler Lulu, Lelouch ?

    -Ah nan ! Je n'aime pas qu'on m'appelle comme ça ! Je ne tolère que Shirley !

    -Pourquoi ? fit le japonais, vexé, c'est ta petite amie ?

    -Heiin ?! s'exclama l'autre, rougissant, non ! Elle est… Un peu comme ma famille, une deuxième soeur, qui prend soin de moi, je ne ressens rien de tel pour elle !"

     

    Suzaku se sentit étrangement mieux. 

     

    "Tu n'as pas de petite amie ?

    -Non… En fait… Je ne suis pas attiré par les filles.

    -Ah ?! le coeur du brunet fit un bon dans sa poitrine.

    -Tu… Ca te choque ?

    -Non ! Je t'accepte comme tu es ! Tu es toujours le même, pas vrai, Lulu-chan ?

    -Lulu-chan ?

    -C'est une marque d'affection, au Japon !" 

     

    Lelouch fit un long "Oooh" après la phrase de son ami, qui avait omis de lui dire qu'on le disait surtout pour les personnes mignonnes, et pour les filles en fait. 

     

    OoO

     

    Suzaku laissa le jeune homme au pas de la porte de l'immeuble où il habitait. 

     

    "Quand nous reverrons nous, Lelouch ?

    -Eh bien… Demain c'est Samedi… Je finis à 14h, mais toi ? quand est-ce que tu travailles, au fait ?

    -Je peux moduler mes horaires comme cela m'arrangent, ne t'inquiète pas pour ça. Je passerai te voir à ton restaurant j'aurai sûrement du travail, et la semaine prochaine je risque d'être occupé. Peut être… Mardi ?

    -Mardi, d'accord !" Fit le britannien, avec un léger sourire aux lèvres.

     

    Suzaku se pencha sur le visage de son ami et déposa un tendre baiser sur sa joue, en murmurant un en revoir, avant de partir avec hâte. Lelouch, rougissant, répondit un "au revoir" après un instant sans avoir pu bouger, comme pétrifier.

     

    OoO 

     

    Le japonais s'étala sur son lit. Il n'arrivait pas à croire qu'il avait flirté avec Lelouch ! 

    Comme il s'y était attendu, la peau du jeune homme était douce et laiteuse. Il poussa un long soupir alors que son désir se réveillait. Il allait sûrement passer une longue, une très longue nuit…

     

     

    À suivre…

     


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  • Lelouch finit de laver la vaisselle sale. Il était 23 heures. Il allait enfin pouvoir rentrer chez lui. Il aimait bien ce métier de serveur. Pas que le fait de servir des personnes et de faire la plonge l'enthousiasmait, mais les horaires l'arrangeaient. Il commençait à 11 heures, il finissait à 14h30 et il recommençait à 18 heures. Il pouvait ainsi aller voir sa petite soeur l'après midi sans devoir trop se dépêcher.  Mais des fois il devait courir, il finissait parfois plus tard que d'habitude et devait se dépêcher. Comme hier. 

    Oui, hier, il avait quitté une heure en retard, et avait croisé un étranger. Kururugi Suzaku. Une chance qu'il ait réussi à persuader son patron de le laisser tranquille pour la soirée, sinon, il n'aurait pas pu faire plus ample connaissance avec le japonais. Un garçon sympathique, mais qui malheureusement travaillait pour le gouvernement britannien. Ce gouvernement qu'il haïssait tant. C'est pour ça qu'il était devenu un voleur. Jamais il ne garderait l'argent qu'il récupérait pour lui. Il le donnait au plus défavorisés. À ceux dont l'Était ne se souciait pas… La loi des plus forts, il haïssait cette loi ! 

     

    Il était ainsi devenu Zéro, le voleur fantôme, comme le surnommait la presse. Il volait, revendait, et redistribuait. Il prévenait toujours les journalistes quand il comptait voler un objet. À tout les coups, une foule incroyable se rassemblait et gênait la police, et il arrivait à fuir facilement. Bien sur, il posait des pièges, et se servait en plus des pièges posés par ces imbéciles de policiers. 

    Lelouch esquissa un sourire en se souvenant des policiers prient dans leurs propres filet, avant hier. Ils étaient si bêtes ! Tant mieux pour lui ! 

     

    Il avait envoyé une lettre à la police, à la presse, pour parler de sa nouvelle cible. Il n'avait pas dit ce qu'il allait voler, mais c'était à l'hôtel de ville. Il visait évidemment l'émeraude de Süskind, si précieuse à la famille royale, et la police devait bien le savoir. Il avait hâte de voir le visage de Gottwald quand il volerait sous son nez le joyau.

     

    Une fois rentré chez lui, dans son petit appartement, se composant de trois minuscules pièces, sa chambre, sa cuisine et sa salle à manger (1). Il s'assit à son pittoresque bureau et commença à écrire sur une feuille vierge, sa plume à la main. Il écrivait à Suzaku, afin de lui donner rendez vous. Il devait aller à l'hôtel de ville pour prendre ses repaires, prétextant voir l'émeraude et les autres joyaux. C'était une occasion parfaite. Il n'aurait qu'à revenir plus tard pour tout installer, cacher ses instruments et autres. Tout serait parfait.

     

    OoO

     

    Le lendemain, Lelouch alla poster sa lettre à la poste, et celle-ci fut vite distribuer. Ils se retrouvèrent ainsi, le lendemain, devant l'hôtel de ville.

     

    "Lelouch ! je suis content que tu m'es contacté !

    -Suzaku, je suis heureux de te revoir, j'ai eu peur que tu ne viennes pas, je dois te rembourser ? (2)

    -Non non ! je gagne assez bien ma vie pour payer une lettre. Ca m'a fait énormément plaisir que tu m'écrives, tu es mon premier ami ici !"

     

    Ils discutèrent ainsi quelques instants, avant que Lelouch lui demande s'ils y allaient. Suzaku répondit que oui, et ils rentrèrent dans le bâtiment, que l'on pouvait visiter. Alors que le japonais pensait qu'ils se promenaient innocemment,  Lelouch regardait autour d'eux, observant les différentes sorties, celle possible par le toit en verre, par les fenêtres en hauteur. Il reviendrait le jours juste avant le cambriolage pour y cacher ses affaires.

     

    "Tu es déjà venu, Lelouch ? je veux dire, ici ?

    -Non ! mais vu que Zéro veut y voler des objets, je préfère y aller au moins une fois !

    -Tu penses qu'il va réussir ?

    -Il a toujours réussi, tu sais ! La police n'arrive pas à le contrer, je préfère venir pour voir ces oeuvres magnifiques.

    -Mais… Tu… Tu es pour ces actions ?

    -Eh bien… Personne ne sait ses motivations, je juge selon les motivations, fit le britannien, souriant mystérieusement.

    -Moi je ne cautionne pas ces actions ! il agit avec malhonnêteté ! il dépouille des personnes, une nation de ses biens ! c'est tellement… Immoral !"

     

    Lelouch soupira. Au moins, il savait maintenant que son nouvel ami détestait son autre identité. Tant pis, il n'arrêterait pas parce que Suzaku avait le sens de la justice. En plus, ils se connaissaient à peine ! 

     

    "Dis Suzaku, fit le brun, pour changer le sujet de la conversation, tu parles vraiment bien notre langue, tu es japonais pourtant ! où as tu appris à parler si bien ?

    -Ooh… Le jeune homme comprit que ce sujet le gênait. En fait, j'ai croisé quand j'étais petit un homme britannien qui m'a inspiré, et qui m'inspire toujours, un très grand respect. C'est à cause de lui que j'ai beaucoup travaillé pour pouvoir le rejoindre ici et travailler pour lui.

    -Ah ! d'accord… Tu es amoureux de lui, alors ?

    -Qu… Quoi ?!" fit le japonais, choqué par les déductions du jeune homme.

     

    Lelouch ricana légèrement, en voyant le malaise de son ami. Suzaku bouda légèrement, faisant encore plus rire l'autre qui le traita par la suite de gamin.

     

    "Homophobe ? demanda le britannien.

    -Hein ? Non… Je ne m'attendais pas à ce que tu me dises cela ! c'est assez… Surprenant !

    -Tu aurais dû voir ta tête !

    -Arrête de te moquer, Lelouch !"

     

    Ils sortirent de l'hôtel de ville, et continuèrent de se promener, avant que le brun lui dise qu'il devait le quitter, ça allait être l'heure d'aller au travaille.

     

    "Tu travailles tard, pas vrai ?

    -Je commence à 18 heures le soir et je finis lorsque le dernier client est parti, pourquoi ?

    -Oh… Comme ça ! tu… Tu voudras qu'on...

    -Qu'on se revoie demain ? d'accord ! on se retrouve ici à 15h ? on ira voir Nunnally ! 

    -D'accord, fit Suzaku amusé par l'empressement de son ami.

     

    Lelouch l'embrassa sur la joue et partit pour son travail, laissant un Suzaku rougissant comme un coquelicot dans le parc où ils s'étaient baladés.

     

    OoO

     

    À 23h30, Lelouch rentra du restaurant, épuisé, et troublé. Non, ce n'était pas son travail qui le troublait, mais Suzaku. Qu'est-ce qu'il lui avait pris de l'embrasser sur la joue ? il aurait dû lui serrer la main, comme un vrai homme. Non, au contraire, il s'était conduit comme une midinette, comme une fille à son premier rendez vous. Le lendemain, il s'excuserait de sa conduite. 

    Mais c'est vrai, il ne pouvait pas se le cacher, Suzaku était vraiment un bel homme. Grand, aux épaules larges, aux cheveux bruns, légèrement bouclé, toujours en bataille, et aux magnifiques yeux vert émeraudes… Oui, tout autant que celle qu'il allait voler, dans 6 jours.

     

    À suivre…

     

    1. À l'époque, les salles de bains étaient un luxe que seul les plus riches s'offraient, voilà pourquoi notre Lulu-chan n'en a pas.

    2. À l'époque, le destinataire d'une lettre devait payer pour l'envoie de celle-ci et non l'envoyeur.

     


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  • Auteur : Sedinette

    Disclaimer : Tout appartient à Sunrise et aux personnes ayant crées Code Geass ! 

     

    Warnings : 

    -C'est un yaoi.

    -C'est un UA.

    -Se déroule au fin 19e-début 20e siècle.

     

    OoO

     

    Une ombre passa, poursuivit par plusieurs autres, mais il était plus rapide, il volait presque sur les toits de la villes, avec en main son précieux butin.

     

    "Il part ! Mais rattrapez le !!"

     

    Le chef Jeremiah Gottwald somma ses agents de partir à la poursuite de ce satané voleur masqué. Oui, Zéro, le voleur masqué, disparaissant aussi vite qu'il était apparu. On le surnommait aussi le voleur fantôme. Cela faisait des mois qu'il le pourchassait sans aucun succès. La police n'était d'aucune aide. Il arrivait à fuir à chaque fois. Et c'était lui à qui on faisait des remontrances ! Il le détestait ! Il détestait Zéro !

     

    OoO

     

    Le lendemain, le chef Gottwald s'apitoyait sur lui même, assit devant son bureau. Il n'arriverait jamais à l'attraper, et ce Zéro continuerait à les mener en ballade et à les humilier. Encore hier, il avait mené ses hommes droit dans un piège et ils s'étaient tous retrouvé dans un filet, accroché aux branches d'un arbres. 

    Cette fois-ci, il avait filé aux avec un joyaux aussi ancien que précieux, valant plusieurs milliers de livres sterling. Toujours des objets précieux. Des apparitions toujours annoncé une semaine en avance, toujours des préparatifs élaboré de leur côté pour le piéger, mais jamais de résultat. La capital de Britannia, Pendragon, était sous le joug de ce maudit voleur masqué ! 

     

    "Chef Gottwald…

    -Quoi ?!

    -Heuu… Il y a des… Des personnes qui veulent vous parler…

    -Eh bien ? faites les rentrer !"

     

    Énervé, Jeremiah laissa échapper un "espèce d'incompétent" à l'égard de son subordonné. Quelques instants plus tard, un homme, grand, à la carrure imposante, blond, des yeux d'un clair presque transparent, entra.

     

    "J'ai entendu dire que la police britanienne a du mal à attraper un petit voleur ?

    -Vo… Votre Majesté !!"

     

    Gottwald s'agenouilla devant l'homme. Devant lui se tenait Schneizel Li Britannia, l'un des fils de l'Empereur, et gouverneur de Pendragon. 

     

    "Alors ? Fit Schneizel, souriant.

    -Nous… Nous avons en effet un peu de mal à mater un voleur.

    -Relevez vous donc, Chef Gottwald."

     

    L'homme se releva, et fit face à son supérieur. Il prit des documents sur son bureau et les montra au Prince.

     

    "Nous n'avons que peu de clicher de lui, il apparaît et disparaît, et malgré tout nos efforts, il réussit toujours à déjouer nos pièges pour l'attraper. Pire, il les retourne contre nous !

    -Je vois…"

     

    Le Prince resta pensif quelques instants avant de reprendre la parole.

     

    "Je vais vous envoyer mon meilleur élément pour vous aider sur cette affaire. Il est fort, rapide, intelligent et il a un sens surdéveloppé de la justice. Avec lui, vous devriez l'attraper.

    -Yes, Your Highness !"

     

    OoO

     

    Quelques jours plus tard, l'élément promis par sa Majesté Schneizel arriva. Un japonais. Au début, Gottwald fut scandalisé, jusqu'à ce qu'il réalise qu'il venait de la part du Prince. Il avait confiance en lui, il avait dû le recruter parmi les meilleurs de la planète, s'il était étranger. Mais comme une partie de la population, une partie de lui était contre ce qu'un étranger se charge de son enquête.

     

    "Bonjour, je suis le major Kururugi Suzaku. Enchanté Chef Gottwald." 

     

    Il était fait. Il était obligé de lui donner le feu vert…

     

    OoO

     

    Suzaku Kururugi venait en effet du Japon. Là bas, il avait fait la connaissance du Prince Schneizel. Un homme bon et droit. Il le connaissait maintenant depuis des années, et il avait toujours voulu travailler pour un homme comme lui. Alors il s'était entraîné. Entraîné à être le meilleur parmi les meilleur. Et ça avait marché. Il était maintenant à Britannia, et à peine était il arrivé que le Prince lui confiait déjà une affaire. Il devait faire ses preuves, bien entendu. Il avait étudié attentivement le dossier du voleur fantôme, Zéro. Une méthode efficace, une renommé grandissante, une intelligence certaine. La personne qui se cachait derrière ce masque aurait mieux fait de se servir de sa matière grise pour aider des gens, au lieu de s'en servir pour dépouiller la capitale britanienne de ses prestiges. Il ne supportait pas ce comportement irresponsable.

     

    Mais il avait du temps. Encore un peu du moins. Le voleur n'avait pas donné de nouvelle, et apparemment, il en donnait toujours ! Toute la ville était ameuté ! Journalistes, photographes, police, tout le monde y passait ! c'était apparemment un évènement assez important. Ce Zéro aimait se faire remarquer. Mais bientôt, il serait définitivement derrière les barreaux.

     

    Suzaku, perdu dans ses pensés concernant Zéro, ne vit pas le jeune homme foncé droit vers lui comme une fusée, et ce qui devait arriver arriva. Ils se rentrèrent dedans. Alors que le japonais, manifestement habitué aux chocs bougea à peine, le brun tomba à terre. 

     

    "Oh ! pardonnez moi !" fit le brunet en tendant une main au britannien. 

     

    Le jeune homme à terre prit la main offerte sans hésitation et se releva.

     

    "Non… Je suis vraiment désolé, c'est à cause de moi… J'étais tellement pressé que je n'ai pas fait attention.

    -Ce n'est rien du tout, je n'ai rien senti ! mais… Où couriez vous comme ça ?"

     

    Suzaku s'étonna lui même. Il n'était pas si sociable en temps normal, pire, les britanniens avaient même tendance à éviter de converser avec lui, surtout s'ils étaient pressés ! 

     

    "Je… Ah ! Mince ! je dois aller à l'hôpital ! je dois aller voir ma petite soeur !

    -Laissez moi vous accompagner alors !

    -Hein ?" 

     

    Le jeune homme se stoppa et se tourna vers l'étranger, méfiant.

     

    "Et pourquoi cela ?

    -Je viens d'arriver, savoir où est l'hôpital pourra peut être m'être utile plus tard, je travail au gouvernement.

    -Oh… Je vois… Eh bien, venez. Fit il simplement. Je m'appelle Lelouch, Lelouch Lamperouge.

    -Moi c'est Kururugi Suzaku."

     

    OoO

     

    Suzaku avait ainsi fait la connaissance du jeune britannien. Il allait rendre visite à sa petite soeur, Nunnally, une jeune adolescente d'à peine 16 ans, handicapé. En plus d'être d'une santé fragile, celle-ci ne pouvait plus marcher, et à cause d'un trouble psychologique, ses yeux restaient obstinément fermés. Lelouch tenait apparemment énormément à sa soeur. Il avait trouvé ça vraiment touchant. Après cette visite à l'hôpital, il l'avait d'ailleurs invité à manger un morceau avec lui dans un bar du coin. Ils avaient pu faire plus ample connaissance. 

    Lelouch avait 19 ans, tout comme lui, il était apparemment orphelin, ses parents avaient apparemment été pris dans une attaque de rebelle, et c'est là que sa soeur avait perdu ses jambes et sa vue. Depuis, le brun travaillait comme serveur, ayant dû abandonner ses études pour payer l'hôpital à Nunnally, espérant qu'elle retrouve au moins la vue un jours.

     

    "Tu as beaucoup de courage Lelouch.

    -Tu trouves ?

    -Peu de personne serait capable de vivre ainsi, même au Japon. Tu te prives pour le bonheur de ta soeur, j'aimerai avoir quelqu'un à chérir autant que tu l'as chéri. Elle a de la chance d'avoir un grand frère comme toi.

    -Merci Suzaku… Merci de me dire ça…"

     

    Après s'être donné leur adresse respective, ils se séparèrent, en se promettant de s'écrire pour se revoir. Oui, Suzaku s'était fait son premier ami dans la ville, il était vraiment heureux. Il était tombé sur la bonne personne !

     

    "Major Kururugi !"

     

    Le brun se retourna. Viletta, une jeune femme, travaillant avec Gottwald courait dans sa direction.

     

    "Madame Viletta, que vous arrive t'il ?

    -Nous avons reçu une nouvelle lettre de Zéro ! il frappera la semaine prochaine, le jeudi.

    -Jeudi… Cela nous laisse ainsi neuf jours pour préparer sa capture. Que vise t'il ?

    -Il compte dérober un objet à l'hôtel de ville ! nous pensons qu'il vise l'Émeraude de Süskind(1), donnez par le duc Süskind à l'Empereur il y a plus de 70 ans.

    -Très bien ! nous allons l'attraper alors !"

     

    C'est sur ces bonnes paroles que Suzaku se dirigea vers la gendarmerie de la ville.

     

     

    À suivre…

     


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  • Premier article, toujours dur. 

    J'ai crée ce blog pour avoir un espace où mettre mes fanfictions, sans être restreinte par fanfiction.net qui bug énormément, et qui a de plus en plus de restriction sur les contenus (on t'aime malgré tout ff <3)

    Bref, des fanfics, des pensées personnelles (pas très philosophiques, je vous rassure !), des images trouvées, plein de petits trucs en perspective !

    Je vous laisse maintenant, bonne soirée à tous !

    Sedinette Michaelis.

    Ps : Applaudissons la naissance de ce blog !

    Hullo le peuple !


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